BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 TOTO #1 | Divertissement

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MessageSujet: TOTO #1 | Divertissement    TOTO #1 | Divertissement  EmptySam 18 Mai - 14:13
juin 2000
All dead, all dead All the dreams we had And I wonder why I still live on All dead, all dead And alone I'm spared My sweeter half instead All dead And gone All dead...

À l’extérieur, il fait encore bonne figure. Au Ministère, les employés et collègues Mangemorts se sont habitués à le voir toujours aussi maigre et creusé. Si on début on pensait qu’il s’agissait des séquelles de l’enfermement, après quatre ans on avait fini par croire que c’était tout simplement lui. Pas comme si beaucoup de personnes allaient regarder les anciennes une de Weekly Witch pour procéder à une petite comparaison entre l’Antonin de vingt-six ans et celui de quarante-sept. Pas comme si beaucoup de personnes avaient envie d’aborder un sujet pareil avec le concerné. On imaginait plutôt, les jours où il ne se présentait pas à son bureau, qu’il était parti se prendre des congés à campagne pour terroriser des moldus, tuer des sang de bourbe, brûler des fourmis avec une loupe, n’importe quoi plutôt que de l’imaginer en train de vomir ses tripes, cloué dans un lit, à paniquer brusquement, à appeler Hauata et…
Oui, non, personne n’imaginait ça. Vraiment, à l’extérieur, il passait bien.

Comparé à certains autres camarades, il passerait presque pour un esprit équilibré.

Ce fut au Ministère qu’il entendit parler de la sortie d’Alecto. Qu’elle quittait enfin l’Institut. C’était le genre de conversation charmante à avoir avec un copain autour d’un petit café. « Moi je pense qu’ils auraient dû la garder encore un peu.Wow, je suis sûr que les médicomages seront ravis que tu leur fasses part de ton avis. » Il lança un sale regard à Antonin, avant de grommeler qu’on avait pas besoin d’un diplôme de guérisseur pour savoir qu’elle avait un grain, la Carrow. Antonin roula des yeux, devant son café qu’il osait à peine boire — de peur de tout devoir rendre quelques secondes plus tard. « Celui qui avait un grain, si tu veux mon avis, c’était Amycus. Paix à son âme.Au moins Amycus était marrant. La Alecto, c’est une vraie frigide. J’ai entendu dire qu’elle avait complètement pété les plombs ; genre qu’à l’Institut ils avaient dû l’attacher à son lit. » Antonin ne fit que hausser les sourcils, en acquiesçant avec une moue vaguement impressionnée. « Même que ses yeux se révulsent, et qu’elle crie si fort que les verres se brisent.Ah ouais, la vache, pas top.T’as vu ? Non moi je dis qu’ils auraient dû la garder. En plus la lâcher en juin, pour la mort de son frère… elle va nous brûler Londres ou se jeter dans la Tamise.J’avoue, pas cool.Voilà. Non mais et en plus… Hey Antonin, tu le bois ton café où c’est une stratégie pour faire durer ta pause plus longtemps ? » Comme s’il avait besoin d’excuses pour faire traîner ses pauses. Le département pouvait bien tourner sans lui ou bien se caler à son rythme. Il haussa les épaules et but d’une traite le café serré qui avait fini par refroidir.
Grave erreur, il pouvait sentir déjà son estomac se tordre.
Plus jamais de café, se répéta-t-il pour la sixième fois en un mois.

Au moins les longues minutes passées à transpirer et à gerber au-dessus d’une bassine lui donnèrent un peu de temps pour réfléchir à Alecto. Ouais, il aimait bien penser à ses potes en vomissant, c’était souvent cathartique.
Le soir, il resta au Ministère, à regarder les prochaines programmations de matches en se demandant s’il pouvait inviter Alecto à passer une soirée au Quidditch, pour la distraire quelques temps. Mais il était incapable de se souvenir si oui ou non la jumelle Carrow appréciait ça. Il procéda alors à une petite liste des centres d’intérêt d’Alecto.
Râler. Grogner. Clasher. Tuer. Être avec Amycus. Clasher Amycus. Grogner contre Amycus.
C’était restreint.

Antonin, pourtant, quand il s’agissait d’une camarade, pouvait se donner à fond. Plaisir d’offrir, comme on dit.
Et une sorte de compassion le poussait à comprendre d’une certaine façon ce qu’elle pouvait ressentir, à peine sortie d’un endroit où on l’avait maintenu enfermée plusieurs années.
Le jour de la mort d’Amycus, il s’était fait beau — c’est-à-dire qu’il avait fait particulièrement attention à sembler entier. Et c’est souriant qu’il se présenta chez Alecto, en milieu de soirée, alors que le soleil de juin commençait à se coucher : « Wow, tu verrais ta tête ! » C’était presqu’une blague, entre eux deux, cette remarque. « Clairement t’as pas autant bronzé là-bas que sur la côte d’Azur, girl. Ils te nourrissaient au moins ? » Puis, d’une voix un peu plus grave : « Allez, je me doute que ça doit pas être la soirée du siècle pour toi. Je t’emmène en sortie. Ça te fera du bien, au lieu de te morfondre là. »
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MessageSujet: Re: TOTO #1 | Divertissement    TOTO #1 | Divertissement  EmptySam 1 Juin - 13:27
juin 2000
All dead, all dead All the dreams we had And I wonder why I still live on All dead, all dead And alone I'm spared My sweeter half instead All dead And gone All dead...

Quand Alecto s'est levé ce matin, Amabella était là. Elle préparait le petit-déjeuner. « Comment tu te sens aujourd'hui ? » elle lui a demandé d'une voix douce. Alecto n'a pas tout de suite compris pourquoi elle parlait sur un ton aussi mièvre et précautionneux. Et puis ça lui est revenu tout d'un coup.
Amycus est mort il y a quatre ans.
En suite elle n'a plus pensé qu'à cela, toute la journée.
Amycus est mort il y a quatre ans.
Elle ne s'en rappelle pas. Et il y a quelque chose de profondément triste à cette pensée; de profondément dérangeant, aussi. Elle devrait ce souvenir. Elle tourner et retourne cette pensée dans sa tête, toute la journée. Elle essaie de se rappeler, elle cherche, cherche, cherche; jusqu'au fond de sa mémoire, mais il n'y a rien.

Amycus est mort il y a quatre ans et Alecto ne s'en souviendra plus jamais. « Tu as oublié ? » Lui demande le portrait d'Amycus installé dans le bureau. Il a un ricanement. « Moi aussi. » Elle reste un moment avec lui. Il parle, parle, parle. Il lui raconte des choses qu'elle oublie presque immédiatement, mais peu importe. Elle sent que quelque chose qu'elle ne peut pas mesurer s'apaise, quelque part. Quand elle finit par le laisser, elle se sent étrangement mieux.

Mais la journée est longue au manoir Carrow. Sa mère semble errer dans la maison plus qu'a son habitude; sa soeur surgit de nulle part, refusant de la laisser un moment seule. On lui lance des coups d'oeil discrets, on échange des regards après son passage et on pèse chacun de ses mots avant de les prononcer. Alecto sait ce qu'ils font tous : ils attendent qu'elle craque, qu'elle tombe, qu'elle deviennent folle à nouveau. Elle sait bien que personne n'y croit à cette guérison. Comment pourrait-on guérir de la perte d'un jumeau ? Elle ne rechutera pas. Elle ne leur fera pas ce plaisir. Elle est guérie et elle retrouvera bientôt sa place aux côtés du Lord; et il faudra bien qu'ils s'y fassent, tous autant qu'il sont.

Ils sont tous attablés en silence quand la cloche de la porte d'entrée sonne. L'une de ses nièces se lève pour aller ouvrir, sur un regard de sa grand-mère, mais Alecto l'arrête d'un geste. « Ne bouge pas. Je m'en occupe. » Tout pour sortir de cette pièce à l'ambiance nauséabonde. Elle quitte la table, sous le regard perplexe du frère et de la sœur qui lui reste; puisque sa mère, elle, ne la regarde plus.

Elle ne s'attend pas à voir Antonin Dolohov sur le palier. Peut-être parce que depuis qu'elle est sortie de la clinique elle n'a pas reçu la visite d'un seul de ses anciens camarades Death Eater. Elle en a conclu qu'eux aussi, tout comme sa famille, ne croyaient pas à son rétablissement; elle s'en moque, ils verront bien. « Wow, tu verrais ta tête ! » Elle le regarde un peu perplexe. C'est un vieille plaisanterie, cette remarque. On dirait qu'ils se sont croisés la veille. « Clairement t’as pas autant bronzé là-bas que sur la côte d’Azur, girl. Ils te nourrissaient au moins ? » « Et toi t'es encore pus maigre que quand t'es sortie de prison. Le régime détraqueur te manque, c'est ça ? » Elle lance à son tour en croisant les bras sur sa poitrine, l'ombre d'un sourire au coin des lèvres. « Qu'est ce que tu fais ici ? » Elle demande, intriguée. C'est vrai qu'il a vraiment mauvaise mine. Il est loin le prix du sourire le plus charmeur 84. « Allez, je me doute que ça doit pas être la soirée du siècle pour toi. Je t’emmène en sortie. Ça te fera du bien, au lieu de te morfondre là. » Il répond. Elle hausse les sourcils. « Je ne me mor- » « Alecto ? » l'interrompt la voix de sa soeur dans le couloir. Elle jette un coup d'oeil derrière son épaule. « Une minute ! » Elle lance à son tour en direction du salon. Puis elle attrape une cape légère accrochée au porte-manteau près de la porte. « Je ne me morfonds pas ! » Elle reprend à l'adresse d'Antonin en fermant la porte derrière elle.

Elle à l'impression d'avoir seize ans, c'est d'un ridicule affligeant. Il se fait surement la même remarque. « Et épargne-moi tes sarcasmes », elle ajoute, anticipant la moquerie qui est très probablement déjà entrain de germer dans l'esprit d'Antonin. Ele attachant la cape autour de son cou en descendant les marches du Perón. « Je ne sait pas où tu veux m'emmener, mais je te prierais de te dépêcher avant que cette bande de vautours qui me sert de famille ne débarque. » Elle lance en tendant une main pour attraper son bras. Elle n'a pas la moindre idée de ce qu'Antonin a derrière la tête, mais, quel que soit son plan, ce sera toujours mieux que de passer un instant de plus dans cette maison. Elle en a assez de penser à la mort d'Amycus. Elle en a assez de chercher sans jamais se rappeler.
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MessageSujet: Re: TOTO #1 | Divertissement    TOTO #1 | Divertissement  EmptyJeu 11 Juil - 22:20
juin 2000
All dead, all dead All the dreams we had And I wonder why I still live on All dead, all dead And alone I'm spared My sweeter half instead All dead And gone All dead...

Ah, sa petite Alecto. Toujours si délicate, douce, adorable. Quand elle l’envoie bouler à propos de sa silhouette sans doute trop maigrichonne, il haussa un sourcil en souriant : « Ah non mais tu rigoles, tu rigoles, mais c’est cinq étoiles là-bas. Et on dit que la France c’est le pays de la gastronomie ? Arnaque. » Puis tout de suite à se défendre, comme quoi elle ne se mor- elle ne parvient même pas à articuler entièrement son mensonge, qu’on l’appelle déjà à l’intérieur. Antonin est rayonnant, prêt à faire face à la famille Carrow au complet (enfin, presqu’au complet, haha) pour pouvoir plaider la cause d’Alecto. Mais la camarade lui évite cela (lui qui aime tant avoir son public…) se contente de choper une cape et de claquer la porte.
La petite fugue. Pas celle de Bach cependant.
Et cette fois, elle réitère. Elle ne se morfond pas. « Mais oui, mais oui. Tu as l’air au top de ta forme. C’est moi qui suis mauvaise langue. » Ils descendent les marches du perron, et il a vraiment l’impression d’être redevenu un jeune ado qui, pendant les vacances, allait jeter des cailloux aux volets d’une jolie nana, pour l’emmener dans les bois.

Il n’a cependant pas le temps de faire la moindre remarque, elle lui coupe l’herbe sous le pied. « Ah, je vois qu’on ne t’a pas pris ton humour quand on t’a lobotomisé là-bas. C’est ce qui compte, après tout. » Puis, en s’éloignant de la baraque, elle met sa cape, s’abandonne à ses lubies tout en le mettant en garde : « Ça va, je n’ai pas peur des vautours. Mais je doute qu’ils essayent de se foutre sur notre route. » En effet, ils étaient sensés être un peu plus intelligents que ça : on ne se mettait pas sur le chemin d’Antonin. Encore moins s’il était accompagné d’une camarade comme Alecto.
Certaines personnes allaient d’ailleurs faire les frais de ce duo cette nuit.
« Je t’emmène en ville. Pour t’amuser un peu. Je pense que tu n’avais pas trop l’occasion de faire la fiesta là où t’étais. » Il s’empare de son bras, sans mettre trop de force dans sa main qui, de toute manière, n’en avait pas des masses — les muscles qui tremblent, qui lâchent et qui s’ankylosent ça commençait à faire lourd. « Bon, ce sera une fiesta cosy, que toi et moi. J’ai bien voulu invité d’autres copains, mais tu me croiras ou non, ils n’ont pas voulu venir. En vrai, j’ai l’impression qu’il y en a beaucoup à qui tu fous les jetons. » Parce que ce n’était certainement pas lui qui faisait peur, il était trop jovial pour ça. « Tu te prépares, j’ai une tendance à tanguer à l’arrivée, » met-il en garde, avant de transplaner ; vrai qu’il tanguait un peu, c’était parce que son oreille interne était bousillée, ça. Ça le niquait bien, dans la vie de tous les jours. Mais heureusement il avait un peu préparé le terrain, et ils ne terminèrent pas le trajet couchés dans les poubelles publiques.

Ils étaient dans une rue pavillonnaire calme de Londres. La rue était vide, en dehors des voitures bien lavées garées sur les trottoirs. « Alors c’est pas Oxford Street, mais je crois me souvenir que t’es pas une fan de shopping. Bon, j’ai loupé mon arrivée de quelques mètres, c’est là-bas. » Il lui montre une maison à la façade un peu plus claire que celles autour. Ils commencèrent à marcher dans cette direction : ils pourraient presque passer pour un couple classique de moldus qui rentraient de leur promenade du soir. Il poussa un soupir satisfait, eut un petit rire : « Ma petite Alecto, ce qu’on raconte sur toi au Ministère ! J’en ai un qui m’a dit que tu brisais les verres rien qu’avec tes cris. Vachement stylé. Moi quand je crie, je donne juste envie à Hauata de me foutre une baffe. » Il rit, lui donne une légère tape dans le dos.
Il n’en faisait pas trop pour tenter de la mettre à l’aise, il était toujours comme ça Antonin. Même en prison, il était comme ça. Rien ne l’arrête (sauf Hauata, quand il lui fait des coups de traître) (haha).
« C’est la famille Powell qui habite là. Un papa, une maman, deux enfants. Je te jure, un vrai cliché, ils demandent presqu’à ce qu’on vienne les massacrer. » Son sourire s’élargit. « Je te laisse l’honneur de frapper à la porte ? Je me disais qu’ensuite on pourrait se prendre un thé, vous aimez ça les anglais, hein ? Et ils doivent avoir des gâteaux dans les placards ici. » Une soirée sympa quoi.

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MessageSujet: Re: TOTO #1 | Divertissement    TOTO #1 | Divertissement  EmptyLun 5 Aoû - 16:58
juin 2000
All dead, all dead All the dreams we had And I wonder why I still live on All dead, all dead And alone I'm spared My sweeter half instead All dead And gone All dead...



Bon sang, qu'est-ce qu'il parle le Dolohov. À croire qu'il essaie de rattraper toutes ses années à Azkaban, où il a dû se faire la conversation à lui même - où peut-être à ses détraqueurs ? Il y a quelque chose d'assez affligent à cette idée, cependant, Alecto peut comprendre, elle aussi s'est surement beaucoup parlé à elle-même au cours des dernières années. À elle-même et à Amycus. Amycuse est mort il y a quatre ans. Alecto ne dit rien. Antonin transplane.

La rue dans laquelle il les fait atterrir est d'une banalité affligeante. Le genre de quartier typique où vivent des petites familles de moldus prétendument riches qui se prennent pour des gens importants. Alecto commence à voir le plan de Dolohov se dessiner, quand il indique la maison. Ils se mettent en route pendant qu'il continue de déblatérer. Elle ne l'écoute qu'à moitié. « Ma petite Alecto, ce qu’on raconte sur toi au Ministère ! J’en ai un qui m’a dit que tu brisais les verres rien qu’avec tes cris. Vachement stylé. Moi quand je crie, je donne juste envie à Hauata de me foutre une baffe. » De fait elle en avait brisé des choses, et aussi poussés des cris. « Ah oui ? Présente-le-moi et je lui ferais une démonstration. » Elle répond en avançant vers la maison. « Ou peut-être que je devrais m’entraîner sur leur fenêtre ? » Elle suggère avec un large mouvement de la main pour désigner la maison. « À qui est-ce qu'on rend visite, dis-moi ? » . « C’est la famille Powell qui habite là. Un papa, une maman, deux enfants. Je te jure, un vrai cliché, ils demandent presqu’à ce qu’on vienne les massacrer. » Antonin a l'air plus heureux qu'un gamin qui entre chez Honeydukes pour la première fois. « Je te laisse l’honneur de frapper à la porte ? Je me disais qu’ensuite on pourrait se prendre un thé, vous aimez ça les anglais, hein ? Et ils doivent avoir des gâteaux dans les placards ici. » « C'est trop aimable de ta part Antonin. » elle dit en s’avancent vers la porte.

Alors c'est ça, la surprise qu'il lui réserve pour l'anniversaire de mort d'Amycus ? Une petite famille à décimer. Antonin la connait bien, il faut le reconnaître. Elle lève la main au-dessus du battant de la porte et frappe trois coups secs, puis elle recule d'un pas. C'est une petite maison proprette aux murs bien blancs. Ça lui rappelle les murs blancs de l'Institute Psychomagique. Elle n'aime pas cela. Elle n'est sortie que depuis quelque semaine pourtant, il lui semble que tout la ramène à cet endroit, à cette période. Alecto décide que c'est la dernière fois. Quand ils repartiront, les murs des Powells ne seront plus blancs et plus personne ne doutera qu'elle est bel et bien de retour. C'est bien pour cela qu'Antonin l'a emmené non ?

Quand la porte s'ouvre sur une Mrs Powell aux cheveux bruns parfaitement brushés et aux boucles d'oreilles en perle, Alecto est prête. Elle est sûre. « Bonsoir ? » Demande la moldu, hésitante. Alors Alecto lui sert son plus beau sourire et s'avance d'un pas. « Bonsoir Mrs. Powell ! Je suis Alecto Carrow, enchantée. Je vous explique: aujourd'hui c'est l'anniversaire de mort de mon frère jumeau, et mon ami, Antonin Dolohov ici présent, s'est proposé de me faire sortir pour me changer les idées. N'est-ce pas adorable de sa part ? » Elle sort sa baguette. « Sachez, madame, que cela n'a rien de personnel. Mais dites-moi, auriez-vous du thé ?»

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MessageSujet: Re: TOTO #1 | Divertissement    TOTO #1 | Divertissement  EmptyLun 19 Aoû - 18:25
juin 2000
All dead, all dead All the dreams we had And I wonder why I still live on All dead, all dead And alone I'm spared My sweeter half instead All dead And gone All dead...

S’il y avait un jeu auquel Antonin était d’une nullité affligeante, c’était bien le roi du silence. Non, il faut qu’il parle, et qu’il parle. Et quand il ne parlait pas, il fallait qu’il signe. Et s’il ne faisait ni l’un, ni l’autre, c’est qu’il jaugeait son interlocuteur du regard, et s’apprêtait très certainement à faire monter la pression, d’une façon ou d’une autre. De fait les silences d’Antonin Dolohov étaient — et à raison — bien plus craint que ses palabres. Généreusement, il se taisait de temps à autres pour laisser à ses interlocuteurs le temps de s’exprimer à leur tour. Ce n’était pas pour rien qu’on lui avait collé un micro dans les mains et qu’il avait eu un putain de succès.
En plus, Alecto n’était pas le genre de personne avec qui il était tendu. Il pouvait, d’ailleurs, difficilement s’imaginer comment on pouvait être tendu face à cette femme : une crème vraiment. Après, Antonin n’était pas le genre de personne à être troublé, mal à l’aise, ou tendu. Et Alecto était une amie, une camarade. « C’est trop aimable de ta part Antonin.Mais je t’en prie ! » Plaisir d’offrir, vraiment, ça pourrait être son mot d’ordre.

Comme dit, il lui laisse l’honneur de frapper, un peu en retrait il regarde la maîtresse de maison ouvrir la porte — aussi classique que son nom de famille et son nombre d’enfant. Elle lance un regard à Alecto, puis à Antonin, avec un léger agacement sur la face. Antonin passait étrangement encore moins bien avec les moldus qu’avec les sorciers. Il en avait entendu un, une fois, lui faire une remarque comme quoi il devrait retourner dans son pays.
Ouh. Il avait même fait gerber Evan ce jour-là.
Alecto fait un pas en avant, et là, pour le coup, elle devient un peu bavarde à son tour. Ah, il la préférait comme ça. En forme, charmante comme à son habitude. À dire que lui, Antonin, était adorable — le tableau parfait pour une soirée parfaite aux yeux du Mangemort. Quand elle sort sa baguette, lui-même baisse la main droite, et sent sa baguette glisser dans sa paume, avant de la suivre sur le palier. La dame se poussait, la bouche ouverte, à laisser passer les intrus tout en tentant de les renvoyer : « Mais vous… vous… enfin sortez ! Nous ne… » Antonin se glisser un peu sur le côté, se rapproche de la femme et dans un mouvement bien habituel vient coincer la pointe de sa baguette contre le creux de sa gorge, non loin d’une artère : « Vous n’avez peut-être pas entendu, madame, mais mon amie vous a demandé si vous aviez du thé. »

La moldue ne savait pas ce que c’était qu’une baguette, et dans sa carrière de Mangemort, Antonin a été, plusieurs fois, confronté à des scènes un peu humiliantes dans lesquelles il faisait face à des moldus qui, clairement, avaient autre choses à foutre que d’avoir peur d’un morceau de bois dans la main d’un jeune homme un peu trop expansif. Lui et les copains s’étaient longtemps rappelé de la fois où un vieux moldu avait sorti un flingue (ce qui ne les avaient guère effrayés, eux, incapable de savoir à quoi servait l’objet) et, malgré les trois baguettes tournées vers lui, tiré dans le tas. Antonin s’était pris la balle dans l’épaule. Ils avaient bien rigolé. (Hauata avait beaucoup moins ri, lui, quand il avait retrouvé un Antonin incapable de bouger son bras de baguette). Depuis ce jour, un peu gênant quoique drôle, Antonin mettait un point d’honneur à faire comprendre aux gens non magique que ce bout de bois est dangereux. L’appuyer sur la carotide avait souvent ce doux effet. Madame Powell eut un cri. Tenta de reculer, mais Antonin l’attrapa par le bras, l’empêcha de faire un pas. Lui ne faisait pas parti de ces sang-pur un peu trop collet-monté qui ne voulait pas toucher la racaille moldu, il y allait franco. « Je… je ne sais pas ce que…Vous en savez pas si vous avez du thé ? Encore heureux que nous sommes là pour mettre les choses en ordre alors. Merlin… c’est quoi qu’on entend ? » Ce qu’on entendait, depuis le salon, c’était le match de foot de la soirée. Puis la voix du mari, soudain : « Chérie, c’est qui ? » La baguette d’Antonin s’enfonça un peu plus dans sa peau, il pouvait sentir le sang battre contre le bois : « Dis-lui que des amis sont passés pour un thé. Maintenant. » Elle parut hésiter, avant de bafouiller, d’une voix un peu trop aiguë : « … Des amis, chéri. Pour prendre le thé.Le thé ? Un soir de match ? » Le bruit de la télé se coupa, soudain, puis des bruits de pas vers le vestibule, et Antonin fit une révérence en direction d’Alecto, sans lâcher la bonne femme : « Je t’en prie, Alecto. C’est vrai qu’avant on te laissait rarement ouvrir la danse, on était vraiment des petits cons hein ? »
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