BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (CATIN #3) the master mind principle

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Martin Wang
OPPORTUNIST
Martin Wang
Date d'inscription : 18/08/2019
Messages : 245
Crédit : jool bb (avatar) // wang gif @johannes
Âge : 33 ans (printemps 74).
Occupation : 红棍 | bras droit du clan Wang, thug professionnel, adepte du bling-bling, casseur de rotules & gérant de l'Opaleye.
Allégeance : Les Wang.
Particularité : King of swagger.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t999-million-stitches-mar
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charybdis kang
janvier 2008, wizard london
À la surface, tout se trouvait terriblement calme : aucune ridule à l’horizon, une mer d’huile inquiétante de tranquillité depuis de longues semaines. Les Wang, menés par une main de fer par Chen, avaient vengé le meurtre de Wei par celui de Jin et une série de descentes sur les points névralgiques des Warlocks – le Suit Yourself avait été mis à sac, du sang versé pour l’honneur des leurs. Zhang avait gardé de ces attaques un pêle-mêle de réminiscences et de souvenirs encore vifs, sonné par l’humiliation cuisante que lui avait infligée son propre frère, et l’intervention de la nouvelle Lionne pour mettre une fin à ces prémices de guerre lui avait laissé un goût amer, dépouillé prématurément de la possibilité de se reconstruire à travers une déferlante de violence, le seul moyen qu’il n’eut jamais trouvé pour se remettre de ses blessures.

La tornade guerrière avait ainsi disparu aussi rapidement qu’elle était arrivée, emportant avec elle la part belle de son ego, Kamala, la direction de l’Opaleye, ses aspirations même au sein du Clan. Cette tranquillité soudaine l’avait écrasée de tout son poids et Martin n’avait pas franchi les portes de son appartement immense, terriblement silencieux, durant de longs jours, bercé par le glouglou des bouteilles de liqueur, s’enfonçant dans des volutes vaporeuses que la lumière du jour ne parvenait pas à dissiper.

Tout semblait s’éloigner à vue d’œil, porté par cette onde d’eau tranquille contre laquelle il ne pouvait pas lutter. Sa vie n’avait jamais été qu’un long tumulte, alimenté par sa personnalité explosive et son mode de vie de flambeur – Martin détestait plus que tout l’inertie et la lenteur, et l’absence de nouveautés au MCC, à l’Opaleye et au sein même de sa vie personnelle, en dépit des visites de Quon et de Bao, le laissait pétri d’un sentiment d’impuissance qu’il avait ressassé de longues, très longues semaines. Le sentiment persistait encore maintenant qu’il avait repris ses fonctions, visible sur ses traits tirés d’un mécontentement sous-jacent, son habituel sourire effacé par la lourdeur de cette réalité nouvelle qu’on lui avait abattu sur les épaules. La claque de Chen lui brûlait encore la joue – plus les jours passaient, plus la brûlure semblait s’étendre, palpitant à même sa peau en un rappel douloureux qu’il existait plus fort que lui et qu’il ferait mieux de revoir ses ambitions à la baisse.

Martin avait envoyé le message de sa propre boule de cristal – le regard d’Eugene, son fidèle valet, était différent depuis sa déconvenue, et Zhang pouvait sentir, pour avoir grandi dans ses constantes luttes de pouvoir invisibles, qu’il ne le craignait plus autant qu’auparavant. Il avait passé une chemise aussi flamboyante qu’à l’accoutumée où un tigre rugissait silencieusement sur un décor de jungle, puis une veste de costume d’un blanc éclatant dont la sobriété faisant ressortir le motif chamarré de l’animal. Les derniers événements n’ayant en rien entaché son sens du style et sa tenue devait être irréprochable – il lui tardait de sentir le regard de son rendez-vous revenir sans cesse aux couleurs criardes peignant son torse en un jugement muet.

Zhang dominait la salle principale du Il mantello di velluto, jetant un regard faussement distrait aux convives depuis la balustrade, grignotant tout aussi nonchalamment l’apéritif présenté par le personnel un peu plus tôt. Il avait choisi un terrain neutre, du moins autant qu’il pouvait se le permettre : il avait rendu un service très personnel à Vincenzo, le propriétaire des lieux et s’était fait par la même une place confortable dans ses petits papiers – de quoi largement se permettre de faire entrer une hybride sur les lieux. C’était autrement mieux que l’Opaleye, même si la nourriture était d’une qualité si moyenne qu’il y avait régulièrement amené les dates pour lesquels il ne voulait pas se ruiner.

Il croqua de nouveau dans son gressin, avant de sentir une aura familière, nette, qui attira derechef son attention ; un sourire étira ses lèvres tandis qu’il relâchait le biscuit dans son assiette, s’essuyant rapidement les mains avant de se lever dans un raclement de chaise. "Carrie", fit-il d’une voix forte, reprenant ses vieilles habitudes à la vue de la Lionne, un rapide coup d’œil à l’éclat scintillant de sa peau et l’attraction toujours vive, insoutenable, de son corps au sien. "You look stunning, as usual." Un sourire de requin vint ourler ses lèvres à ces politesses en cantonais, tandis qu’il lui désignait sa chaise de la main – son regard resta rivé sur elle tandis qu’il se rassit, défaisant le bouton de sa veste en se gorgeant de l’éclat sombre de son regard, rendu d’autant plus intense par la pâleur de son teint. "I’m glad you came. I wasn’t sure you would take my invite." Pas après la mort de Jin, l’accord passé (sous la contrainte) entre leurs deux gangs, la chute programmée des Warlocks, au nom de l’honneur des Wang – Martin se satisfaisait entièrement de la savoir présente. C’était tout ce dont il avait besoin pour la suite de son plan. "How have you been? It’s been a while."
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Charybdis Kang
OPPORTUNIST
Charybdis Kang
Date d'inscription : 31/05/2020
Messages : 469
Crédit : cosmic light (av). tumblr (gif1) poupoune (gifs & crackship). chilton (aesthetic). scott lynch & seth dickinson (quotes).
Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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Le premier rendez-vous au Syndicat en tant que Lion avait été une torture intense, et Carrie avait passé le reste de la semaine suivante enfermée dans son bureau, à alterner entre crises de colère et de panique. I can't do this, avait-elle mentalement hurler à une image parfaite de Jin, en le suppliant de revenir, d'accomplir l'impossible et de reprendre les rênes. I can't do this, I can't do this, I can't do this - mais peu importe combien de fois elle l'avait répété, à chaque fois Carrie avait dû se rendre à l'évidence: elle n'avait pas le choix.

La reconstruction des Warlocks était incomplète, et fragile. Ils n'auraient pas l'argent pour payer le chèque adressé au Syndicat, et Carrie savait que leur temps était compté: en prenant la température auprès de Jadis et de Francis, elle avait vite compris qu'on était en train de gentiment les mettre de côté pour mieux promouvoir quelque autre gang mineur moins pertinent, mais plus puissant.
Une guerre avait été avortée, sa famille avait explosé, et leurs coffres étaient vides. Elle aurait du mal à rattraper le coup - mais tant que son cercle proche restait en vie... même ça, elle ne pouvait plus le garantir. C'est ça qui l'inquiétait le plus.

Carrie avait commis un pêché capital, que Jin ne lui aurait jamais pardonné si il était encore en vie: elle avait sorti d'une de leurs planques de stockage le vieux tableau d'un.e des cinq fondateurices des Warlocks, Sabran Sinclair. Carrie passait le plus clair de son temps à discuter avec le tableau impertinent et insupportable, et à s'arracher les cheveux quand Sinclair prenait la peine de lui répondre et de lui faire entendre qu'il était hors de question que les Warlocks quittent un jour le Syndicat. Sa vie était rythmnée par les phases de la lune, les innombrables factures à payer, trois sortes de deuils différents à gérer, et tous les plats restés sur le feu qui menaçaient de brûler un peu plus chaque jour.

Quand elle avait reçu le message cristal de Martin, Carrie l'avait immédiatement lu à Sabran d'une voix nerveuse. "What do I do?" lui avait-elle demandé, sa confiance éclatée depuis cette satanée réunion syndicale. Ce n'était que face au portrait de sa/son prédécesseur.euse qu'elle pouvait se permettre d'exprimer de tels doutes; en-dehors, Carrie était flasque, impavide et distante, un château solitaire aux murailles imprenables et aux douves profondes et mortelles. "Do I go?" Sinclair l'avait regardée avec son habituel mépris, roulant de ses yeux peints à s'en faire mal au crâne - pour un peu plus, on aurait pu penser les deux leaders des Warlocks lié.es par le sang plutôt qu'un rôle. "It is no time to play chicken, little wolf," lui avait-iel asséné, et Carrie n'avait pas eu d'autre choix que de se mesurer à sa peur panique pour aller rencontrer Martin en son fief.

Enfin, pas exactement. Le rendez-vous a été donné dans un rendez-vous italien de seconde zone, mais l'énergie de Carrie est trop dépensée à se tenir droite pour trouver la force de s'en offusquer. Armée de sa désormais inséparable canne, d'un ensemble Chanel bleu pâle et de suffisamment de fond de teint pour donner à sa peau pâle un semblant de couleur, elle entre dans le faux palazzo entourée de deux gardes du corps, ignorant le roucoulement d'accueil du maître d' en se laissant guider à la table.

Les odeurs (qui aime tant manger de l'ail?), les bruits (pourquoi faire jouer un pianiste toute la soirée?) et les couleurs (Martin est habillé sur son 31) lui ont déjà volé l'appétit le temps qu'elle arrive au niveau de la table du Wang, et le sourire qu'elle lui adresse est fin et crispé. "Carrie." Comme toujours, le regard que Martin glisse sur elle est incendiaire, répandant sous sa peau des traînées de flammes désagréables et à la fois tellement familières.  "You look stunning, as usual." Carrie fait un signe du menton aux deux gorilles venus lui tenir compagnie, et ils vont s'installer plus loin pour garder un oeil sur eux en sirotant un espresso. "Thank you. As do you." Les mots lui viennent difficilement en cantonais, lui rappelant des souvenirs qu'elle bannit plus profondément dans son crâne en s'asseyant face à Martin dont le regard ne la quitte pas.

Elle n'est pas dupe de son attitude joviale et de son grand sourire brillant, mais ne le lâche pas des yeux pour autant malgré l'envie qui la grignote de balayer la pièce d'un regard alerte. Le Clan et les Warlocks ont toujours eu une relation houleuse, ils sont désormais ennemis jurés. "I’m glad you came. I wasn’t sure you would take my invite." Carrie ne daigne pas répondre en déposant son porte-feuille sur la table, résistant à l'envie d'en sortir son étui à cigarettes - elle est en train de perdre cette habitude, parmi tant d'autres, parce que la fumée la rend nauséeuse. La canne, quant à elle, repose sur le bras de sa chaise, la tête de lion en bronze dardant Martin de l'autre côté de la table d'un regard féroce. "How have you been? It’s been a while." Carrie réprime de justesse l'envie de rouler des yeux en l'entendant. "I've been well," réplique-t-elle en anglais, quitte à instaurer une parodie de distance qui n'a pas vraiment lieu d'être entre eux. Elle n'a ni caché son claudiquement, et la rumeur de sa morsure s'est répandue comme une traînée de poudre dans les grandes instances du Syndicat.

"It's good to be out. Just like old times, hm?" Carrie se détourne à contre-coeur de Martin pour regarder par-dessus la balustrade le gros du restaurant, les couples et les groupes assis à leurs tables, qui mangent et discutent et rient sans avoir la moindre idée de ce qui se trame au-dessus d'eux. La majorité du balcon a été privatisée et vu l'aisance avec laquelle elle a pu entrer, Carrie imagine que Martin s'est assurée de leur sécurité et de leur confidentialité. "I'm not a big fan of small talk, so how about we cut to the chase and you tell me what you want from me?"

Carrie reporte son regard sur Martin. Il sent l'aftershave, le gel et la cigarette. Il y a aussi quelque chose de terriblement masculin et viril qui émane de lui, qui lui rappelle Stan mais en pire, et Carrie se demande si tous ces hormones vont ainsi la rendre folle à chaque approche de la pleine lune. Martin a bien choisi sa date: elle a l'impression qu'elle va imploser. Finalement, agacée par ce maëlstrom de perceptions trop sensibles, elle sort son étui à cigarettes en argent pour en glisser une entre ses lèvres - la fumée lui épargnera de trop ressentir la présence de Martin. "Your brother has negotiated peace at a very steep price, and I don't think there's much more I can offer the Clan." Carrie a laissé son briquet dans son sac, parce qu'elle n'en a pas besoin... mais pas que. Obéissante à un non-dit qu'elle sait qu'il aimera, son regard fiché dans celui de Martin, elle lui offre un sourire sans joie autour de la cigarette en se penchant au-dessus de la table pour qu'il l'allume.
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