BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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when the party's over


« One more, please » Tu as la voix rauque, la gorge brûlée par de trop nombreux verres d’alcool. Tu as le regard un peu vitreux, les paupières rendues lourdes par la boisson, sans pour autant être totalement dépossédée de tes moyens. Tu connais bien cet état second, entre conscience et inconscience, les inhibitions rabaissées et la langue déliée. Tu l’as vu tant de fois à travers ton aîné, Cyrus. Cette liberté illusoire à laquelle tu t’accroches ce soir sera fort douloureuse demain matin, tu le sais aussi. Tu l’as vu au travers de Cyrus aussi ; les migraines et nausées, la mauvaise humeur terrible qui accompagne les lendemains de soirée. Tout ça, tu le sais, mais tu n’en as que faire. Ce sir, tu t’autorises un élan de stupidité qui t’est rare, cette luxure que tu évites bien trop souvent pour le bien d’autrui plus que pour le tien. Il est grand temps que tu te montres un peu égoïste. Le travail t’accable ces temps-ci, les quelques pauses que tu t’autorises ne sont pas ce qu’il y a de plus reposant, surtout lorsque tes frères viennent te faire part de leur humeur aussi morose que pessimiste. Tu as la triste impression de porter toute la misère famil iale sur tes frêles épaules et que personne ne semble se soucier du poids qu’ils font tous – consciemment ou inconsciemment – peser sur toi. Tu as envie de t’agacer, de t’énerver, toutefois il n’est pas dans ta nature d’en vouloir aux autres, surtout pas à tes frères. Frères qui usent et abusent, bien malgré eux, de ta tendresse et de ton amour. Tu ne penses pas qu’ils le fassent volontairement, ils sont juste tellement habitués à ce que tu sois constamment là pour eux qu’ils ne réfléchissent même pas à ce que tu peux ressentir. Triste réalité dans laquelle tu t’es enfermée ; ça t’apprendra à ne jamais vouloir inquiéter personne, à toujours mettre les besoins des autres au-dessus des tiens sur ta liste des priorités.

Tu soupires lourdement alors que le barman remplit à nouveau ton verre, le remerciant d’un hochement de tête nonchalant. Tu bénis le fait que Cyrus et Nestor soient occupés ce soir, avant de sentir un certain sentiment de culpabilité te tordre l’estomac ; quel genre de sœur es-tu d’être soulagée de ne pas voir tes frères ? Tu réprimes une grimace, cachant la moue déconfite de tes lèvres derrière ton verre. Tu avales une gorgée du liquide ambré, ignorant le goût amer et brûlant de celui-ci pour te concentrer sur l’effet salutairement anesthésiant de celui-ci. Tu te laisses aller ; tu t’avachis un peu plus sur le tabouret que tu as clamé comme tien depuis le début de soirée et ton regard se fait plus vague encore. Comment en es-tu arrivée là ? Un trop plein de ras-le-bol, une bonne dose de mélancolie. Une pincée de tristesse et de fatigue s’ajoutant à ce mélange toxique et te voilà ce soir. Ton père serait bien déçu de te voir ainsi ; toi, son unique fille, regardant d’un œil morne le fond de ton verre. Tu n’oses même pas songer à ce que dirait ta mère, chère génitrice fuyant et définitvement déçue par ses rejetons au sang pas si pur que ça. Tu n’es plus à ça près, quand il est question d’elle. Tu tentes de faire comme si de rien n’était, comme si la relation à présent tendue avec ta mère ne t’affectait pas … Mais tu dois bien avouer qu’un poids désagréable se loge dans ton estomac à chaque fois que tu penses à elle, à son départ précipité et son manque flagrant de communication. Ton regard se fait humide lorsque tu penses à ton père, resté seul pour l’affronter. Il te manque terriblement, plus que tu ne veux bien l’avouer. L’idée de le revoir est séduisante, mais pas celle de devoir demander une autorisation pour aller lui rendre visite. Tu veux juste revoir ton père …

Tu finis ton verre d’une traite, sans trop réfléchir. Tu hésites à en demander un nouveau … et au final non, tu quittes ton tabouret inconfortable. Tes jambes sont légèrement tremblantes, ton sens de l’équilibre n’est clairement pas ce qu’il était quelques heures plus tôt, néanmoins cela ne t’empêche pas de farfouiller maladroitement dans tes poches pour en sortir quelques pièces en argent et les placer bruyamment sur le comptoire. Le barman te salue d’un geste de main que tu imites bien mal et, d’un pas mal assuré et chancelant, tu te diriges vers la sortie. Tu titubes, les bras tendus légèrement devant toi afin de ne pas heurter une table ou quelqu’un de plein fouet. Le chemin jusqu’à la porte est aussi long que pénible et alors que tu sembles enfin arriver au bout de tes peines, la porte du bar s’ouvre à la volée. Oups, trop tard … Tu n’as plus assez de coordonitation pour t’arrêter et tu fonces tout dans le ou la nouvel-le arrivant-e. Tu grognes, tu jures un peu en reculant de quelques pas. Puis tu lèves les yeux pour apercevoir un visage familier. « M-Malia … Hi ! » fais-tu, un sourire idiot et béat se dessinant sur le bas de ton visage. « How are you doin’ ? It’s been a while, right ? » Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Tu ne sais plus trop ce soir, tes souvenir se font flous. Tu te balances idiotement d’un pied sur l’autre alors que tu contemples ton amie d’un œil un peu absent. « Did you come here to have a drink ? I was just leaving, but I could stay and we could catch up or something … » L’alcool te rend bien plus bavarde que ce que tu peux être habituellement. Cela ajouté au fait que c’est Malia – ton amie d’enfance, ta presque sœur – qui te fait face te rend incroyablement niaise, songes-tu distraitement. Et tu n’as pas vraiment l’envie ou même l’énergie de t’en soucier.
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Malia a envie de faire demi-tour depuis début — trois petits coups à la porte du bureau de Maître Kirke, deux paires de mains qui agrippent ses épaules et des balbutiements que ses collègues n’écoutent même pas, elle se retrouve embarquée elle ne sait trop où, les yeux tournés en direction du plafond en une moue agacée. C’est mérité, elle le sait. Elle devrait se l’octroyer plus souvent, c’est pas la nouvelle de l’année. Bref. Y’a pas de culpabilité — c’est pas comme ça que Malia fonctionne,  de toute façon. Le fait est que, même après toutes ces années, elle a du mal à sortir le nez d’une grotte aux douces consonances d’insociabilité, n’en déplaise à l’entourage qui n’a de cesse de tirer la tête lorsqu’elle leur claque la porte au nez. Malia n’apprécie plus que les longues nuits cloîtrée entre deux piles de dossiers, ne se sent revigorée que lorsqu’est souligné le travail acharné auquel elle se livre et quand est récompensée son assiduité. D’une certaine façon, Malia a atteint la quarantaine sans réellement avoir franchi le cap de la trentaine, mais c’est pas grave, parce que c’est de cette façon qu’elle se sent réellement exister. Peut-être que c’est ce qui lui permet de se sentir le plus proche de ses parents, aussi, et de sa mère, particulièrement. C’est tout ce qui lui importe, la plupart du temps.
Et tout ça rend Malia si prévisible que lorsqu’elle se décide à ouvrir la bouche, Michael, le petit nouveau du département, lève une main devant lui, l’air on ne peut plus sérieux et lui coupe l’herbe sous les pieds : "on sait, tu dois être rentrée pour vingt-trois heure." Et ça la fait sourire, juste un chouïa, l’air un peu moins absent à chaque fois, même si elle le remarque pas. C’est pas bien compliqué de la cerner, parce qu’il n’y a plus grand chose à comprendre depuis 2002, entre les "c’est une coquille vide" et les "elle s’en remettra pas" qui oscillent doucement depuis près de quatre ans, Malia a parfois l’impression qu’on lui maintient volontairement la tête sous l’eau sans pour autant pouvoir faire autrement que leur donner raison.
Comme tous les autres, Micheal est toujours gentil, quand elle est présente. Il est avenant, insiste pour l’emmener manger quelque chose sur le temps de midi à chaque fois — pour le forme, avant de lui ramener un plat qu’il a emporté. Micheal a les mains sur ses épaules avant que la porte du pub ne s’ouvre, prêt à lui ôter sa cape émeraude, comme si elle était incapable d’effectuer le geste seul et ça l’agace. Parce que  Michael, comme approximativement tout le monde depuis 2002, est étouffant. D’un geste sec, elle repousse sa main et lorsqu’elle franchit la porte, quelque lui rentre maladroitement dedans, attirant irrémédiablement un concerto de soufflements agacé et remarques désapprobatrices. « M-Malia… Hi ! » Les pupilles du groupe font la navette entre les deux jeunes filles et celle de Malia s’illuminent soudainement. « Cassandre ? » Cassandre ! Cassandre qu’elle voit aussitôt comme l’échappatoire de cette soirée à laquelle elle ne voulait, de toute façon, pas participer. « It’s been so long ! » C’est plus uniquement les yeux qui s’illuminent, cette fois, c’est le visage entier et, un peu comme une suite logique, y’a le coeur qui se réchauffe un peu aussi. « Did you come here to have a drink ? I was just leaving, but I could stay and we could catch up or something… » Elle hoche positivement la tête, les yeux plissés et un sourire aux lèvres, la mécanique en trois temps qu’elle maîtrise comme si elle l’avait inventée, moyen lui permettant d’analyser son amie d’enfance de la tête aux pieds sans en avoir l’air. Il ne lui faut que quelques secondes, un regard entendu en direction de ses collègues et une mine faussement désolée pour se débarrasser du petit groupe. Cassandre est totalement saoule, mais ça lui va totalement, elle achète. « Merlin, I-love-you, I hope you know that », lui glisse-t-elle à mi-voix, le bras autour de celui de la jeune femme, légèrement hésitante quant-à la direction à prendre — la porte ou une table aléatoire, de préférence la plus éloignée possible de celle de ses collègues. « What about going home huh ? » Malia marque une pause et lance un regard bienveillant à sa cadette. « You seem pretty tired. » Plutôt pretty alcoolisée, pour tout dire. Mais elle préfère ne pas relever le sujet, quand bien même est-il relativement inquiétant venant de Cassie. L'avantage est que, dans cette condition, il ne sera pas compliqué d'obtenir quelques informations nécessaires à la compréhension de son état actuel. Autant voir le côté positif de la chose.

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when the party's over


Elle est rayonnante, Malia. Elle est douce et jolie avec sa peau couleur chocolat, ne peux-tu t’empêcher de songer niaisement, alors que l’alcool coule à flot dans tes veines et que tu t’agrippes à elle pour conserver ton équilibre mis à mal. Un sourire plus qu’alcoolisé étirant le coin de tes lèvres, les yeux inhabituellement brillants, tu salues ton amie de toujours – ta presque sœur, véritable – chaleureusement. Tu es réellement ravie de la voir ici, ce soir. Avec ton incroyable aplomb pour enchaîner les heures de travail et tes soirées tristement passées aux côtés de ton aîné à la dérive, cela fait un moment que tu n’as pu voir la jeune Shacklebolt. Une sombre éternité, te semble-t-il, sans que tu puisses réellement en être sûre ; tu en as bien conscience, tu as trop bu et ni ton esprit, ni tes souvenirs ne sont très clairs. Le groupe autour de la jeune femme ne t’intimide guère et c’est sans la moindre gêne que tu continues de lui parler. Elle sourit ce si large sourire devenu bien familier au fil des ans et le tien se fait plus large aussi. « Cassandre ? » Elle est surprise, elle aussi. Toutefois, elle ne semble pas mécontente de te voir. Ça te réchauffe à l’intérieur, ça te rend toute chose. L’alcool te rend abonimablement stupide et naïve, bien plus que ce que tu peux l’être en temps normal. Demain matin, lorsque la migraine accablante se sera estompée, tu aurais certainement honte de t’être comportée de manière si niaise devant les compagnons de ton amie. Mais, en cet instant précis, tu ne peux contrôler tes gestes ou tes mots ; et c’est la joie de la voir qui te consumme, c’est le soulagement de ne plus être seule qui te bouffe les entrailles. « It’s been so long ! » Tu hoches la tête, appuyant les propos de la belle. Oh oui, cela fait bien trop longtemps que tu n’as pas pu profiter de la compagnie de l’ancienne Serdaigle.

Malia enroule un de ses bras autour du tien, t’entrainant à l’écart de ses compagnons après leur avoir adressé une mine désolée. Tu ne cherches pas à lutter, tu te laisses entrainer avec une bonne volonté que tu ne cherches pas à dissimuler. Tu te permets de t’appuyer contre ton accompagnatrice sans réfléchir, béquille toute salvatrice qu’elle est. Tu as l’impression d’avoir la tête dans du coton, de marcher dans un nuage. Le parquet fort usé du bar ne te paraît plus aussi robuste qu’auparavant, te donne l’impression de flancher sous tes pas nonchalants et oh… te voilà qui divague, tu titubes contre ton amie et te raccroche à ton amie comme une noyée qui se raccrocherait à sa bouée. Tu ris bêtement contre son épaule. « Merlin, I love you, I hope you know that. » Le sourire que tu lui adresses est tout simplement radieux. Tes joues s’empourprent sous l’effet du plaisir provoquée par la déclaration simple, mais si sincère de la jeune femme. « Of course, I know. ‘Love you too. » Et ce n’est là que la vérité. Tu sais qu’elle n’aurait pas supporté toutes tes excentricités enfantines, puis adolescentes si elle ne t’aimait pas ainsi ; tu t’es toujours trouvée un peu étrange avec tes centre d’intérêts atypiques et tes obsessions peu communes. Nombreux ont été les élèves de Poudlard à te qualifier de bizarre, même l’un de tes cousins – Boris – s’est joint à eux pour te moquer. Alors même si certains membres de ta propre famille ont cru bon de prendre part à ce genre de joyeusetés, tu te doutes bien que Malia – avec qui tu ne partages aucun lien de sang et qui, pourtant, a toujours été de ton côté – est à l’opposé de ces gens-là, t’offrant amitié et réconfort sans jamais rien attendre en retour. En bonne amie que tu es, il est évident que tu lui offres tout ceci aussi, que votre relation est réciproque. C’est là toute la base d’une relation. « What about going home ? » La voix de Malia te tire de tes tergiversations, te forçant à lever les yeux vers son visage. Son regard chaleureux, plein d’affection, te rend toute molle à l’intérieur. « You seem pretty tired. » Tu hausses nonchalamment des épaules.

Il est vrai que tu es fatiguée, épuisée même. Mais l’idée de rentrer chez toi ne t’est pas attrayante ; l’appartement qui est le tien te semble bien trop vide, bien trop froid. Tu n’y reçois plus tes frères, ton père encore moins. Et tu ne parles pas de ta mère, qui a coupé les ponts avec ses trois enfants. Cette pensée assombrit soudainement ton humeur et tu as la drôle de sensation d’étouffer. « Malia, souffles-tu, Hey Malia, listen. » Tu passes ta langue sur tes lèvres, tu hésites un instant. Et dans un élan d’honnêteté né de ton état un peu trop alcoolisé, tu poursuis de cette voix si fluette et incroyablement fragile. « I can’t go home, Malia. There’s nothing here. There’s nobody either. Only me. » Vraiment, tu ne peux pas rentrer, tu ne peux pas retourner à cet appartement beaucoup trop vide, beaucoup trop froid.
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Cassandre, ça fait un petit moment, déjà, qu’elle porte tout le monde à bout de bras. Elle ne s’en plaint pas, jamais et parfois, Malia se surprend à entamer un compte à rebours — 3, 2, 1, elle va craquer, c’est certain. Mais Cassandre ne craque pas et aux « ouais, elle robuste comme ça », elle ne croit pas trop, Malia. C’est un roc, peut-être bien, mais elle sait qu’à un moment, il va se fissurer et craquer.  Parce qu’avant d’être le pilier d’une famille, Cassandre c’est un être humain et si ses frères l’ont un peu oublié, c’est pas son cas à elle. A ce stade, c’est presque devenu de l’anticipation entre elles — pas véritablement soeurs et pourtant, elles en partagent toutes les caractéristiques. « Of course, I know. ‘Love you too. » Pendue à son bras comme une abeille prise dans du miel, Cassandre s’adoucit au gré des secondes, se laisse presque porter et prise dans sa toile, Malia glisse machinalement la paume de sa main libre sur la joue de son amie. Une douceur qu’ils sont peu à connaître, qu’elle ne daigne octroyer qu’à une poignée restreinte, sans doute triée sur volet, dont elle fait partie depuis toujours. Dont elle fera toujours partie. Qu’importe qu’elles fassent sans se parler vingt-quatre heures, cinq jours ou deux mois — c’est comme ça entre elles et c’est ce qui est si beau, finalement, qu’un tout qui pourrait se retrouver chamboulé par le silence reste, au contraire, inchangé.
Ce qui change, en revanche, c’est l’humeur de Cassandre, pile quand Malia se décide à faire quelques pas en direction de la lourde porte par laquelle elle vient pourtant de passer. Du coin de l’oeil, elle a tout juste le temps d’apercevoir les traits de son visage s’assombrir et sa mine se rembrunir, le tout en moins de temps qu’il n’en faut pour dire quidditch. « Malia », souffle-t-elle et c’est si bas que l’interpellée à du mal à saisir chaque mots s’échappant des lèvres de son interlocutrice. « Hey Malia, listen. » Figée, elle se détourne légèrement pour pouvoir l’observer un peu plus attentivement et puis, elle a presque envie de lui dire d’oublier, de laisser tomber, qu’elle fera tout ce qu’elle voudra, parce que la mine qu’elle arbore lui fend soudainement le coeur, ne sait pourtant pas encore que les paroles seront pires. « I can’t go home, Malia. There’s nothing here. »
Froncement de sourcils.
« There’s nobody either. Only me. »
Les lèvres pincées, la tête qui se dodeline de haut en bas pour acquiescer, un peu comme si elle comprenait la situation, Malia se finit par hausser les épaules en un geste qui dégouline d’une indifférence taillée sur mesure exprès pour Cassandre. « Well, you know what ? » Elle ouvre de grands yeux et chasse tout ce qui vient de se dire d’un geste de la main mesuré. « Nevermind », rétorque-t-elle au bout de quelques secondes, tandis que sa main glisse le long du bras de sa plus vieille amie avant d’arrêter sa course une fois qu’elle a rencontrée la sienne. Elle la serre un petit instant, puis d’une geste de la tête indique une table libre qu’elle vient de repérer, légèrement à l’écart du brouhaha qui anime le pub. « Let’s stay here for a while. » Et même si le côté plus rationnel de Malia sonne l’alarme, qu’il lui hurle qu’elle ne pourra pas fuir bien longtemps, elle le rejette, juste l’espace de quelques instants. Elle peut bien faire ça pour Cassandre, après tout. Elle pourra toujours la ramener chez elle après ça, lui veiller dessus et prendre soin d’elle au matin comme elle l’aurait fait avec une petite soeur.
Alors, elle la guide jusqu’à la dite table, l’aide à s’installer sur la banquette en bois sombre et la pousse légèrement pour pouvoir prendre place à ses côtés plutôt qu’en face. « You don’t have to go home tonight », finit-elle par lui dire avant d’ajouter : « what about my place huh ? You could just stay with me ? » Malia sait pas trop comment on fait ça — prendre soin des autres, ou même s’en préoccuper. Elle est seule depuis si longtemps qu’elle a sans doute oublié, les rouages du mécanisme sont certainement devenus poussiéreux et faut bien avouer qu’avant de retrouver Cassie ce soir, elle avait pas forcément remarqué à quel point c’était égoïste. Une gamine qui chouine depuis trop d’années et qui n’a cessé de repousser les mains tendues, les unes après les autres. De l’autre côté de la barrière, y’a Cassandre, le dos trop vouté à force de prendre soin de tout le monde, sauf elle. « I’m here now. »

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L’humeur euphorique provoquée par l’alcool coulant dans tes veines s’estompe brutalement, te laissant presque frigorifiée contre la présence pourtant chaude et familière de ton amie. Rentrer chez toi, ah … Ici, à Londres, ce n’est pas chez toi, ça ne l’a jamais réellement été. Chez toi, c’est aux côtés de ton père et de tes frères, c’est dans la grande demeure familiale qui t’a vue grandir. Mais Londres … Londres non. Tu es contrainte d’y vivre, c’est un choix que tu as fait sans vraiment réfléchir ; c’est pour rester près de tes frères que tu as choisis de rester en Angleterre, plutôt que de rentrer en Irlande comme tu l’as toujours souhaité. Pour épauler Cyrus, dont l’humeur se faisant toujours maussade t’inquiète. Pour ne pas que Nestor ne prenne trop d’avance sur toi, éternel pressé qu’il est, fonçant toujours plus loin et plus vite sans un regard par-dessus ton épaule. Et, là, en cet instant précis, c’est le doute qui étreint ton coeur, le regret commence à pointer. Tes craintes se sont réalisées sans que tu ne t’en aperçoives, il semblerait. Cyrus prend appui sur toi, mais beaucoup trop ; tu étouffes, tu n’as plus la force de le porter. Nestor t’ignore la plupart du temps, enfonçant un couteau dans ton coeur à chaque refus de te voir. Tu es restée en Angleterre pour ça … ? Ça t’agace, ça te dégoûte. Mais plus que cela encore, cela t’attriste et t’accable. Tu l’avoues à demi-mots à Malia, plus fidèle et soucieuse que ta propre chaire. Les mots te brûlent les lèvres, roulent sur ta langue et laissent un goût amer sur celle-ci. Tu évites soigneusement de croiser le regard de ton amie, mal à l’aise vis-à-vis de tes propres révélations pudiques. Tu ne sais même pas quoi ressentir, à part cette énorme tristesse qui pèse soudainement sur tes poumons.

Malia hoche la tête, son silence t’inquiète. Mais pas pour trop longtemps, puisque la belle finit par le briser doucement. « Well, you know what ? » Tu lèves un regard un peu trop humide vers elle, la curiosité et l’anticipation brillant clairement au fond de tes yeux sombres. Non, tu ne sais pas. Quoi ? « Nevermind. » Tes sourcils se froncent, l’incompréhension s’exprime très clairement sur les traits de ton visage. Tu as du mal à suivre le fil des pensées de la jeune Shacklebolt. Sa main quitte ton bras et, soudainement, c’est la panique qui monte en toi. Panique qui meurt bien vite quand sa main prend possession de la tienne, un soupir de soulagement s’échappe de ta gorge serrée. Tu serres sa main bien fort dans la sienne, admission silencieuse de ton désespoir d’être si seule. Vous vous dirigez tant bien que mal vers la table qu’elle désigne d’un mouvement de tête bref. Tu titubes et tu comptes totalement sur Malia pour te guider à travers le dédale de table et de personnes. « Let’s stay here for a while. » Le soulagement te fait flancher, rend tes genoux tremblants. Tu hoches précipitamment la tête et tu te laisses tomber lourdement sur la banquette en bois, te décallant maladroitement pour laisser la demoiselle s’installer à tes côtés. Tu laisses ta tête basculer vers l’arrière, roulant sur le dossier de la banquette. En un caprice puéril, tu refuses de laisser sa main quitter la tienne. La présence de la belle te rassure plus que tu ne veux bien l’avouer, bien plus que les mots ne peuvent l’exprimer. Tu es toujours très alcoolisée, mais tu peux le reconnaître sans mal ; le soulagement et la reconnaissance. « You don’t have to go home tonight. » dit-elle doucement. Et tu as terriblement envie de la croire, de croire que tu n’es pas obligée de rentrer … Mais tu travailles demain et tu ne peux pas passer la nuit au Chaudron Baveur. De quoi aurais-tu l’air ? « What about my place ? You could just stay with me ? »

Et ce sont ces quelques mots qui te font craquer. Un sanglot déchire tes poumons et, en un geste animal, tu te replies sur toi-même sur la banquette inconfortable. Les larmes se mettent à couler alors que tes muscles se crispent douloureusement. Involontairement, tu te laisses tomber contre ton amie, ton front se posant brutallement contre son épaule. Comme l’enfant totalement perdue que tu es, tu cherches du réconfort sans savoir le demander. « I’m here now. » Et tu ne sais quoi dire, quoi faire face à la chaleureuse déclaration de Malia, tu ne peux que pleurer douloureusement contre son épaule. « M-Malia, sanglotes-tu péniblement, Malia ... » tu reniffles bruyamment. Le visage caché par tes longues mèches blondes et l’épaule de la belle, tu n’oses pas croiser son regard. La culpabilité, le doute, le regret. Tout se mêle en toi en un cocktail au goût plus qu’amer, une pilule bien difficile à avaler. « What did I do wrong, Malia ? l’interroges-tu en un gémissement plaintif. I don’t know what I did, why I’m not enough … Cyrus doesn’t seem to really see me and Nestor is never there. » Ainsi, la question tombe ; qu’as-tu fait pour être ainsi ignorée ?
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Y’a un long sanglot qui s’échappe de Cassandre.
Qui déchire un peu le coeur de Malia. Ou le réveille, l’anime, un peu comme s’il avait passé un trop long moment dans une cave froide et humide, à l’abris des rayons du soleil et qu’il connaissait une espèce de renouveau. Un peu comme si Malia l’avait protégé, surtout et de la manière la plus volontaire qui soit. Enroulé dans des couches entières de cellophane ou de papier à bulles pour prévenir le moindre choc. Oui, elle a l’impression que c’est comme s’il avait été endormi pendant tout ce temps et que d’un seul coup, il s’éveillait. Que la tristesse de Cassandre le réveillait, plus exactement. « M-Malia. » Elle la laisse déposer son front sur son épaule, vient caler sa joue contre le sommet de son front en resserrant ses doigts autour de ceux de son amie d’enfance. Sa peine, c’est un peu la sienne aussi, finalement. « Malia… » Et il y a ces sanglots qu’elle aimerait pouvoir faire disparaître, cette douleur interne qu’elle aimerait pouvoir apaiser comme Cassie passe son temps à le faire avec les autres — dans son métier, comme dans sa vie personnelle. Elle donne, encore et toujours, ne se soucie jamais qu’on le lui rende, c’est sa nature profonde et c’est ce qui l’amène à craquer, finalement.
Le fait est que, si elle a un jour été douée pour les contacts humains, Malia semble avoir oublié comment s’y prendre sans avoir l’air maladroite. « What did I do wrong, Malia ? » Mais ça, ce gémissement plaintif, ça la fait sortir de ses gonds, ça la pousse à se redresser vivement, comme si elle venait de se brûler à vif sur le revêtement d’une quelconque matière et presque sévèrement, elle lui intime : « hey, don’t say that ! » Froncement de sourcils et la tête qui s’incline légèrement pour que les yeux sombres puissent partir à la recherche de ceux noyés par les larmes de Cassie. Malia est intransigeante sur le sujet et l’a toujours été, si elle se souvient bien. Que ce soit chez les Scamander ou à Poudlard, y’en a toujours eu une pour défendre l’autre et généralement, le côté trop doux de Cassandre en faisait la partie soutenir. « I don’t know what I did, why I’m not enough… Cyrus doesn’t seem to really see me and Nestor is never there. »
Et Malia elle sait pas trop comment elle est supposée lui faire comprendre que le problème, c’est pas elle, ça l’a jamais été et ça le sera sans l’ombre d’un doute jamais. Le problème premier c’est la lâcheté d’une mère qui préfère fuir un gouvernement obsolète et tous les autres (ou presque) découlent de ce dernier, un peu comme les racines d’un arbre, les ramifications d’une mauvaise décision ayant la faculté d’en engendrer un paquet d’autres. « You’re not the problem, can’t you see it ? » Parce que Malia, elle peut le voir, elle, et tout le monde dans un rayon de dix kilomètres, elle en est certaine. C’est Cassandre, qui ne voit rien, aveuglée par un altruisme qu’ils sont peu à posséder, surtout en des temps aussi sombres.
Et dans un coin de sa tête, elle ne peut s’empêcher de se demander si Cyrus ne fuit pas quelque chose ou si Nestor ne trempe pas dans quelques affaires illicites — pas forcément mauvaises, ceci dit, toutes les optiques sont à prendre en considération avec eux, elle le sait bien. Et puis, tout dépend du point de vue, comme toujours, que ce soit avec l’ancien comme avec le nouveau gouvernement.
Alors, Malia préfère ne rien dire et ignorer la petite voix intérieure qui lui souffle qu’en creusant un petit peu du bon côté de la barrière, elle pourrait obtenir des réponses pour assouvir sa curiosité toute nouvelle (et peut-être rencarder Cassie sur ce que trame réellement son frère). « Did you ask Nestor why he’s never there ? »
Merlin seul sait que Malia aurait dû apprendre à réfréner sa curiosité voilà des années, déjà, mais qu’elle n’en a jamais été capable (ou qu’elle n’a jamais souhaité le faire, du moins). Elle s’est essoufflée, bien entendu, après les fameux événements, elle n’avait plus goût pour rien, le cerveau sur off et son intérêt pour le moindre sujet s’était fait la malle. Justement, peut-être devrait-elle s’estimer heureuse de voir une telle flamme se rallumer, après des années d’impassibilité suscitant des reproches jamais évoqués, qu’elle a pourtant été capable de lire dans le regard d’un entourage toujours déchiré par la crainte de la voir s’effondrer au moindre nouveau choc et l’agacement du temps nécessaire à la reconstruction d’une vie qui ne sera plus jamais la même. « Maybe you should just talk to them », poursuit-elle en caressant la chevelure soyeuse de Cassie d’un geste distrait par des pensées aussi maussades que celles de son amie. Le manque de communication, c’est ce qui a tué sa relation avec ses parents — c’est peut-être même ce qui les a tué tout court. « I mean really talk, you know, like adults, brothers and sisters, or wathever. » C’est vrai qu’elle connaît pas trop ça, Malia. Les conflits entre frères et soeurs, les reproches pour un oui ou un non. Tout ce qu’elle a pu faire, c’est observer ses amis proches, l’oeil attentif et l’envie grondant dans sa poitrine, grignotant quelques parcelles d’un coeur à la dérive après avoir perdu ses parents. Un deuil qu’elle n’aurait pas eu à affronter seule. « Stop being so nice, ok ? And maybe you should start telling them when something’s wrong. » Elle marque une pause, replace une mèche de cheveux de Cassie derrière son oreille.

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when the party's over


Une fois que les premières larmes ont commencé à couler sur tes joues, que les premiers sanglots se sont échappés de ta gorge serrée, tu ne parviens plus à t’arrêter. Tu pleures comme cela fait bien longtemps que tu n’as pas pleuré et tu te laisses aller totalement contre la silhouette chaleureuse et rassurante de l’ancienne Serdaigle. Tu déballes bien malgré toi ces doutes qui te hantent, ces angoisses qui t’allourdissent ; l’alcool te rend bien bavarde en plus de complètement stupide. Tu te recroquevilles comme une enfant contre ton amie, tu cherches le contact dont tu as si désespérément besoin. Depuis quand souffres-tu ainsi en silence, sans véritablement en avoir conscience ? Tu n’en sais trop rien, tu sais juste que ça fait bien trop longtemps que Cyrus ne t’a pas prise dans ses bras, que Nestor n’a pas enfermé ta main dans la sienne. Tu cherches chez Malia ce que tes frères semblent actuellement incapable de t’offrir comme ils le faisaient sans réfléchir auparavant. Tu prends tout ce que tu peux prendre, tu t’accroches à son bras comme une noyée se raccrochant au bord du rivage. Tu crains que la tristesse ne te noie, qu’elle ne te dévore jusqu’à ce qu’il ne reste de toi que des petits bouts de rien. Mais Malia est là, Malia est présente et rassurante. Malia ne laissera pas une telle chose arriver, pas vrai ? Tu doutes. Ce n’est pas contre Malia, mais si même tes frères t’abandonnent, qu’est-ce qui retient Malia ? Qu’est-ce qui l’empêche de partir, elle aussi ? L’angoisse te serre le coeur et le ventre, alors que la nausée monte en toi. Est-ce l’alcool qui commence à te rendre malade ou tout simplement tes tergiversations maladroites ? Tu l’ignores. Toujours est-il que tu sais que tu n’es pas assez, tu ne l’es jamais et c’est ce que tu vocalises à Malia. « Hey don’t say that ! » Mais il y a forcément quelque part où tu as foiré, pas vrai ? Sinon Cyrus et Nestor ne prendraient pas leurs distances avec toi. Sinon Cyrus et Nestor seraient avec toi ce soir.

Tu continues de sangloter, te sentant plus minable que jamais. La honte se mêle au chagrin et bientôt, tu crois étouffer sous le poids de la peine. Ah. Non. C’est un nouveau sanglot qui explose hors de toi, qui s’échappe et qui attire le regard de tes voisins de table. Tu n’as pas la présence d’esprit de te soucier du boucan que tu peux faire, toute concentrée sur ton chagrin et tes révélations. La main de Malia, serrant la tienne tendrement, est un confort bienvenu, sur lequel tu t’ancres avec toute l’énergie du désespoir. Tu te concentres sur la chaleur qui émane d’elle, pour oublier ton vide intérieur. « You’re not the problem, can’t you see ? » Tu hausses des épaules nonchalamment, tu évites soigneusement de croiser son regard que tu sais indigné. Tu n’es pas subjective quant au problème ; tu ne sais jamais si tu en fais trop ou pas assez, s’il faut en faire moins ou plus … Tu es perdue et, ce soir, il n’y a que la présence rassurante de Malia pour te sauver de tes démons. Tu te rapproches un peu plus de la sorcière, te plaquant presque contre elle. « Did you ask Nestor why he’s never there ? » Tu te redresses brusquement et hoches la tête furieusement. Bien sûr que tu lui as demandé ! Mais Nestor se fait fuyant, Nestor se fait cryptique et esquive tes interrogations avec une aisance inquiétante. « Yeah ! Yeah, I did ! But he’s always lying these days ! And he thinks he can get by lying to me ! His twin sister ! Ha ! As if ! » Et c’est la fureur qui monte subitement, prenant la place de ton immense peine. Tu reprends ta position, prostrée contre ton amie, mais tu as le regard furibond.

Malia n’a rien demandé à personne, alors tu fais bien attention à la protéger de ta colère. Même quand elle pose des questions que tu n’as pas trop envie d’entendre, tu ne lèves pas la voix contre elle, mais contre la stupidité de tes frères, contre ta propre stupidité aussi ! « Maybe you should just talk to them. » Voilà la suggestion de la miss Shacklebolt. L’idée en elle-même est loin d’être idiote, mais elle ne fonctionnera pas, tu le sais. Tu as déjà tenté le coup. Alors tu secoues tristement la tête, laissant ton amie caresser distraitement tes cheveux. C’est incroyablement relaxant. « I mean really talk, you know, like adults, brothers and sisters, or whatever. » Tu soupires doucement, maintenant plus abattue qu’en colère. « Already tried that, Mal … But I feel like I’m the only one trying, you know ? I’m just tired of having to do everything. » Elle n’a pas tord, Malia. Et tu le sais. Il faut juste que tu continues d’essayer, jusqu’à ce que tu ne puisses vraiment plus … mais tu es déjà si fatiguée, ça fait déjà si longtemps que tu te bats. Tu ne sais pas encore combien de temps tu vas pouvoir te battre. « Stop being so nice, ok ? And maybe you should start telling them when something’s wrong. » Elle glisse une mèche de cheveux derrière ton oreille alors qu’un éclat de rire sec t’échappe. « I can’t just stop being nice, Malia. It’s just how I am. I’m just nice, you know. » Tu lui adresses un sourire fatigué, un regard encore bien humide. « I’m trying, Malia. But Cyrus is busy, Nestor is busy … and I’m busy too. » Tu lâches encore un soupir, fermant les yeux. « Now that we all grew up, we’re far too busy to talk to each other. It’s shitty, but it is what it is. Life goes on and all that. » Triste constation que tu ressasses chaque fois un peu plus. La vie adulte n’est vraiment pas ce que tu t’étais imaginée.
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