Date d'inscription : 26/07/2019 Messages : 479 Crédit : nukaven (av). tumblr (gifs). tumblr & the weeknd (quotes). Âge : vingt-quatre (30/04). Occupation : postière (Diagon Alley Owl Post Office). escort by night. Allégeance : le Gouvernement I guess?? sa mère??? (ugh). Particularité : ex-obscurial en récidive. outre-tymbiste.
| | | eomer castaigne drive him WILD with hints that you know when he'll die. Ce moment gênant où tu sais quand les gens vont mourir, sauf que tu ne peux pas leur dire parce que c'est bizarre. Ça fait des années que l'outre-tombe hante, plutôt littéralement, Metis - elle ne peut plus compter le nombre de fantômes et d'esprits qu'elle a aidés à passer de l'autre côté du Voile et, surtout ces dernières années, le nombre d'impressions qu'elle a eu en croisant quelqu'un dans la rue. Elle a essayé une ou deux fois de prévenir quelqu'un, ou de l'aider, ou de l'empêcher de se jeter vers une mort certaine; mais évidemment, ça n'a jamais fonctionné, ses actions finissant toujours par avoir des répercussions imprévues précipitant les choses, dans un cycle de narration oedipienne dont elle se serait bien passée. Metis a donc appris que ça ne servait à rien, de prévenir les gens qu'ils allaient mourrir. Tout le monde meurt, après tout, et elle n'est jamais parvenue à aller à l'encontre de cette chose qui semble être le Destin. Il y a quelque chose qu'elle trouve d'incroyablement triste dans cette idée de Destin. Mais absolument rien qu'elle puisse y faire. Alors les gens meurent, et Metis espère qu'ils trouvent leur paix ailleurs - elle ne peut rien faire plus por eux.
Ce moment gênant où tu sais quand les gens vont mourir et que c'est vain de leur dire, sauf que cette fois, c'est ton manager. Metis et Michael ont une relation compliquée, genre ils ne s'aiment pas, mais in a fun, campy way, genre on s'aime pas mais on aime encore moins le big boss, stick it to the big guy, mais aussi we're not even work friends, mais aussi genre Metis stop making heart eyes at Eomer, mais aussi genre Merlin if we were not working together I would do something I'd regret.... autour d'un café comme si il avait pas trente-cinq ans et une femme, mais aussi genre on a pas de bureau HR et en plus c'est un sang-pur donc qu'est-elle sensée faire??, bref ils ont une relation compliquée. Elle ne l'aime pas vraiment, mais c'est un peu devenu son confident par défaut, et c'est toujours triste, quelqu'un qui meurt. Donc, un matin, quand Metis se rend à la volière et qu'elle cogne son mug de café contre celui de Michael, et qu'elle sent l'abysse infinie de la Mort elle-même se refermer autour de son crâne et qu'elle comprend que ça n'a rien à voir avec la gueule de bois héritée de la rave party d'hier soir, elle ne peut pas s'empêcher de très légèrement grimacer. Michael saute sur l'occasion. "Everything alright?" Et Metis n'a pas d'autre choix que de lui sourire et de grogner, entre deux rangées de dents serrées, sans le regarder dans les yeux, ses oreilles remplies des suppliques/murmures/lamentes des morts: "All good." Sauf que ce n'est pas all good. C'est même pas all good du tout. Metis rentre chez elle avec l'estomac tordu et le coeur en berne. Elle réfléchit à ce qu'elle peut faire - ce qu'elle doit faire - tout en sachant que c'est vrain. Elle passe plusieurs jours comme ça, à éviter Michael, sa simple présence dans une pièce lui glaçant - littéralement - les sangs et la faisant fuir. Les jours s'additionnent, jusqu'à ce qu'elle manque de vomir au pied de Michael en le voyant un matin. Elle sait alors qu'il va mourir le lendemain. Et elle sait comment.
Ce moment gênant où tu dis à qui veut bien l'entendre que tu ne viens jamais au travail après la fin de ton shift, sauf quand il s'agit de sauver la vie du manager avec lequel tu as une love-hate relationship et puis, suffisamment de gens ne sont-ils pas morts ces derniers temps? Metis retourne à la Volière de Diagon Alley quelques heures après sa fermeture, utilisant la clef qu'elle a volé des poches d'une collègue (elle n'a pas le droit d'en avoir elle-même, histoire de sang malgré tout vicié, yadda yadda...) et se faufile dans les couloirs en marmonnant sous sa respiration, une chanson en gallique incompréhensible à propos de la mort de son bestie-worstie - un tic de Gens du Sidh, qui sont prônes aux envolées lyriques dans ce genre de situation. Armée de sa baguette, alors même qu'elle est en train de violer le couvre-feu national et de faire quelque chose qui pourrait vraiment la mettre dans un pétrin pas possible, Metis pénètre dans le bureau de Michael sans remarquer qu'il y a encore un nombre plutôt impressionnant de corbeaux parmi les hiboux.
Ce moment gênant où t'as une crush super embarrassant sur ton collègue, que tu t'es faite (plutôt salement) rembarrer, que tu l'évites depuis, et que tu te retrouves nez-à-nez avec lui dans un endroit où vous n'êtes pas sensé être ni l'un ni l'autre.
"Eomer?!" Metis siffle avec empressement en le voyant, apparemment pas très ému ou surpris de la voir, si ce n'est décontenancé. Sans réfléchir, elle balaye le couloir d'un regard alerte et referme la porte déverouillée par la magie derrière elle. Elle ne lui pose pas de question genre: qu'est-ce que tu fais là?, parce que ça ne ferait qu'ouvrir la porte à qu'est-ce que tu fais là?, alors à la place elle préfère s'arrêter sur sa spécialité: un bon gros mensonge. "Michael asked me to get something for him from his office, I'll be quick." Et sans croiser son regard, elle se précipite vers le bureau de leur manager pour se mettre à en tirer les tiroirs et les fouiller frénétiquement. |
|