BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (abdo#1) in the evil lab, doing whatever the fuck.

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Abram Carrow
DEATH EATER
Abram Carrow
Date d'inscription : 21/02/2022
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Crédit : self (av.), josman (cit.), poupoune (carrows gif), jool (santa's gift)
Âge : Quarante-cinq quoiqu'Azkaban, entre autres joyeusetés, lui ait ravagé sa jeunesse relative.
Occupation : Mage noir™. Chef du bureau d’expérimentation sur les nés-moldus et traîtres consentants (a.k.a MuTEx Office), au Département des Mystères. Membre de la Chambre à la tyrannie facile (prochain édit : taxer l'air que tu respires).
Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
Particularité : Maître Legilimens. S'enfonce dans les esprits comme une faux dans les blés ; y dévore aussi les émotions puissantes qui lui font dorénavant tant défaut. Le contrecoup, cependant, revêt parfois des allures de cauchemar.
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in the evil lab
At all events, you have to be abominable
to come to terms with abomination.

tw: gore, sang, tentative d'assassinat

Abram arrive en trombes dans les couloirs du Ministère, la démarche cassée et le rythme pressé. Il ne remercie bien évidemment pas les fonctionnaires qui s’écartent devant lui, et salue encore moins ceux qui lui adressent des politesses convenues ; les poings fermés, il regarde devant lui comme si rien n’avait plus d’importance que la direction empruntée. Soit le niveau 2.

Après un parcours quelque peu dédaléen (il confond encore certaines portes et corridors), le Mangemort arrive au département de la Justice Magique en pointant son nez aquilin vers les différents bureaux de l’étage. "Fifteen!", aboie-t-il en faisant sursauter quelques ronds-de-cuir installés dans la pièce la plus proche. "FIFTEEN." Quelqu’un fait tomber sa tasse à café dont l’un des débris glisse jusqu’au pied gauche d’Abram. "Sir? May I--Oh! Mr. Carrow, sir…!" A la vue du visiteur, et en réalisant surtout de qui il s’agit, l’employé se ratatine sur lui-même en gardant dans ses mains la moitié de tasse qu’il a cassée (que les hurlements du Mangemort ont fait casser d’effroi, pour être exact). "May I-- - Where is my staff? - Um, a little bit… everywhere, really…  - Sir? - Ah! Fifteen! Where the hell were you? This place is a fucking mess. - Agreed. This department is the worst place to work. - I was referring to the Ministry, but yes, I suppose this department is quite a shithole." Abram lance un regard nerveux en direction d’un bureau en particulier sans développer davantage. Il enchaîne aussitôt, toujours d’une manière hâtive. "I need--" Son visage creux de rapace se tourne vers l’employé qui continue de les écouter. Un nouveau petit sursaut secoue la vermine qui prend enfin conscience être de trop. "Oh! Sorry! I leave you to your--" Il ne termine pas, gribouille un sourire pitoyable sur sa figure rouge et détale.

Abram reprend, à l’attention d’Anna-Lise (Fifteen, donc, car ce serait trop lui demander de retenir le nom de ses employés - et on rappelle au passage que nul cerveau n’est irremplaçable, ce qui n’est pas sans booster la compétitivité au Mutex). "I need that poison you made. The Tetra-X one. - The beta version? But it’s not quite stable yet… It’s for a human? - It’s… yes, let's call it a human. I don't have much time. Hurry up and go get it, Fifteen. Now." Tandis qu’Anna-Lise tourne les talons et trotte en sens inverse pour aller chercher la fiole, Abram tire de sa tunique (de style impérial, coutures droites, sévères, martiales dans la coupe, et bien évidemment noire) un petit miroir de poche qu’il ouvre d’un geste sec. Dans le reflet de celui-ci, il observe non pas ses cernes qui lui donnent un air encore plus ravagé, mais bien son atelier à Carrow Manor comme s’il jetait un coup d’œil via un judas invisible. A plusieurs kilomètres de là, un autre miroir est en effet placé dans les sous-sols de la demeure et permet de faire la connexion entre les deux objets. Abram plisse les yeux. Dans l’une des cages de l’atelier, on peut voir un être de la taille d’un enfant de cinq ans, assis, penché contre ses barreaux, grignotant le bras d’un adulte - le cobaye encellulé juste à côté, encore dans les vapes suite à la dernière expérience pratiquée sur lui - le réveil risque de piquer. "Oh, bummer." L’infernal raté a encore fait des siennes.

Le retour d’Anna-Lise, fiole en main, fait redresser le profil grimaçant du mage noir qui range aussitôt son miroir de poche, pour se saisir du poison qu’elle lui tend. Ni merci ni merde. Il tourne les talons et précise. "Tell Jiménez to join me at my place. A.S.A--whatever the fuck!" Anna-Lise reste plantée au milieu du couloir, penaude, la main encore suspendue dans son geste. Seventeen (Steven, pour ceux qui en ont quelque chose à foutre - ou Steventeen, pour ceux qui ont un humour à la Barlow) arrive derrière elle. "How come he never remembers our names, except Bernardo's? - Seniority?  - I've been working for him since day one… And has he ever invited you to his mansion? - No? And you know what, I'd rather not…"

* * *

"And it bwoke!" L’espèce de créature dégénérée mime le bras qu’elle a en effet brisé avant d’y planter ses dents. Des dents de lait rougies par le sang versé, qui apparaissent derrière un grand sourire adressé à Abram, positionné à quelques centimètres seulement. Il a installé La Chose sur la table d’auscultation, de sorte qu’elle soit à sa hauteur pour lui administrer le poison. "Oh, no…?", feint-il de s’intéresser, tandis qu’il se concentre sur sa seringue remplie au fur et à mesure que l’aiguille pompe le liquide bleuté. "It is pochion?" Un doigt boudiné et sanguinolant pointe l’ouvrage. "Yes. Let’s call it a potion…" Abram vide l’air de la seringue et quelques gouttes sont rejetées dans l’atmosphère. En retombant, elles brûlent le cuir d’un tabouret. La Chose écarquille les yeux. "Oh!! Bad!! - No, that’s--" Mais du temps qu’Abram abaisse son bras, il n’y a plus personne sur la table d’auscultation.

"Shite." D’une rapidité anormale, la petite silhouette se carapate (drôle de vision que la voir faire, a fortiori dans les vêtements d’Amycus) (oui, aussi étonnant que ça puisse paraître, Amycus n’est pas sorti de leur mère en faisant 1m90 et en hurlant des rires terrifiants ; il a lui aussi, et comme tout le monde, été un bébé immonde). "Come back here!" L’autorité du mage noir tombe à plat. La Chose lui échappe, et se rue en direction de l’escalier menant à l’étage ; celui-là même dans lequel apparaît (enfin) son assistant. "Jiménez!! Grab it!!" Apparaissant comme un fou furieux, les cheveux raides débraillés à force de taper des sprints d’un côté, et de l’autre, la main armée de sa seringue levée et prête à tuer, il avertit. "Mind its teeth! It bites!" Et c'est peu dire.


Dernière édition par Abram Carrow le Jeu 25 Aoû - 19:53, édité 2 fois
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Bernardo Jiménez
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Bernardo Jiménez
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"Hi, Al! how’s going? I got you some cinnamon buns!" Bernardo passe la tête au-dessus du box qu’Anna-Lise (Al, donc; pour palier à l’incapacité d’Abram de retenir plus que les numéros de ses employé.e.s, Bernie avait pris soin de trouver un surnom pour chacun.e d’entre elleux) occupe -et partage- depuis quelques mois compliqués. La chercheuse relève la tête de son rapport, tenant beaucoup trop de fioles dans ses mains, du bout desquelles elle remonte l’énorme paire de lunettes sur son nez. "Hi BJ; Carrow’s looking for you," s’empresse-t-elle de communiquer l’info, en indiquant un coin du bureau (qui aurait aussi bien pu être celui du handler avec qui elle le partageait) pas encore recouvert de parchemins et de cercles alchimiques qui avaient tous l’air plus dangereux les uns que les autres, pour que son collègue y dépose son petit-déjeuner de milieu d’après-midi (Al avait la fâcheuse tendance à skip ses repas, surtout quand Abram lui adressait la parole) (Bernie ne savait toujours pas si ça relevait d’un crush mal dégrossi ou d’une terreur déplacée). Bernie dépose le sac en papier: "Ugh, of course, where is he again? -At his place." Cette fois-ci, Bernie interrompt son mouvement. Une multitude de questions s’accumule d’ores et déjà dans son esprit, mais il baille aux corneilles un temps, réalisant que, si Anna-Lise ne lui en avait pas dit davantage, c’est qu’elle n’avait vraisemblablement aucune idée de ce qu’il lui voulait. Il remet son manteau en soupirant: "If you don’t mind," et pioche une viennoiserie avant de partir.
"You should have asked him to take pictures of the place…"

Bernie était déjà venu une poignée de fois au manoir Carrow, and he wouldn’t recommand. Il y a des lieux qu’on n’a pas envie de visiter, des backstages qu’on n’a pas envie de découvrir. Bernie n’avait pas spécialement envie de savoir où les Carrow vivaient, et il avait encore moins envie d’avoir un aperçu de comment ils vivaient. A ses yeux, Abram n’existait qu’au sein du Ministère, tout droit expulsé des couloirs sinueux et glauques de son service, comme une engeance indésirable. Bernie ne voulait pas explorer la demeure, essayant de deviner derrière quelle porte se trouvait la chambre de son patron, à quoi pouvait-elle ressembler, si Abram enfilait des chaussons quand il rentrait du boulot; bref, tout ce qui aurait pu lui conférer la moindre humanité, au-delà de that one time in a year, quand c’était l’anniversaire (soupçonné) d’Abram et qu’il lui cuisinait un gâteau.

On ouvre à Bernie, on le débarrasse de son manteau et il est conduit vers les escaliers descendant dans les laboratoires du Mangemort, comme une extension du Niveau 9 toujours condamné. Bernie déglutit et commence à descendre, alors même qu’il entend Abram siffler d’en bas: "Come back here!" S’il ne venait pas tout juste d’arriver, Bernie aurait juré que ça lui était adressé. Lorsqu’il est à quelques marches de débouler dans la pièce, une petite silhouette se précipite sur lui. "Jiménez!! Grab it!!" Bernie n’a même pas le temps de comprendre ce qu’il est censé attraper que, d’une poigne de fer, il agrippe le col de ce qui avait la taille et les vagues proportions d’un enfant, avant que ce dernier ne lui passe sous le nez. "Hold on a sec!" Il est entraîné dans son mouvement et manque de tomber à la renverse, mais au dernier moment, il se rattrape et décolle le marmot du sol pour lui faire ravaler les dernières marches les menant au laboratoire. Le cri qui s’échappe du petit aurait dès lors dû lui mettre la puce à l’oreille.

"Mind its teeth! It bites!" Bernie cligne des yeux, tenant toujours à bout de bras l’agitateur. - It??? Boss, that’s no way to talk about a kid!!" Bernie baisse enfin les yeux vers le so called kid qui se débat, comme s’il essayait de worm their way out of their clothes. Bernie réprime difficilement une grimace de dégoût: s’il s’agissait d’un enfant, c’était un enfant très laid, comme si une goule et un elfe de maison avaient décidé de fonder une famille. "What the—"
Le petit se met à brailler. Bernie ne comprend pas que c’est pour qu’il le laisse partir. Au lieu de ça, il pense logiquement que si l’enfant pleure, c’est parce qu’il a peur d’Abram qui le poursuivait avec une seringue aussi grosse qu’un avant-bras. "Sir?? what the hell is going on in here???"
La poigne de Bernie se radoucit et il s’accroupit même à la hauteur du marmot, lui essuyant ses joues crasseuses (non, ça ne ressemble pas à du sang; ça doit être simplement un mélange de morve et de confiture, as it should be). "Are you alright, little one? - The t—the rat man wants to gwive me bad pochion!! Bernie penche un peu la tête sur le côté, pour accentuer la sidération de son clignement d’yeux. - He what?" et son regard de se planter dans celui de son patron, en attente d’explications.


Dernière édition par Bernardo Jiménez le Lun 26 Déc - 17:15, édité 2 fois
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Abram Carrow
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Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
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tw: mutilation (mention), expérimentations scientifiques

"It??? Boss, that’s no way to talk about a kid!!" Le regard consterné d’Abram glisse en même temps que celui naïf de Jiménez sur la physionomie monstrueuse de la petite chose qu’il tient. "What the—" Un signe de tête suffisant à la monsieur-je-sais-tout, accompagné d’un éternel haussement de sourcil, se joint instantanément à la constatation proférée à voix haute. Abram reprend son souffle et passe une main osseuse dans ses mèches folles pour les plaquer en arrière dans une coiffure très approximativement soignée.

Lorsque la Chose se met à brailler dans les bras solides de l’assistant, le patron fait un pas en avant en étant persuadé devoir agir vite (moins pour prémunir Jiménez de tout danger que pour profiter de l’occasion pour planter sa seringue dans la nuque difforme). "Sir?? what the hell is going on in here???" Les bottes s’immobilisent. Toute la grande silhouette altière (et tendue comme un épouvantail) s’arrête sur place. Abram considère, avec une surprise honnête, puis un intérêt maniaque, la scène qui est en train de se jouer sous ses yeux cernés : non seulement la Chose ne mord-t-elle pas Jiménez, mais il semble qu’une connivence pour le moins inattendue se soit créée entre les deux. Abram continue de tenir son énorme seringue sans plus émettre ni le moindre son, ni amorcer le moindre mouvement. Il n’est qu’une paire d’orbes noirs auscultant l’interaction. "Are you alright, little one?" Légère grimace du patron, plutôt décontenancée qu’écœurée (on parle quand même d’un mage noir, pansez s’il en a vu d’autres) "The t—the rat man wants to gwive me bad pochion!! - He what?" Abram se souvient alors seulement être visible de ses sujets quand le regard de Jiménez se tourne vers lui. Le gueule du Mangemort reconstitue très (trop) rapidement sa suffisance naturelle, si bien qu’on le croirait détaché de la préoccupation immédiate (c’est un peu vrai, rien n’anime jamais vraiment Abram Carrow, si ce n’est des pulsations obscures plus vivantes que ne le sont ses propres émotions).

Il agite une main blême. Coup d’épaule dédaigneux. Il aurait pu renvoyer aux cuisines un œuf à la coque trop cuit qu’il n’aurait pas été plus empathique. "Don't listen to it." Les traits étroits de son visage se forcent un instant, contracturant les muscles faciaux sur une grimace approximative. En d’autres termes, il sourit. "The little one is delusional. Aren't you, little one?" Sitôt dit, la Chose pousse un cri d’effroi qu’on n’imaginerait guère possible venir d’un si petit corps. Les tympans en saigneraient. Quelques bocaux tintent entre eux sur une armoire excessivement haute, et l’autre prisonnier toujours enfermé dans sa cellule (toujours amputé de son bras, toujours pissant le sang comme une bête d’abattoir) se réveille laborieusement en poussant des débuts de geignements. Passé le coup d’éclat, la bouche d’Abram reprend une forme normale, sans plus ni grimacer un sourire, ni grimacer tout court pour supporter le trop plein de décibels. "It clearly is."

Flottement.

"Now." Expédiant toute protestation (supplémentaire ou additionnelle) de la part de l’expérimentation ratée et de son assistant, il tourne les talons et enjoint (ordonne) à Jiménez de le suivre d’un signe de tête. "Will you please put it here, so I can continue the study?" Il va de soi que la question est rhétorique. Abram s’est déplacé du côté de la table d’auscultation, sur laquelle il tapote par deux fois la surface en cuir blanc délavé (par le temps, en partie). "Chop-chop Jiménez", racle-t-il en fond de gorge, la voix soudain très grave après ses inflexions aigues ayant gâché le surnom de little one. Tandis que son assistant s’exécute, Abram prend ses distances notamment pour poser sa grosse seringue à plat et très délicatement sur l’un des plateaux en inox flottant magiquement à côté. "It responds astonishingly well to you. Any hybrid in your bloodline?" Il termine la confection d’une nouvelle seringue et se retourne. Voyant que la question a décontenancé son assistant, il balaie l’air d’un nouveau signe de main négligé. "Oh no, don't worry, I don't care if your blood is stained." Il passe derrière Jiménez, le couvrant brièvement de son ombre longue et nerveuse. "I mean of course I do care…", se contredit-il avec agacement (de la difficulté d’avoir des 'principes' tout en étant apôtre de l’Interdit, c’est une acrobatie de tout les instants), "… and of course I would have to report you to the government…", récite-t-il sans passion, sans hésiter non plus, se débarrassant en tout cas le plus vite possible de la question en parlant vite et d’un timbre monocorde. Par habitude, sa legilimancie gobe la proie qu’est son pauvre assistant, lui mâche son imbroglio d’émotions pour savoir s’il y a matière à déchiqueter, et, considérant finalement que non, le régurgite là où elle l’a trouvé (avec, peut-être, un sentiment de confusion tenace et des douleurs palatales aigues pour Bernardo).

Abram réapparait sur le flanc droit de son assistant, l’attention entièrement reportée sur La Chose. "But if it's not that, then what is it?" Le Mangemort se lance souvent dans des questions-réponses qui impliquent son assistant surtout en sa qualité de background character. Il peut passer des heures à réfléchir à voix haute comme s’il s’agissait d’un dialogue avec Jiménez alors qu’il ne l’écoute que ponctuellement (à hauteur de 5%). C’est un privilège que beaucoup envient à son assistant, Mr. Carrow en est certain. "It was a healthy wizard just yesterday, you see", informe-t-il soudain, glissant un coup d’œil distrait à son assistant. Une main crochée à la hanche, l’autre pend dans le vide (la seringue plongeant vers le sol). La Chose, assez peu calmée, et voyant l’outil de malheur luire sous les lueurs tamisées de l’atelier, se remet à gesticuler. "Jiménez." Patientant que son assistant le 'neutralise' derechef (l’observation est longue et intrusive), il reprend. "So, yes, a healthy wizard. Then I tried to substitute its mind with his (il désigne d’un coup de menton l’individu en cage) - I think you call them revenants (certainement pas prononcé à la française) - and for the first three hours the process was a success." S’il n’avait pas un visage aussi fermé, ravagé et épuisé, sûrement aurait-il pu avoir l’air de se féliciter. "Then not at all", conclue-t-il sans âme (l’évocation de l’échec n’y est pour rien). "The substituted mind decayed, and then the whole body followed. I tried several potions of my own to stop it, including one made of vampire blood - for resistance -, but nothing helped. The other has no mind left, or spirit, for that matter. Luckily, I still have his body to examine."

Flottement.

"Now. Will you please immobilize it for me?" Il va de soi que la question est rhétorique. Il approche d’un pas. "You spend too much time on level 2, Jiménez. I assume it responds to the vampire scent you carry with you." Il y a, dans sa voix, un dédain lisse et convenu. Son regard oblique décortique des détails comme le col usé de son pull, l’empreinte de la tige métallique de ses lunettes à l’arrière de son oreille, et cette intrigante petite cicatrice dépassant du col de sa chemise. "You don't mingle with - what's their name again? ah yes - the Hounds, do you?"
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Bernardo Jiménez
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"Don't listen to it. The little one is delusional. Aren't you, little one?" Le visage de Bernie se crispe comme une crampe faciale lorsqu’il voit son patron essayer de sourire comme s’il n’avait pas compris qu’il ne fallait pas se réjouir quand quelqu’un plantait des clous rouillés dans le citron qu’il suçotait.
Bernie s’est redressé, juste à temps pour éloigner ses pauvres tympans du cri suraigu de l’enfant. L’onde de choc le fait se retenir au mur, tandis qu’Abram ne semble pas sourciller, comme s’il épongeait le cri à la manière d’une vieille éponge aigrie.

Refusant toujours de comprendre que l’enfant n’en était pas vraiment un, Bernie concède tout de même que quelque chose cloche et ce, à cause d’Abram. "What the hell did you—" marmonne-t-il, tout en se rapprochant de son supérieur, l’enfant alourdissant sa jambe avec une force insoupçonnée (Bernie craint quelques secondes que ses petits doigts ne transpercent son pantalon… since when kids have claws??). "Will you please put it here, so I can continue the study? - What kind of study, sir? It’s just a kid!" Bernie le désigne et l’enfant manque de lui gnaquer le doigt. "Chop-chop Jiménez. - For Merlin’s sake, dont chop-chop me, sir!" souffle Bernie en roulant des yeux, avant de les baisser sur l’enfant. Cependant, il s’exécute, tapotant la table d’auscultation: "Hop on, kiddo, répète-t-il d’une voix plutôt douce. Le marmot ne bouge pas d’un poil, et pendant de douloureuses secondes, Bernie le détache doigt après doigt de sa cuisse, avant de l’attraper sous les bras pour l’asseoir sur la table grinçante. Il le garde dans sa poigne, le forçant ainsi indirectement à ne pas regarder dans la direction de la seringue, et la surveillant par la même occasion.

"It responds astonishingly well to you. Any hybrid in your bloodline? - Pardon my french, but what the fuck, sir?? rétorque-t-il d’une voix rendue suraiguë par l’indignation adressée au dos noué d’Abram tordu au-dessus d’un nouvel engin de torture. "Oh no, don't worry, I don't care if your blood is stained." Abram le contourne, plus que son ombre, Bernie sent la tension pulser de chaque nœud qui lui sert de muscle rabougri. "Good, because it’s not??" couine Bernie sans se retourner, figé, plantant à son tour ses doigts dans les épaules de l’enfant qui se fouille le nez avec un index si pointu que Bernie craint que l’ongle ne ressorte pas l’un de ses orbites. "I mean of course I do care… and of course I would have to report you to the government…" Cette fois-ci, Bernie ne s’embête plus à répliquer, puisqu’il savait à quel point son patron aimait s’entendre parler, tout en possédant un ton si morne et nerveux à la fois qu’on avait l’impression que ça le faisait chier le simple fait de faire fonctionner ses cordes vocales pour éclairer la plèbe. Et, comme à chaque fois qu’Abram siffle son ennuyeux monologue, Bernie se sent pris de maux de tête qu’il met sur le compte d’une crise d’impatience.

Abram ne se dérobe qu’une fois que son haleine tiède a fait se dresser chaque petit cheveu dans la nuque de Bernie qui se met de nouveau à respirer (il commençait à virer violacé). "But if it's not that, then what is it?" Avec la distance qu’il fait grandir entre eux, c’est l’impertinence frustrée de Bernie qui revient au galop. "I don’t know, ironise-t-il, plus pour l’enfant hébété que pour Abram, perhaps he’s listening to me because I’m not trying to kill him?" Il hausse une épaule, effaçant d’une pensée la contradiction de la situation, vu qu’il venait d’assoir l’enfant sur une table d’opération puant encore le fer du sang de la victime slash cobaye précédente.

Le Mangemort continue ses explications que Bernie écoute un peu malgré lui. Contrairement à son patron, même quand il ne s’en donnait pas l’air, Bernie retenait toutes les horreurs qu’Abram faisait subir à ce qui lui passait sous les pattes, au même titre que les autres petits rigolos du Mutex. Il les retenait, certes, et se faisait une joie de les dépecer, les déconstruire et les séparer en tout petits morceaux afin que ça ne sonne plus aussi terrible qu’au départ. Il entreprend ce hachage moral tout en observant l’enfant qui renâcle entre ses mains, détaillant son visage déformé, le pointu vampirique de ses dents qui ne s’étaient pas limité aux canines, mais à toutes ses dents de lait.
"Now. Will you please immobilize it for me?" La prise de Bernie ne bouge pas; à ce stade, on ignore s’il immobilise effectivement le sujet, ou s’il est prêt à le dérober à l’allonge d’Abram. "You spend too much time on level 2, Jiménez. I assume it responds to the vampire scent you carry with you." D’un réflexe un peu bidon, Bernie baisse le nez et tord la nuque pour sentir le col de sa chemise, incrédule. "You don't mingle with - what's their name again? ah yes - the Hounds, do you?"

Pour la première fois depuis un moment, Bernie visse son regard dans celui d’Abram: "I don’t, répond-il un peu trop précipitamment. Il se rattrape derrière un raclement de gorge: I mean, there are a lot of them up there, and most of them are soaked with blood all day everyday, so that doesn’t help with the smell." Et, par them, Bernie voulait parler spécifiquement de Billy, puisqu’il le savait particulièrement négligent, et que la plupart de ses chemises à imprimer voyaient leurs fleurs tropicales flirter avec des taches de sang séché.
Bernie essaye de ne pas penser trop longtemps à Billy. "As for the time I’m spending on level 2, we do need our blood stock regurlarly refilled; and the only way I’ve found to get the blood bank to supply me quickly is to ask for a receipt from Mr Yaxley," récite-t-il avec une application trahissant son stress.
Et, avant qu’Abram ne lui demande des explications sur ce plan foireux en croassant, Bernie rajoute succinctement: "The blood bank doesn’t want to provide for the level 9 anymore, after the blood poisoning incident with Mr Malfoy." Il sent une fine couche de sueur tapisser le bas de sa colonne vertébrale; il était plutôt doué pour cafter (même si l’affaire avait fait suffisamment de bruit pour qu’il n’y ait plus rien à cacher), mais il frôlait toujours la crise d’urticaire, chaque fois qu’il devait rappeler à Abram les fautes de parcours de ses précieux collègues.

Et, puisqu’on était dans les trucs qui démangent, Bernie enchaîne: "Sir, how did you even end up experimenting on a kid? I thought we’ve been asked to spare them a bit more often?" Bien entendu, ça n’était pas vraiment un ordre direct, mais plutôt une incitation indirecte de Bernie qui avait pris l’habitude de redoubler de plaintes et de mauvaise foi quand il s’agissait de se débarrasser d’enfants, même s’ils étaient moches, même s’ils essayaient présentement de croquer dangereusement le poignet de Bernie sans qu’il ne s’en rende compte.
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