BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 The things we won't get back (Lazarus)

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the things we won't get back - @lazarus karkaroff
(octobre 2003) « He'll knock three times so you know it's him. » Tommy n'ouvre pas la bouche pour répondre, se contente d'acquiescer légèrement la tête. Il a sa tête des très mauvais jours. Ses yeux sont lourdement cernés, il a maigrit et ses cheveux tiennent plus de la paillasse que de la crinière blonde signature du clan Brisbane. Il détourne les yeux de Wren, son ami et sauveur du soir, une vieille connaissance de Poudlard qui lui prête son appartement pour rencontrer Lazarus dans un cadre estimé comme sécurisé sans l'être tout à fait. Tout ça pourrait très bien mal tourné. Il ne l'oublie pas, Tommy, qu'un piège pourrait bien se refermer sur lui. Le danger est logé jusque dans chaque coin de rue, prêt à l'ensevelir en l'espace de quelques secondes. Sauf qu'il ne pouvait pas ne pas venir ce soir. Pas alors qu'on est venu le trouver et qu'on lui a soufflé à demi-mots, presque dans un murmure, que Laz a retrouvé la trace de Mira. Qu'importe que Laz, en l'occurence, ne fasse plus partie de sa vie depuis des années. Qu'importe qu'il ait rejoins le foutu camp adverse et qu'il ne soit donc assurément pas digne de confiance. Il est question de Mira. Dès l'instant où le prénom de sa meilleure amie a été prononcé, il n'était plus question pour Tommy de répondre autrement que par l'affirmative.

Et maintenant il lui reste à attendre. Il sent le regard de Wren sur lui, y devine de l'inquiétude. Tommy fuit un peu ce regard, préférant à la place embrasser des yeux l'appartement dans lequel il se trouve. Un endroit qui ne lui est pas familier mais dont la vue lui serre malgré tout le coeur. Ce n'est pas l'appart en lui-même qui produit sur lui ce sentiment. Ce n'est même pas un bel appart. Sans être petit, il n'est assurément pas grand et les murs auraient largement besoin d'être rafraichis. Mais c'est un chez-soit. Un endroit sûr, personnel, familier, au sein duquel se prélasser après une longue journée qui n'a pas été passée dans l'angoisse, à toujours jeter des coups d'oeil derrière soit. C'est ce qui rend Tommy nostalgique pour ne pas dire franchement triste. Il a soif de pouvoir goûter à ça à nouveau. De pouvoir rentrer chez lui, ou que ça puisse bien être désormais. Le problème c'est que ce n'est pas une option à l'heure actuelle. Il pourrait bien trouver le moyen de s'enfuir de l'autre côté de la terre qu'il ne parviendrait pas à mettre le doigt sur un fragment du sentiment de sécurité qu'il recherche tant. Car ce sentiment ne tiens pas en une poignée de murs et une foule d'objets personnels. Son chez-lui réside dans les gens qu'il aime. Ses parents, Chérie, Dwight... Tous bien en vie, mais hors d'accès ou quelque chose qui y ressemble. Tous insuffisants, aussi, même si c'est là une vérité trop ignoble pour la prononcer à voix haute. Nate, Mira... Nate. Lui, inaccessible, il l'est pour de bon. Tommy se passe une main sur la bouche et au prix d'un effort mental épuisant, il rejette la pensée de la mort de son frère au loin tout en sachant qu'elle va lui revenir dans la seconde, pareille à un impitoyable boomerang.

Il fait volte face vers son ami qui n'a pas bougé d'un pouce et qui le couve encore d'un regard vaguement insupportable. Son irritation, Tommy parviens quand même à la ravaler. Si les rôles étaient inversés, il serait inquiet pour Wren lui aussi. Alors il se contente d'acquiescer de nouveau avant d'ouvrir enfin la bouche. « Thanks for arranging this. It means a lot to me. » A défaut de pouvoir afficher un sourire digne de ce nom, il parviens quand même à soulever le coin de ses lèvres. Pas terrible, mais y a de l'effort. « You'll want to stay or..? It's okay if... » Il préférerait rencontrer Laz en privé mais il ne se voit pas mettre Wren à la porte de chez lui non plus. Heureusement pour lui, ce dernier n'y tiens pas particulièrement et s'empresse de le préciser. « No no. I'll go for a walk. Take care of yourself, okay? » Wren rompt la distance pour lui donner une accolade en guise d'au-revoir et Tommy lui presse l'épaule d'une main pour compenser la froideur qu'il s'excuse de véhiculer.

Sur ce, Wren part rapidement, laissant Tommy seul dans cet appartement méconnu qui n'est qu'un rappel de l'espèce de trou béant qu'il se coltine dans la poitrine. Il s'autorise un soupire avant d'aller se servir un verre dans la cuisine. Son ami a insisté pour qu'il se serve et il n'entend pas s'en priver. Quelque chose lui dit que l'alcool pourrait bien constituer un allié de choix ce soir.
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(octobre 2003) Les pensées tourbillonnent dans son encéphale. S'amassant, elles sombrent dans un court-circuit abyssal. Mira. Tel est le nom qui résonne dans son crâne. Obsession viscérale depuis leurs retrouvailles. Il ignorait la cage qui s'est refermée sur elle. La torture imposée par Marlon et ses semblables. Complicité inavouable dont il est, par proxy, lui aussi responsable. Lazarus et tour d'ivoire, ébranlée par le sort de la sorcière. Elle qui était l'égale d'une soeur, à Poudlard. Elle auprès de qui lui et Tommy partageaient tout. Des fous rires aux retenues, en passant par les lauriers qu'on réservait à Brisbane et dont ils écopaient, dans l'ombre, bières-au-beurre et autres sucreries. Trésors égarés à travers le temps. Ces instants, si réels, semblent si loins à présent. Dissimulés dans un coin de sa mémoire. Gardés comme un secret précieux mais blâmable. Karkaroff a tourné la page, espérant les protéger par la distance. L'univers et son courroux en ont décidé autrement. Gorge serrée, les promesses à la née-moldue se sont multipliées. Il s'est promis de ne jamais laisser son nom dans les affaires de l'Ordre, mais cette fois est différente. Il ne s'agit pas de n'importe qui. Ainsi il lui faut retrouver Tommy. Le mettre sur sa piste. Renouer ce qui semble insubstantiel. Tous deux ont disparu si vite, Lazarus n'ayant laissé qu'une lettre. Run, run now. Conseil visiblement ignoré. S'il n'en parle pas, la mort de son père lui est resté en travers la gorge. Tout lui a été arraché si vite. Remplacé dans la précipitation sans qu'il n'ait pu se congédier. Dire au revoir à ceux qui représentaient sa famille convenablement. Il n'y a rien de respectable au régime qui a serpenté dans leurs vies, les écartelant dans une violence tue.

Un mois interminable. Il lui a fallu un mois pour remonter jusqu'à lui, à craindre le pire. Tommy. Spectre disparu qu'il a finalement retrouvé. Établir le contact n'a pas été aisé. Légilimancie utile plus que lors des deux dernières décennies. Les cerveaux analysés les uns après les autres, le sang-mêlé est apparu à lui dans un souvenir, comme dans un songe inespéré. Se gardant d'avouer les retrouvailles à quiconque, il s'est senti isolé. Un avant-goût de ce que Brisbane a dû vivre toutes ces années. La culpabilité est grande pour lui qui se considérait comme son frère. Pour Mira, se répète-t-il en transplanant à l'adresse indiquée. La simple idée qu'elle soit au service des Travers le débecte. Un mélange d'anxiété et de hâte lui enserre la gorge. Le silence imposé au gré du temps s'apprête à être brisé. S'assurant que personne ne l'a suivi, il range le morceau de parchemin dans la poche de son manteau. Observant sans un mot la bâtisse, il reprend sa marche, montant les marches qui mènent au perron quatre à quatre. Frappant nerveusement à la porte, le serpent s'éclaircit la gorge et annonce : It's me, Lazarus. I'm alone. Ce qu'il ne ferait pas par amitié. Malgré la crainte d'être pris au piège, pour la première fois, le juriste fait ce qui est juste.
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the things we won't get back - @lazarus karkaroff
A moitié perché sur le comptoir de la cuisine, il attend avec appréhension. Entre ses doigts serrés il tiens le verre qu’il viens de se servir et fait tournoyer d’un mouvement du poignet le liquide ambré qu’il s’est servi. Il descend une petite gorgée de whisky, grimace légèrement quand le breuvage, fort, lui brule un peu la gorge. Bah. Il n’entend pas en boire beaucoup de toute façon. Loin de lui l’envie de descendre l’une des bonnes bouteilles de son ami même si l’alcool pourrait bien lui être d’une aide précieuse pour affronter Laz et les confidences qu’il peut bien avoir à lui faire. Tout ce que Tommy sait à ce stade, c’est ce qui l’a poussé à accepter la rencontre : c’est en rapport avec Mira. Il ne fallait rien de plus que ce prénom pour l’amener à acquiescer. Car s’il s’agit de Mira ça veut dire qu’elle est toujours là, quelque part, même hors d’accès. Forcément, non ? C’est qu’elle est vivante. Cette pensée ravive en lui un torrent d’espoir dont il ignore s’il ne va pas finir par lui causer plus de mal que de bien. Tout ceci lui semble encore trop fantasque, presque irréel. Il a besoin que Laz se pointe maintenant. Laz qu’il n’a pas vu depuis des années. Laz dont il a ouvertement ignoré la dernière missive et l’ordre (car il était quasiment question de ça à l’époque) de fuir. Ça aurait été plus facile alors, effectivement, de fuir. Sauf que c’était aussi impossible. Mira venait de perdre sa petite soeur et la mort de la benjamine Martillo avait rendue tout retrait du combat impossible. Au contraire, c’est ce moment déterminant qui avait précipité Tommy au coeur de la guerre.

Parfois, quoique de moins en moins au fil du temps, il repense à Laz. Il pense aussi à ce qui aurait pu se produire s’il l’avait écouté et s’il était parvenu à convaincre Mira d’en faire autant. La mort d’Inès n’aurait pas été vengée, mais l’a-t-elle seulement été ? Peut-être que tout ceci est vain. Peut-être que Tommy n’a fait que perdre depuis le moment où il a choisi d’intégrer la résistance. Ça en a tout l’air à l’éclairage de ce jour en tout cas. Inès. Nate. Mira. Même Dwight, d’une certaine façon. Quel carnage.
Peut-être que partant de là, Tommy devrait partir dès maintenant. C’est plus ou moins le conseil que Mira lui a donné la dernière fois qu’il l’a vue, après tout. Il serait peut-être de bon goût qu’il écoute pour une fois ce qu’on lui intime de faire. Sauf qu’il ne peut pas. Il ne peut pas car Mira est peut-être en vie (elle l’est forcément, sinon sa présence dans cet appart n’a pas de sens). Et quand bien même ce ne serait qu’un leurre, il ne peut pas partir. Il ne peut pas juste fuir l’Angleterre et rejoindre ses parents, retrouver tout du moins un abris. Il ne pourrait plus se regarder en face à partir de là et c’est une consolation sur laquelle il refuse de tirer un trait. Il se flagelle volontiers, Tommy, mais au moins parvient-il encore à se poster devant un miroir sans être pris d’une envie vorace de précipiter son poing à la rencontre du verre. Ce luxe, il ne peut pas s’en priver.
Non. Fuir n’a jamais constitué une vraie option pour lui. Pas plus hier qu’aujourd’hui et pas davantage non plus demain. Si les sbires du Lord ne finissent pas par avoir sa peau, c’est son obstination à toute épreuve qui finira par le tuer à petit feu.

Il ne saurait dire combien de temps s’écoule avant qu’un poing ne rebondisse contre la porte. Tout englué qu’il s’est retrouvé dans le fil de ses pensées, Tommy sursaute, manque de peu de lâcher son verre. Quelques gouttes de whisky tombent sur le parquet mais il ne s’en formalise pas. Il descend de son perchoir, repose son verre, et tâche d’ignorer l’appréhension qui bourdonne en lui en traversant la distance qui le sépare de la porte. La voix de Laz lui parviens, un peu étouffée par le battant. Ravalant tant bien que mal la boule logée dans sa gorge, Tommy déverrouille d’une main le mécanisme de la porte avant de l’ouvrir sur un visage que les années n’ont pas suffit à gommer de sa mémoire. Faut dire que, ce même visage, il l’a vu autant si ce n’est plus encore que celui de Mira lors de leurs années d’école (une période qui lui paraît soudain si lointaine qu’il ne peut même plus la chatouiller du bout du doigt). « Hey » qu’il lâche sa voix trahissant sa fatigue. Il se décale dans l’embrasure de la porte histoire de le laisser entrer avant de re-verrouiller derrière lui. Une fois que c’est chose faite et qu’ils sont enfermés, Tommy se retourne vers son ami. Il n’est pas certain de ce qu’il est sensé faire. Lui donner une accolade, peut-être. C’est peut-être ce que Mira ferait si les rôles étaient inversés, si c’était lui qui avait disparu et elle qui se trouvait dans cet appart avec Laz. Tommy, lui, n’étreins pas son ami. Il croise ses bras sur son torse, son expression ni offensive ni véritablement amène. Poudlard est loin derrière eux et il suspecte que le Laz qui lui fait face n’a plus grand chose à voir avec celui dont il garde le souvenir. Il est différent, évidemment, et Tommy l’est tout autant. Les versions d’eux conservées en mémoire par l’autre sont archivées, dépassées. « It’s weird to see you again. » Une honnêteté pure à laquelle il s’abandonne finalement. Histoire de ne pas rester planter bêtement devant la porte, Boom se remet en marche, allant récupérer son verre sur le comptoir de la cuisine. Se faisant il présente son dos à Laz, ne se retournant vers lui qu’au bout de quelques instants, accoudé au bar, après avoir ingéré une nouvelle gorgée de whisky. « Tell me about Mira. That's the only reason I'm here. » Il ne s’encombre pas de politesses ou autres marques de courtoisies. How are you ? What's up ? Are you living your best life with your friends death-eaters ? Bon, il n’en sait rien pour ce qui est de si Laz a lui-même pris la marque, mais il le sait libre et ayant placé ses pions du côté adverse. C’est largement suffisant pour attiser l’amertume qu’il éprouve machinalement.
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(octobre 2003) Le silence se répand dans la pièce. Une traînée de poudre autour d’eux, pesante, épaisse comme une dalle. Des années de non dits brisées par des retrouvailles impromptues. Lazarus ne l’aurait jamais cru. Le torse se gonfle alors qu’il se déplace près de Tommy. Comme pour se donner du courage dans ce mutisme insoutenable. La tâche est plus alambiquée encore qu’il ne l’imaginait. La blessure laissée par son départ est encore béante. Il imaginait qu’il comprendrait. Qu’il saurait qu’il n’a pas eu le choix. À la place une froideur particulière l’accueil. Une douche froide qui le perturbe lui, l’imperturbable. Il suffit de la défiance de celui qu’il considérait autrefois comme son meilleur ami pour lui faire perdre tous ses moyens. Myocarde tambourinant dans sa cage thoracique, il prend à nouveau une profonde inspiration, aspirant l’éther une dernière fois pour retrouver son calme. Il n’est pas venu jusqu’ici pour ça, songe-t-il en levant les iris argentés en direction du sorcier. Osant enfin soutenir son regard azuré, une flamme s’embrase dans le coin de son œil, automatisme qu’il ne peut contenir. C’est bel et bien lui. Changé et à la fois si similaire au garçon qu’il a connu. Tommy, Tommy, Tommy. Comme une litanie chargée d’adolescence qui les appelle l’un vers l’autre, désuète, évanouie dans la voûte céleste du temps. S’il ne dit rien, il est pris d’une myriade d’émotions. Nostalgie, admiration et affection tournoient dans son cervelet en concert. L’examinant sans un mot, Karkaroff est mû d’un désir profond de l’enlacer, mais il ne fait rien.

Cherchant ses mots, le russe se tient droit comme il le fait, les traits brusquement impassibles. Seules ses opales traduisent le malaise qui l’habite. Spectre d’une culpabilité naissante et ô combien pesante sur ses épaules atlasiennnes. It is, souligne-t-il d’une verve douce, l’accent dont il n’est jamais parvenu à se débarrasser faisant sonner les consonnes sous ses dents. Ses orbes gravitent autour de Tommy, l'observant comme au premier jour. Il semble différent, tous deux le sont. Can I take a sit? demande-t-il poliment. Il attend sa réaction avant de pouvoir s'exécuter. Il en a bien besoin, de s’asseoir. I'm both glad and unsettled to see you, especially after all this time. Il marque une pause. I am here for Mira, too, ajoute-t-il, ne perdant pas le nord non plus. Ceci dit, il ne peut prétendre qu’il ne de passe rien. Que ce sont de vulgaires étrangers. Before we begin, I cannot pretend we're strangers, Tommy. I know we haven't had the same experience, the three of us. I'm sorry you've had to face this war, à ces mots sa voix se brise. Foutus mangemorts et leurs parades mortifères. I wanted to protect you and I failed. My own father had just been killed before my eyes, I was surrounded by my siblings. I didn't have such thing as a choice, if not to perhaps face death, l'aveu lui déborde des lèvres. Le peine plus qu’il ne peut l’exprimer. I’m delighted to see you alive. Mira and you are just as stubborn as I remember.
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Il sent le regard de Lazarus sur lui. Rien de bien anormal là-dedans. Tommy le regarde aussi. Ils se jaugent l’un l’autre, comme pour dresser un inventaire de tous les changements opérés au cours des dernières années. C’est un peu pénible, du moins ça l’est pour Tommy. Peut-être que le problème viens de lui. Il conviendrait peut-être qu’il ressente une forme de satisfaction à l’idée de retrouver un vieil ami mais peut-il seulement percevoir encore Laz ainsi ? Dans certains aspects il a l’impression de se trouver en présence d’un inconnu.

Il presse Laz de lui parler de Mira, d’aller droit au but. Pas la meilleure des entrées en matière, mais il n’a pas l’intention de dissimuler ses intentions. Aussi rude que celle-ci puisse être, il ne fait là qu’énoncer la vérité. Il ne se trouve pas entre ces murs pour s’abandonner à des espèces de retrouvailles fraternelles. Tout ce qu’il veut c’est se voir assurer que Mira va bien (ou du moins qu’elle vit toujours) et qu’il y a encore une chance. Qu’il existe une chose que Tommy puisse faire pour venir en aide à son amie après avoir échoué à la sauver la dernière fois. Il se contrefiche de se mettre en danger, de s’aventurer dans une aventure déraisonnable qui a de fortes chances de le mener à sa perte et d’amputer ses parents d’un nouvel fils et Chérie et Dwight d’un nouveau frère. Il n’est capable de penser qu’à Mira.

Il ne répond pas quand Lazarus lui demande s’il peut s’asseoir. Ce n’est de toute façon pas comme si son vieil ami de Poudlard lui réclamait là une véritable autorisation, non ? C’est une question réthorique, qui n’exige pas de réponse, et Tommy n’en fournit donc pas. Malgré tout, devant l’hésitation de son ami qui guette son approbation du regard, il ravale un soupire et finit par acquiescer d’un léger signe de la tête. Tommy lui ne s’assoie pas, du moins pas encore. Il se campe sur ses jambes et écoute Laz, la prise de sa main resserrée sur son verre.

Son surnom, Boom, écopé au cours de ses années d’école, Tommy n’a jamais eut l’impression de l’avoir jamais aussi bien porté qu’en cet instant. Si l’explosion n’a pas encore eut lieu et qu’il parviens encore à conserver un calme apparent, il se sent extrêmement fébrile. L’attente est en train de le mettre progressivement à l’agonie. Il se retiens malgré tout encore de pousser plus fortement Laz à la confidence. Faudrait pas qu’il l’amène à se braquer non plus, ce serait la pire chose à faire. Il laisse donc Lazarus s’exprimer, non sur Mira spécifique mais sur eux deux, ou eux trois.

Lorsque la voix de son ami se brise en évoquant la guerre, le masque empreins de sévérité auquel Tommy peine à dérober ses traits se fêle un peu. Laz évoque sa propre culpabilité, son regret de ne pas être parvenu à le protéger, à le soustraire à cette guerre. Les soustraire. Mira et lui. Tommy l’écoute lui dresser le triste récit de sa situation familiale de l’époque où tout a basculé. La mort de son père. La pression de son entourage, de sa fratrie. Une absence de choix d’alors, si ce n’est celui de mourir. Une partie de Tommy, saturée d’ombres et de rancune, est tentée de rétorquer à Laz qu’il y avait d’autres options. Qu’il aurait pu trouver le moyen de fuir, de les retrouver. Qu’il jouissait d’autres alternatives, aussi ardues ou déraisonnables qu’elles aient pu sembler sur le moment. Il s’en retiens malgré tout.

Il n’arrive pas à sourire, même un peu, quand son ami déclare que Mira et lui sont toujours aussi têtes de mule que dans le passé. Il fait malgré tout un pas distant vers Laz en prenant place dans le fauteuil qui fait face à son ami. Il descend une petite gorgée de whisky, songe vaguement qu’il devrait en proposer en interlocuteur, avant de rouvrir la bouche pour s’exprimer. « We didn't feel like we had a choice either when it all fell apart. After Mira's sister died ... It became unbearable to run away after that, to let Ines' death go unpunished. » Est-ce qu’ils ont vraiment vengé Ines en restant malgré tout ? Est-ce que les années écoulées ont fait jusqu’ici une différence ? Dans ses pires moments (et ils tendent à s’accumuler ces derniers temps), Tommy ne peut s’empêcher de se laisser rattraper par le constat qu’il emmagasine jusqu’ici bien plus de défaites que de victoires. « Sometimes it seems to me that maybe it was the wrong decision to make. » C’est la première fois qu’il prononce ces mots, qu’il s’abandonne à cet aveux. « That if I had made different choices… » L’émotion lui enroue la voix. S’il avait choisi différemment et s’il était parvenu à convaincre les autres d’en faire autant.. Nate serait toujours vivant. Mira en sécurité. Dwight pas inaccessible, hors de portée. « Just tell me about her. Please. I though she.. Tell me I still got a chance to make it right. » To save her. Il le supplie presque du regard, le confronte sans vergogne à ses grands yeux bleu trop tristes. Il tend la main vers lui, celle qui tiens son verre et le reste de whisky à l’intérieur. Il pourrait aller servir un autre verre pour Laz mais son corps réclame plutôt de lui qu’il reste assis pour entendre la suite.


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