les britanniques à Ibiza (ft. Donald)

les britanniques à Ibiza

Cela faisait plusieurs semaines que l’équipe de sorciers et de cracmols était arrivée à la villa. Ils avaient posé leurs valises (beaucoup pour Victoria) dans les différentes chambres pour lesquelles ils s’étaient battus avant de commencer les différents entraînements dans le but de battre une autre équipe de sorciers non pas européens mais asiatiques qui semblait bien plus forte qu’eux. Vivi partageait sa chambre de diva avec son acolyte Donald : tous deux étaient les fabulous bitches de la maison et ça plaisait ou pas. La sorcière aimait cette vie en communauté même si elle ne le montrait pas et qu’elle participait aux clashs très souvent : hurler était son meilleur moyen d’exister après tout.

Don et elle s’entendaient comme cul et chemise donc, pourtant ce matin, la blondasse, qui avait enfilé son plus beau maillot de bain et son kimono le plus ringard, était sortie en trombes de la chambre où son colocataire n’était plus. Ses claquettes en fourrure tapaient avec détermination contre les marches des escaliers en marbre et la Berman se pointa en plein milieu de la cuisine où une de ses prétendantes lui avait fait cuir des œufs.
Elle inspecta le coréen du regard avant d’ouvrir la porte du frigo pour faire genre d’y chercher quelque chose et balancer sa bombe tranquillement. Moi j’en connais un qui n’a pas dormi dans la chambre cette nuit. Les couinements de surprise se firent entendre autour d’eux et au moins 5 personnes se tournèrent vers le coupable (ses 5 targets) et le fixèrent d’un air offusqué.

Vivi cacha un sourire satisfait et referma la porte du frigidaire sans rien avoir pris. Le jaguar a encore rôdé cette nuit. Qu’elle siffla pour se venger du mal qu’il faisait à ses copines qui étaient toutes tombées sous son charme.
Les clashs commençaient à s’élever dans les airs, et non loin heureuse d’avoir mis le gueux dans la sauce, la belle attrapa sa tasse de café et saisit Donald par le bras. Viens on va parler. Et la voilà avec le cracmol au bord de la piscine à inspecter ses propres poils de jambes tout en cherchant une explication à son comportement de charo.

Les débuts de Donald dans l'aventure des Britanniques avaient fait couler pas mal d'encre et de commentaires sur les réseaux sociaux sorciers. Il faut dire qu'avant même de se coltiner la réputation de charo qu'on allait lui découvrir, il avait été l'un des premiers cracmols à rejoindre la famille. Le but de l'émission était simple ; rassembler un groupe de sorciers et de sorcières aux personnalités les plus hautes en couleurs (entendez par là insupportables) et les propulser dans une villa luxueuse et coupée de toute magie, afin d'y faire leur vie comme des moldu.e.s.
L'intégration de cracmols était assez récente et constituait un atout majeur, puisque, pour sa part, Donald avait vécu comme un moldu toute sa vie.
Autant dire qu'il pouvait bien se comporter n'importe comment dans la villa, il ne craignait pas de se faire dégager au prochain conseil des chefs.

Lorsque Victoria débarque dans la cuisine, Donald était déjà en train de faire son cirque, glissant çà et là des blagues pas si drôles que ça à l'oreille d'Adixia, tandis qu'elle se faisait des tartines. Il avait, pour l'occasion, revêtu son plus beau slip de bain, dont il ne se séparait plus, à vrai dire, sauf quand on l'envoyait à l'extérieur de la villa pour un job. S'il ne faisait pas partie des abonnés de la salle de sport, Don n'avait, pour autant, aucun scrupule à se balader torse poil, exhibant son tout dernier tatouage, une série de cartes à jouer, de dés et de dollars, histoire d'expliquer à tout le monde que c'était un parieur.

Et, ces derniers temps, c'était non seulement sur Adixia, mais aussi sur Laura, Steph et Kellyne qu'il avait parié.
"Moi j’en connais un qui n’a pas dormi dans la chambre cette nuit." Donald manque d'avaler de travers son croque monsieur. Laura et Kellyne ont verrouillé leurs regards sur lui. Un rire nerveux s'échappe de son bec entrouvert. "Mais la vie d'ma mère, qu'est-ce que j'ai encore fait ?" demande-t-il, les yeux chafouins cherchant une réponse qu'il a déjà auprès de sa coloc, Vivi.
Dans une grande inspiration, Nikolas retient son souffle. "Le jaguar a encore rôdé cette nuit." Donald éclate de rire, Nikolas fonce comme une fusée en dehors de la cuisine pour prévenir le reste de la maison. Laura lâche son assiette de fruits, sidérée. "Nan mais c'est bon, la vie d'ma mère, j'en ai ras le bol de vos histoires, là..."

Il faut dire que la veille, pendant la soirée sur le thème "haut chic, bas choc", Donald avait tenu un discours passionné à la jeune femme, qui se voyait déjà porter ses enfants et partager une villa à Dubaï avec lui. "Nan mais tout de suite, j'ai rôdé, là..." qu'il se défend, sans grande conviction, tentant avec peine de ne pas éclater de rire.
Il essaye vaguement de retenir Laura. "Nan mais je rôdais pas, j'te cherchais ! - Genre tu me cherchais dans la chambre d'Adixia ?! Alors que tout le monde sait que je dors au bord de la piscine parce que le bruit de l'eau ça m'endort ?? - Bah... j'me suis dit que cette fois, t'aurais un peu froid... - Nan mais ça va, c'est bon, la vie d'ma mère, tu m'as saoûlée..." Et Laura de sortir de la cuisine, Kellyne sur ses talons (qui se garde bien de lui avouer qu'elle avait embrassé Donald durant le dernier photoshoot).

"Viens on va parler." Victoria ne lui laisse pas le temps de se remettre de ses émotions et de ses piètres excuses qu'elle le prend à part au bord de la piscine. Donald mâchonne la tartine qu'il a piqué à Adixia, un pied suspendu au-dessus de l'eau, tandis que Victoria s'inspecte les guibolles.
"Frère, j'te jure, j'rôdais pas, t'sais ; la vie de ma mère, j'cherchais Adi- euh Laura, ouais !"

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@DONALD PARK

Sur fonds de clash incessants ou de remarques stratégiques pour élire le nouveau chef de famille, Victoria n’était pas peu contente d’avoir lancé une bombe qui redémarrera de toute façon lors de la soirée des problèmes annuelle. Néanmoins, et, pour le bien du personnage qu’elle s’était créée, elle se devait de faire la morale à donald pour paraître plus blanche à côté. Elle avait eu son flot de drama quand son mec ex avait débarqué dans la villa il y a quelques semaines de ça, et quand il avait foutu la zizanie entre la sorcière et son mec du moment : greg.
La chaleur atteignait déjà son paroxysme quand la belle hurla à niko qu’elle voulait un jus d’orange. Puis elle pointa son regard de fouine sur son colocataire et le jaugea de haut en bas : adixia ? laura ? et qu’en était-il de stéph et kellyne ? la vérité je te le dis tu vois… c’est pas bien c’que tu fais. Tu peux pas éternellement jouer sur autant de tableaux. elle connaissait bien don, très bien même : comme si elle l’avait faite, et elle connaissait aussi cette salle réputation de charo qu’il se traînait (il devrait même en faire un hit tellement ça lui collait à la peau). j’te connais, je sais que tu aimes les femmes, mais ça fait des années que tu en prends une pour cible, que tu promets de jamais la blesser et là t’es en train de jouer avec mes copines et ça me plaît pas. tu veux pas ressembler à comment kévin il était avant ? aaaaaaaaaaaaaah… elles y avaient toute succombé, et pourtant physiquement parlant il n’y avait pas eu de quoi.

Donald avait plus de chances, il était gâté par la nature mais aussi par la connerie. Victoria s’alluma une cigarette floutée, reprit son air moralisatrice et se leva, ajustant le haut de son maillot de bain. y en a bien une que tu préfères nan ? dit-elle en attrapant son jus d’orange que nikolas lui avait amené en se frottant les mains de toutes ces histoires. parce que tu vas voir que quand julien va revenir, tu vas prendre cher dans le carnet des problèmes. surtout qu’isabeau risquait de revenir en même temps que le roi des problèmes.
Niko se frotte les mains va y avoir du grabuge dans la villa ! toutes les sirènes sont en furie donald street ! tu vas devoir rendre des comptes !
Et non loin de là s’était déjà garé le van de ju, qui annonçait déjà les embrouilles.

"Nan mais frère, d'où je joue sur tous les tableaux, j'ai qu'un tableau, moi..." gémit-il, sans grande conviction, se faisant, une fois de plus, passer pour la victime. Malgré son comportement insupportable, on arrivait toujours à lui pardonner, surtout quand il prenait cet air bougon et ce ton plaintif. Une technique infaillible pour se mettre sa coloc dans la poche ; il n'avait qu'à claquer du doigt pour qu'elle parte en croisade pour le défendre bec et (surtout) ongles face au reste de la maison. Car on allait pas se mentir, ça sentait le rideau imminent, dès que Niko allait se décider à foutre son nez dans ses affaires.

Quand Vivi mentionne Kévin, Don ne peut pas s'empêcher de faire la grimace et de pouffer de rire comme un gamin. "Nan mais Kévin..." Il se marre, repensant à cette cérémonie de passation de titre de jaguar qui avait eu lieu dès leur arrivée à la villa. C'est que, désormais, Kévin était marié et père d'un petit garçon. Aussi, c'était fini pour lui, la rigolade ; plus question de rôder et de multiplier les tableaux.

Ceci dit, un détail fait tiquer Donald ; il ne s'agirait pas qu'à force de faire toujours les mêmes conneries, il perde le soutien de sa coloc adorée. "Par contre, j't'arrête tout de suite, moi, j'leur fais pas mal, à tes copines. J'blesse personne, j'vole pas leurs coeurs, hein, c'est elles qui me les donnent ; moi j'ai rien demandé moi..." Il aurait pu continuer longtemps comme ça, affalé au bord de la piscine, les panards dans la flotte. Niko venait de débarquer avec le jus d'orange de Vivi et, tout comme elle, il attendait avec impatience que Don choisisse "celle qu'il préfère". Une fois encore, il gémit, s'étalant le dos contre le sol brûlant au soleil.
"Nan mais frère, la vie d'ma mère, tu peux pas m'demander ça! Laquelle j'préfère? Mais frère, ça se demande pas, ça ; j'suis avec Laura, frère!" Et déjà, la grosse voix de Niko avait rameuté les concernées qui faisaient mine de siroter leur chocolat au lait, à l'ombre sur la terrasse, l'oreille tendue.

L'une d'elle, Laura, écume, et, lançant un regard furieux à Don, aboie. "La vie d'ma mère, même pas j'veux être ta préférée, parce que la vie d'ma mère, j'suis célibataire, frère!" Don se redresse sur les coudes, une main au-dessus des yeux. "Ah ouais, t'es célibataire? Bah très bien," rétorque-t-il, avant de se tourner vers Vivi. "Et bah du coup, ma préférée, c'est-" "AYOOOOOO les Britanniques!! On accueille pas le roi des problèmes????!" Julien fait irruption sur la terrasse, brandissant son carnet à problèmes. Don se relève, dissimulant avec peine un fou rire nerveux, lorsqu'il réalise qu'Isabeau déboule au bras de Julien, telle la reine des problèmes qu'elle allait être sous peu.
Courbant l'échine, Don se cache grossièrement derrière Vivi. "J't'en supplie, coloc, fais-moi disparaître! Promis, j'vote pour toi si t'arrives dans les deux premières à la fin de la semaine!" Parce qu'à ce stade, il fallait au moins que Vivi soit cheffe de famille pour qu'il puisse sauver sa couenne. "Y'a r des problèmes en fait!" "Ah ouais? Pas de problèmes sur Donald street?" "Bah nan j'suis célibataire, frère!"

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@DONALD PARK

Le célibat de Don et les cœurs qu’il recevait sur un plateau avaient bon dos. Il ne connaissait donc rien aux principes dont, visiblement, seules les femmes avaient conscience : on n’embrasse pas une fille en lui faisant une déclaration pour son anniversaire pour, la nuit, rôder dans la chambre de quelqu’un d’autre. Imaginer Donald gratter à une porte en prétextant qu’il s’était trompé de chambre et de nana faisait mouche auprès de Victoria qui ne pourrait bientôt plus défendre l’indéfendable. Alors, la blondasse tentait dans l’ombre de maintenir un groupe qui soutiendrait toujours Don en commençant par Niko l’éternel chef de famille qu’elle s’était mise dans la poche dès qu’elle avait fichu un pied dans la villa. Elle ne pouvait rien faire d’autre pour le moment que de fixer cet hurluberlu d’un air dédaigneux pour lui montrer tout son désaccord. Ce n’était jamais de la faute de son coloc : elles tombaient toutes à ses pieds sans qu’il puisse faire quoique ce soit. Vivi secoua la tête en soupirant, exaspéré dure la vie de charo hein.

Quand finalement le cracmol avait déclaré celle qu’il choisissait parmi son harem, Laura, qui avait la tête dure (et c’était bien ce qui lui avait plu) ne se priva guère d’une occasion de mettre les choses au clair avec lui et le timing était presque parfait puisqu’à ce moment-même, Julien et Isabeau débarquèrent au bord de la piscine, sapés comme s’ils se rendaient en boîte de nuit.
Vivi sauta de son transat, jetant son gobelet de jus d’orange par terre et se précipita vers la nouvelle arrivante. ma chériiiiie ! j’suis trop contente de te voir ! après un câlin collant de monoï, la jeune femme lui prit la main, regardant les caméramans qu’elle avait presque oublié avec l’habitude : elle allait devoir montrer autant d’enthousiasme au retour de sa copine dans le confessionnal cette nuit.
la queen is back ! et ce n’était certainement pas du goût de kellyn qui sentait qu’elle allait bientôt exploser. Victoria rejoignit finalement son colocataire qu’elle dévisageait maintenant d’un air espiègle la voilà la femme de ta vie pas vrai ?

Julien, le fraté ne regrettait pas d’être venu : il avait ouï dire que personne n’avait jamais assisté à une aventure aussi chaotique. Et c’est donc tout naturellement qu’il déclara : un petit oiseau m’a annoncé que la villa allait bientôt se diviser pour soutenir Donald ou alors le faire sauter. il secoua son carnet des problèmes Isabeau m’a tout raconté et je ne pouvais pas ne pas vous rendre visite afin d’organiser … un jeu des problèmes !!!
Vivi leva les yeux au ciel : elle était plutôt contente de jouer car elle vivait pour le clash ; en plus, cela signifiait que son coloc allait se retrouver dans la sauce, ce qui n’était pas pour lui déplaire, tant il ne l’écoutait pas. Oh oui elle le protègerait aussi longtemps qu’elle le pourrait mais elle n’avait qu’une envie : qu’il assume ses torts. à force de courir de chambres en chambres il est célibataire ouais. Mais j’vous préviens personne ne le fera sauter tant que je serai là.
Un petit message subliminal en direction des filles qui étaient, certes ses copines mais avec qui elle se disputait grossièrement, régulièrement. D’ailleurs, Kellyn en profita pour saisir sa perche ah ouais ? et moi j’te dis que cet enfoiré va partir.. Niko resta de marbre : personne n’avait encore osé s’en prendre directement à Victoria car elle criait plus fort que tout le monde. Il se frotta les mains en voyant la jeune femme pivoter vers Kellyn. pardon ? ; alors là ma petite, tu viens de te mettre sur la sellette toute seule ! car si on voulait s’en prendre à Don, on prenait le risque de sauter à la prochaine cérémonie.

Pendant ce temps-là, Julien avait déjà installé sa célèbre roue des problèmes et il militait pour que chacun et chacune écrive sur des papiers, les défis les plus à risque possibles pour faire péter la maison.

La piètre cachette de Donald se fait aussitôt la malle, lorsque Victoria se précipite en direction d'Isabeau, faisant par la même occasion plus d'exercice qu'elle n'en avait pratiqué depuis le début de l'aventure. Donald reste un moment comme un gland à moitié sur le transat, un pied barbotant dans le jus d'orange renversé, séchant déjà au soleil. Il n'a plus l'air de faire le malin, épiant de loin sa coloc et sa copine/ex/c'est compliqué se retrouver avec autant d'émotions que si elles ne s'étaient pas vues depuis des années.

Il a juste le temps de se relever, essuyant ses mains un peu moites contre la fabrique de son maillot de bain beaucoup trop cher. La voilà la femme de ta vie pas vrai ? Don se bouffe la lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire, sentant le regard de ses copains peser sur lui, plus encore que l'œil attentif de la caméra, à laquelle il finit par lancer un regard en coin, désarmé. "Hein quoi?" piaffe Isabeau, pendouillant au bras de Vivi. "Mais cherche pas, frère, y'm'soulent depuis c'matin, tous, là!" Don les rejoint, et glisse un bras autour de la taille d'Isabeau qui ne se défait pas de son expression circonspecte ; elle a toujours eu un peu trop de flair au goût du charo, mais c'est, bien entendu, ce qui lui avait plus chez elle.

Elle se dégage de son étreinte bafouillante, restant accrochée à Vivi à la place. "La vie d'ma mère, Don, si t'as—" "Un petit oiseau m’a annoncé que la villa allait bientôt se diviser pour soutenir Donald ou alors le faire sauter. Isabeau m’a tout raconté et je ne pouvais pas ne pas vous rendre visite afin d’organiser … un jeu des problèmes !!!" Don écrase le plat de sa main contre son visage, manquant de mettre à mal son brushing savamment gominé.
Il en est rendu à traîner dans les pattes de Julien, concentré sur sa lancée du roi des problèmes, tandis que le ton monte entre Vivi et Kellyne. "M'appelle pas ma p'tite, la vie d'ma mère, j'suis pas ta p'tite, t'sais? J'suis que dalle sur la sellette- et t'sais quoi? Si tu l'aimes tant ton coloc, pourquoi vous êtes pas ensembles, hein? Parce que la fois où Don, il m'a dit—" "AYO mais Kellyn, on réserve ça pour? Pour la roue des problèmes!" Julien lui refourgue du papier et un crayon dans les mains, histoire de la mettre au travail, sous les regards plus ou moins confus des deux colocs.

La nuit tombe sur la villa, et les participants ont mis plus de temps à s'apprêter qu'à écrire leurs actions et vérités des problèmes. Donald ne l'avoue pas mais il serre les fesses, espérant très fort que Vivi ne va pas le laisser tomber, à l'issue de ce jeu. Et, en plus de ça, avec tout ce foutoir, il n'avait pas eu le temps de discuter avec Isabeau, ni avec Laura.
Il n'allait clairement pas passer la nuit.
"AYO les fratés! Je déclare ouvert la troisième édition du jeu des problèmes!" Donald se sent bien à l'étroit dans son jean blanc moulant, et dans sa chemise en satin à motifs dorés. Il lance des coups d'oeil inquiets à Adixia, se disant avec peine qu'il n'avait même pas eu le temps de la pécho avant la fin de son aventure...

Julien tourne la roue. "Et on commence avec— une vérité visée! Vivi! Est-ce que c'est vrai qu'avant d'être avec Greg, y'a eu des rapprochements avec Niko?" Des hurlements retentissent dans toute la villa. Cette année, le jeu des problèmes commençait très fort, visant les deux chefs de famille ; et pour sûr que la sauce n'allait pas s'arrêter de monter de sitôt!

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@DONALD PARK

Isabeau était loin d’être la dernière des idiotes. Et elle avait été aussi informée par la production que don avait eu quelques agissements déplacés à son égard avec d’autres filles de la villa. Evidemment la condition à cette révélation était de jouer habilement les étonnées lorsque, pendant le jeu des problèmes qui révélera toutes les vérités en exagérées, son « gars » lui avouera avoir rôdé toutes les nuits à la recherche de cuisses chaudes. Les gens du plateau savaient bien que la jeune femme s’enflammerait, s’en prendrait à donald qui serait alors défendu par vivi, mettant ainsi l’amitié des deux bimbos en péril jusqu’à la prochaine réconciliation.
Le soleil écrasait les maigres cerveaux qui habitaient cette immense maison. Victoria enguirlanda ses cheveux et ses extensions dans un chignon mi-platine, mi-jaune pisse et accrocha le tout avec un chouchou ringard en liberty. La canicule avait tendance à lui monter à la tête et à la rendre davantage exécrable : une aubaine pour les téléspectateurs. Alors, quand kellyn eut le culot de lui répondre (et que les regards étonnés avaient rempli la cuisine, s’apprêtant à savourer le clash), la berman sut que c’était son heure, et qu’elle avait le permis absolu de lui rentrer dedans – toujours sans utiliser les mains -. Niko ramassait déjà le jus de fruit par terre et greg était sorti en bombe, dans son ensemble crocodile vert émeraude et orange, les bras à l’affut du moindre saut pour ceinturer sa dulcinée. Vivi bomba le torse : on ne lui avait pas parlé comme ça depuis que manon avait terminé, un cocktail à 30 balles dans les cheveux, en boîte de nuit.

Malheureusement, kellyn était en possession d’une information confidentielle que cet imbécile de don lui avait certainement confié sur l’oreiller et qui pourrait faire exploser la villa, tant du côté de greg, que de celui d’isabeau et de tous les amis de victoria à qui elle avait délibérément menti. Julien coupa court à cette révélation, préférant faire exploser la maison ce soir plutôt que maintenant. Cependant, les regards interrogateurs fusaient autour des deux colocataires, ce qui mit la blondasse davantage en rogne. vas-y mens bien toi ! tu sautera avant d’avoir pu à nouveau te regarder dans une glace, espèce de faux-cul et d’hypocrite va !. D’un grand geste du bras, elle bouscula bebew qui, déjà, se précipitait sur elle pour lui demander un début d’explication. la vérité me soule pas toi. qu’elle dégueula avant de monter dans sa chambre.

Le soir venu, victoria, à défaut de hurler toute l’après-midi, activa ses mains pour préparer des gages et des questions savoureuses afin de faire le plus de dramas possibles. Elle s’était ensuite entretenue avec greg pour le rassurer et lui promettre que leur couple survivrait au jeu des problèmes. Elle n’avait, cependant, pas participé à l’élaboration du cocktail à boire en cas de refus de participation, mais elle avait entraperçu, sur la table de la cuisine : des œufs, du sucre, du tabasco, du vinaigre et des framboises légèrement moisies. Elle devra boire coûte que coûte.
Les habitants s’installèrent sur les canapés, un verre d’alcool dans les mains et, après avoir acclamé et maudit la roue des problèmes en même temps, le jeu commença et la première question fut, bien évidemment, pour la sorcière. Victoria sentit la main de greg se serrer autour de la sienne ; elle roula son regard vers niko et ensuite vers julien. il n’y a rien eu de concret, mais avant que je me mette avec bebew, il y a eu quelques échanges de hiboux, quelques messages où on se cherchait et c’est tout. l’intéressé affirma ses dires, levant le doigt pour préciser qu’ils avaient failli se mettre en pré-couple mais que finalement ils s’étaient bien amusés tous les deux de leur côté. Quant au fait que le grand gaillard était presqu’au service de madame : cela ne fut, heureusement, pas évoqué.

Julien appela ensuite isabeau pour qu’elle vienne tourner la roue, tombant alors sur un gage pour donald. Elle le lut avec un rire jaune : don, embrasse kellyn avec la langue pendant 30 secondes. victoria soutint le regard de son ami, lui commandant secrètement de boire le cocktail ; mais elle connaissait aussi ce charo et il ne prendrait pas le risque de pourrir sa délicieuse haleine pour les beaux yeux d’une fille.

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