random encounter (isobel)

Elle a eu le temps de bosser ça, la cuisine magique à l'époque de Hogwarts. Quand fallait absolument constamment trouver une bonne raison de ne pas faire ses devoirs. Ce concentrer sur un truc pour les repousser, les mettre de côté encore quelques heures. Et de s'occuper sur autre chose pour éviter de penser aux questions un peu trop complexes telles que "que vais-je faire quand je serai adulte" ou encore "qu'est-ce qui m'intéresse dans la vie". Alors si elle était pas bien douée dans les matières enseignées à l'école, elle a par contre bien travaillé dans un paquet de domaines hors-curriculum. Pas forcément tous aussi utiles que la cuisine, généralement ses intérêts la poussaient plus vers des activités peu pertinentes. Les meilleures. Ce qu'il y avait de pratique avec l'art culinaire, ça impliquait tout un tas de longues minutes à éviter les tâches fâcheuses. D'abord, obligées de piquer des vivres dans les cuisines. Jamais bien difficile, mais c'est déjà du temps de dépensé à s'amuser plutôt qu'à étudier. Ensuite enchanter le tout pour arriver à un résultat mangeable. Là par contre, on arrive sur du chaud. Y'en a eu un grand nombre, d'échecs complets, de viande carbonisée, de pâtisseries gonflées jusqu'à l'explosion, de divers autres accidents impliquant bien trop souvent du feu.

Lors de ses aventures à travers le monde, ce fut pas un talent négligeable. Être capable d'improviser un casse-dalle en milieu hanté, un pique-nique en ruine maudite. Bon ça n'a pas que du positif. Ca force les lecteurs à supporter de longues descriptions du plat confectionné ce midi dans les bouquins les plus biographiques. Une capacité qui se révélera cependant encore plus utile chez l'ordre. Coincée dans une planque, semi-membre non-officielle, impossible de lui donner des missions. De lui faire confiance avec la moindre information. Alors les tâches ménagères sont devenues son quotidien, le support total pour les vrais membres des phénix. Elle s'en plaint pas, n'est plus (entièrement) la gamine d'hogwarts cherchant à tout prix à éviter de faire ce qu'on lui demandait. Maintenant elle participe avec plaisir. Et surtout, faut bien qu'elle fasse preuve de bonne volonté pour réintégrer l'équipe.

Elle appliquait divers coups de baguette sur une large marmite pour terminer son œuvre. A vu de nez comme toujours, on l'a bien expliqué, Parvati n'a aucune connaissance académique pour tous ces trucs là, se contente d'improviser avec derrière elle des années d'expérience. Ce qui ne manque pas pour nourrir une armée continuellement affamée. La sorcière goûte rapidement et, jugeant le résultat acceptable, s'accorde une pause. Elle quitte la cuisine bouillonnante, se promène quelques temps dans la planque, pas grand monde aujourd'hui. Ca devrait rappliquer aux heures de pointe, mais pour l'instant, on est sur de la présence minimale. Donc personne à embêter. C'est bien la peine de prendre des pauses si on peut pas ennuyer quelqu'un d'occupé.

Invité Invité

random encounter

@Parvati Patil | Août 2007

Elle a une flemme immense, les rapports ça ne la faisait déjà pas beaucoup rire de base, mais alors là faire des rapports à des gens à qui elle avait approximativement aucune envie d'adresser la parole c'est encore pire. Puis pour ne rien arranger, ne pas avoir de référent permanent depuis des mois ne faisait que lui rappeler un peu plus à chaque fois que la sienne, soit la seule et unique membre de l'Ordre qu'elle ne rechignait jamais à aller voir, même si ce n'était que pour des tâches administratives ennuyantes, était temporairement indisponible pour le job et Izzie de bon matin comme ça, ça lui retournait trop l'estomac. Ne pas y penser, se concentrer sur ce qu'elle a à raconter, pas grand chose de neuf en soit, mais bon elle fait avec, sur l'occlumencie et l'entrainement qu'il ne faut pas qu'elle commence à lâcher sinon ça va devenir dangereux son affaire. Bref, penser à tous sauf à sa femme recluse dans son ancien fief avec aucune idée de qui elle est, ça ne devait pas être si compliqué que ça arès tout. Spoiler alert : si ça l'est, elle n'a jamais été capable de se sortir America de la tête, pas depuis bien trop longtemps en tout cas et aujourd'hui n'est pas le jour qui va faire exception à la règle. Elle est ravie.

Resting bitch face de qualité : on, histoire que personne ne devine qu'elle est à deux doigts d'éclater en sanglots. Ou pas, elle ne pleure pas Isobel, c'est pour les faibles ces bêtises et elle n'est pas faible, puis vraiment ça ruinerait les efforts qu'elle a fait en se maquillant et ça serait dramatique aussi et rien que pour ça il était impensable que la moindre larmes ne s'échappent de ses yeux. Appartement quitté l'air de rien, elle vérifie quatre fois que la porte soit bien verrouillée, presque autant de fois s'il n'y a pas des voisins trop curieux susceptible de l'espionner - on ne peut plus se fier à personne de nos jours, même pas aux petits vieux des beaux quartiers, surtout pas à eux en fait - avant de sortir de l'immeuble. Coups d'œil discrets autour d'elle tout le long du trajet jusqu'à la ruelle glauque qui lui sert de zone de transplanage, franchement au lieu de pondre des lois discriminatoire pour les hybrides et autres impurs le gouvernement pourrait se concentrer sur des problèmes plus importants. Comme, à tout hasard, installer des endroits safe et propres pour transplaner en ville. Nez plissé, elle reste en apnée le temps de visualiser sa destination, fait exprès de ne pas regarder ailleurs que droit devant elle, au cas où elle trouve un cadavre, ou pire un rat, si par malheur elle baisse les yeux et pouf elle disparaît.

Atterrissage gracieux pas loin du lieu de rendez-vous, elle époussette les poussières qui ont élu domicile sur sa chemise, d'aucun diront qu'il n'y a rien et qu'elle psychote, mais elle sait elle que la saleté s'est greffée à elle pendant le trajet. Elle entre dans la planque tout juste à l'heure - on pourrait crier au miracle - et va retrouver son référent temporaire pour lui faire son rapport. Ça ne dure pas longtemps et Isobel quand elle sort du bureau improvisé elle se demande si c'était vraiment la peine de la faire venir jusqu'ici pour ça alors qu'elle aurait pu envoyer un RAS en signaux de fumée, c'est tout aussi efficace et bien moins fastidieux. Parce que maintenant, après avoir été trimballée dans le labyrinthe de couloirs qu'est l'endroit - ce n'est probablement pas réellement le cas, mais pour son sens de l'orientation qui tend vers le néant, si - elle doit retrouver la sortie toute seule, ce que relève de l'impossible. Brune qui tourne dans un nouveau couloir, pas de sortie, flûte, mais une dame, et l'angoisse de finir ses jours coincée ici s'apaise un peu, nickel. Isobel Elle parcourt en deux enjambées la distance qui la sépare de l'autre femme. « Excusez-moi. » Elle interpelle en arrivant à son niveau, regard qui tombe sur le visage de la brune et OMG elle n'aurait pas de savoir vivre elle aurait hurlé. Ok elle n'a pas perdu sa journée finalement. Elle est même trop bien sa journée là, de tous les réfugiés sur lesquels elle aurait pu tomber dans la planque, il faut que ce soit une de ses auteure favorites. Hanlala elle est trop contente Izzie. Léger sourire qui vient étirer les coins de ses lèvres, air tout de suite plus avenant, pas trop non plus elle a des principes et elle ne veut pas avoir l'air d'une fan désespérée. « Pourriez-vous m'indiquer la sortie s'il vous plaît ? » Elle demande. On a pas pensé à lui fournir le plan des lieux, alors forcément elle s'égare. « J'ai beaucoup apprécié lire Gellert Grindelwald. La façon dont vous y exposait ses idées est très rafraîchissante. » Elle ajoute ensuite.

Elle tient toujours son journal, c'est presque devenu inconscient maintenant, elle n'a rien à y écrire, n'y raconte rien d'intéressant, mais continue quasiment tous les soirs. Pour l'aventurière c'était un tantinet légitime de retranscrire les épisodes mouvementés de sa vie. Mais son journal aujourd'hui consiste essentiellement à raconter le quotidien barbant de rebelles endurcis, personne ne voudra jamais publier ça. Que ce soit avec vous-savez-qui au pouvoir ou non. Eventuellement, il pourra servir d'archive pour les chercheurs du futur, les quelques individus qui décideront de se renseigner sur la vie dans une planque quelconque sous le gouvernement mangemort. Ils en apprendront sur la façon dont les planques étaient tenues, sur les menus de la semaine, sur les dramas entre révolutionnaires, sur les vulgaires potins, et sur ce qu'en pense Parvati Patil, du haut de son appartenance encore relative à l'Ordre. Ils en demandant probablement pas autant. Alors forcément, quand quelqu'un la reconnait pour ses écrits déjà publiés, ça la surprend la sorcière. Un autre monde, une autre époque. Dernièrement elle contemple de se mettre à la fiction, c'est un coup à devenir dingue de n'écrire que sur les plats du midi pendant des mois. Et au moins ça pourrait servir tout de suite, aider les membres de la rébellion à s'échapper un peu.

Des réflexions que l'ancienne gryffindor évitait actuellement, se contentant d'observer la femme qui venait de les rapprocher soudainement avant de lui adresser un bref "Excusez-moi." Elle a pas l'habitude de voir des nouvelles tronches, ici c'est toujours les mêmes têtes qui vont et viennent, qui restent quelques jours, disparaissent les autres. "Pourriez-vous m'indiquer la sortie s'il vous plaît ?" C'est louche non ? Pourquoi elle connait pas le chemin ? Peut-être qu'elle a rien à faire ici. En plus elle demande à Parvati, personne lui demande jamais ces infos -en partie parce qu'elle est toujours capable de se perdre dans cette planque après quelques semaines à y vivre, il faudrait des cours de course d'orientation à hogwarts plutôt qu'un château labyrinthique-. Notre héroïne la regarde avec un air suspicieux en réfléchissant à ce qu'elle pourrait bien réponse. Avec d'oublier toutes ces interrogations que son interlocutrice reprend la parole. "J'ai beaucoup apprécié lire Gellert Grindelwald. La façon dont vous y exposait ses idées est très rafraîchissante."

Tout doute qu'elle aurait pu émettre disparait instantanément. Face à la flatterie, un énorme point faible de l'exilée. Elle ne peut s'empêcher de rougir. Quand elle est préparée elle arrive à intervenir, mais là, aussi soudainement, ça la prend comme un sceau de peinture dans la figure. "Ooh merci, c'est facile avec un tel sujet !" Faut qu'elle apprenne à accepter normalement un compliment. "C'est déjà rare que ses idées soient mentionnées, alors de manière pertinente." Puis la sorcière prend enfin le temps de s'arrêter sur celle qui lui cause. Et sur sa question d'origine. "La sortie ! Pas de problème, c'est dans cette direction... Je peux vous accompagner même, j'faisais rien d'important" Elle pointe rapidement l'opposé, avant de lui adresser un sourire en terminant sa phrase. "Je n'vous ai jamais vu ici, vous êtes d'une autre planque ? Je savais pas que le bouquin avait autant tourné ! Si c'est pas trop indiscret, qu'est-ce qui vous a intéressé dedans, à la base ?" Ca fait beaucoup de questions, elle a pas souvent l'occasion de causer lecture dernièrement.

Invité Invité

random encounter

@Parvati Patil | Août 2007

Rendre visite à des inconnus - plutôt des semi-inconnus en l'occurence, mais de son point de vue ça revient au même, ils n'ont pas élevé les cochons ensemble et elle n'a pas prévu de sympathiser plus que nécessaire non plus - pour aller leur raconter des bouts de sa vie, même lorsque c'est pour se rendre un peu utile à la résistance, c'est loin de faire partie de ses activités favorites à Isobel. Ça ne tiendrait qu'à elle, elle enverrait un petit message, mots clés sans même l'effort de faire des phrases complètes, plutôt que de faire le déplacement pour se retrouver face à des personnes qu'elle n'a aucune envie de voir. Mais non, c'est tellement plus simple de l'embêter elle plutôt que de les déranger eux, installés bien tranquillement dans leur planques tout confort (peut-être qu'elle exagère un peu, elle s'en fiche) en oubliant les autres membres de l'organisation qui risquent leur vie dehors, les abandonnant à leurs sorts lorsqu'ils ont le malheur de se foutre un peu dans le pétrin. Elle est encore un peu (beaucoup) en colère contre les gens (tout le monde) qui se sont dit qu'Amy pouvait être traitée comme un simple dommage collatéral et qu'il n'était pas prioritaire de partir à sa recherche, bande de connards.

Air neutre de façade quand elle arrive devant la planque où il lui a été donné rendez-vous - elle ne va pas pousser à simuler un sourire, de toute façon ça serait plus suspect qu'autre chose - pour éviter d'avoir trop l'air de vouloir assassiner tout le monde ici. Elle manque de se perdre, trouve finalement le bon bureau, expédie son rapport aussi rapidement que possible, plus vite elle raconte ce qu'elle sait, plus vite elle se casse et rentre chez elle, ou elle va faire des courses, ou un tour à Portsmouth, n'importe où ailleurs qu'ici en fait. Du moins ça c'est si elle arrive à sortir du bâtiment qui semble avoir été architecte pour spécifiquement la perdre, elle en est persuadé, comme visiblement l'Ordre s'amuse bien trop à la contrarier en ce moment. Elle serait pas si désespérée de voir le régime en place tomber, Isobel ça ferait un moment qu'elle aurait rage quit la résistance à à cause de leurs bêtises, enfin de leur énorme bêtise (aka laisser sa femme crever dans un labo) et de vouloir la perdre dans le bâtiment maintenant et ils ont de la chance qu'elle ne soit pas du genre à prendre des décisions sur un coup de tête.

Lueur d'espoir lorsqu'elle voit une autre femme dans le couloir, elle ne va pas mourir seule dans un endroit qu'elle ne connait pas c'est la première bonne nouvelle de sa journée. La deuxième étant que la dame n'était pas la première pecnaude se cachant dans la planque, mais l'une de ses auteures favorites et ça en ferait presque oublier à Isobel toutes les raisons qu'elle avait pour râler depuis ce matin. Elle se met même à sourire Isobel, ou genre à esquisser une petite risette histoire de pas paraître trop désagréable non plus, puis peut-être si elle semble vaguement sympathique la dame arrêtera de la regarder comme si elle était une criminelle. "Ooh merci, c'est facile avec un tel sujet !" La flatterie, meilleur moyen de se mettre les gens dans la poche, en plus elle était sincère dans ses compliments Isobel, hypocrisie pour une fois rangée au placard. « Je vous en prie. C'est vrai que c'est un sujet particulièrement intéressant. » Elle lui confirme, nettement moins dérangée que d'habitude de faire la conversation à une parfaite inconnue. "C'est déjà rare que ses idées soient mentionnées, alors de manière pertinente." Elle replace une mèche brune derrière son oreille, prunelles passant de son interlocutrice au couloir désert, de nouveau sur l'autre fille. « Et bien vous avez réussi à faire cela avec brio. » Isobel elle n'a pas besoin de faire semblant pour avoir l'air honnête, ce qui est suffisamment rare pour être noté, voix un tout petit peu plus aiguë que d'habitude, maybe elle a un tout petit peu de mal à cacher son enthousiasme aussi.

"La sortie ! Pas de problème, c'est dans cette direction... Je peux vous accompagner même, j'faisais rien d'important" Ah, oui, vrai qu'elle est censée repartir d'ici et pas commencer un club de lecture. Brune qui tourne la tête vers la direction indiquée avant de reposer son regard sur l'auteure. « Oh, si ça ne vous dérange pas je veux bien oui. J'ai failli me perdre en venant jusqu'ici et j'ai bien peur de ne pas être capable de retrouver le chemin que j'ai pris pour repartir. » Elle est même certaine que si elle à trouver le bon endroit au final c'est grâce à une intervention divine, ou un très gros coup de chance et elle n'a pas tellement envie de remiser son avenir sur l'occulte. "Je n'vous ai jamais vu ici, vous êtes d'une autre planque ? Je savais pas que le bouquin avait autant tourné ! Si c'est pas trop indiscret, qu'est-ce qui vous a intéressé dedans, à la base ?" Bref moment de panique à la première question, voilà pourquoi elle préférait de loin les rendez-vous avec sa référente (ok, il y a d'autres raisons qui font qu'elle préfère ça aussi) ça évite les interrogatoires de ce genre. « Oui, je ne suis pas d'ici, juste en visite de courtoisie. » Elle répond, sourire poli à la demoiselle en s'efforçant de garder un semblant de naturel. « Je ne saurais pas vous dire l'étendu de son succès — C'est même plutôt l'autre qui devrait être au courant de cela. - Mais je l'ai vu en librairie et je n'ai pas eu à réfléchir très longtemps avant de me décider à l'acheter. » Elle avoue dans un petit rire un tantinet gêné. « C'est typiquement le genre de livres que j'apprécie lire en temps normal, mais alors là, tomber sur la biographie d'un sorcier aussi célèbre et dont on ne sait pourtant pas grand-chose — Du moins elle n'en connaissait pas grand-chose, c'était pas trop le mage noir de prédilection dans sa famille. - Vous imaginez bien que ça ne pouvait que me plaire. » Elle dit, en réponse à la dernière question posée, alors qu'elle commence à avancer dans la direction indiquée par l'autre sorcière pour retrouver la sortie.

C'est pratique parfois d'être une semi-célébrité. Grâce à ça, quand on la rencontre, on lui fait des compliments, on se demande pas ce que glande cette sorcière tous les jours dans les couloirs. A roder, à l'affut, attendant de pouvoir déranger qui que ce soit pour s'occuper quelques minutes. Aujourd'hui heureusement, même si elle a immédiatement avoué qu'elle ne faisait rien, c'est quelqu'un qui a fait le premier pas. Et si notre protagoniste compte bien lui montrer la sortie, elle n'est pas à ce point en manque de contact, à laisser errer éternellement les gens dans la planque pour pouvoir causer avec, elle est aussi contente d'avoir une nouvelle à qui voler du temps pendant au moins quelques instants. « Oh, si ça ne vous dérange pas je veux bien oui. J'ai failli me perdre en venant jusqu'ici et j'ai bien peur de ne pas être capable de retrouver le chemin que j'ai pris pour repartir. » A laquelle Parvati s'empresse de répondre "Oui, c'est pas toujours évident quand on connait pas. Je crois qu'à l'ordre ils ont pas bien compris le principe de planque. Faut que ce soit difficile à trouver, pas forcément d'en sortir." Elle se la pète un peu avec son "quand on connait pas", quand tous ceux vivant ici savent qu'elle se perd constamment. A hogwarts, si elle avait pas eu Lavender, elle aurait passé un paquet de nuit paumée dans les couloirs infinis.

Alors que les deux femmes avancent doucement vers une éventuelle sortie, l'interlocutrice lui explique un peu sa situation. C'est bref. En visite. Peut-être une mission super importante, peut-être une tâche secrète essentielle. Avec un peu de chance, si Parvati la colle assez longtemps, elle pourra se retrouver impliquée. Isobel ne s'attarde cependant pas la dessus et reporte la discussion vers le bouquin. « Je ne saurais pas vous dire l'étendu de son succès. Mais je l'ai vu en librairie et je n'ai pas eu à réfléchir très longtemps avant de me décider à l'acheter. » Ce qui fait plaisir bien entendu. La suite, avec notamment d'autres éloges, ferait beaucoup trop rougir l'ancienne gryffindor pour être répétée ici. C'est marrant, aux états-unis elle arrivait à faire la diva parmi la haute société, mais quand des gens du pays lui font des compliments, elle redevient soudainement l'adolescente encline à glousser. "On m'a dit qu'il était dans quelques librairies. Apparemment il a aussi été banni de pas mal d'endroit, je sais pas vraiment à quel point. Ce qui est étrange, un bouquin sur un mage noir, ils devraient adorer au gouvernement." Ils ont peut-être assez de sensibilité pour y comprendre les intentions. Pas sûr.

"Y'a des bouquins sympa qui sortent en ce moment ? J'ai bien réussi à me faufiler hors de planque quelques fois, mais pas été hyper impressionnée par c'que j'ai trouvé en librairie." Depuis son retour, on la colle essentiellement sur des missions d'intérieur, pour voir du paysage faut le faire discrètement. Et si elle demande qu'on lui ramène des nouveautés culturelles, faut se fier aux goûts des camarades, c'est pas toujours hyper efficace. "T'as des recommandations ? Puisque je sais que tu as des goûts exemplaires en littérature..." Mine de rien ça lui fait plaisir à la révolutionnaire, une occasion de parler de ces trucs avec quelqu'un. Une fan en plus c'est encore mieux. "Ou t'as peut-être pas trop le temps pour lire, tu fais quoi dans la vie ? Ou tu faisais quoi, avant tout ça."

Contenu sponsorisé