La moitié des O’Neal, O’Neil et autres O’Neill d’Irlande prétendent depuis des décennies avoir le sang plus pur que les landes gaéliques aient jamais connues. Éparpillés sur le territoire, plus ou moins reliés entre eux, plus ou moins consanguins aussi, ils se sont précipités à la queue-leu-leu dès que le test Von Bäume leur a permis de prouver une légitimité dont beaucoup de familles britanniques doutaient (souvent à raison). Beaucoup d’espoirs déçus dans tous ces prétendants et, çà et là, des bonnes surprises pour ceux qui découvrent la véracité de leurs prétentions.
La branche des O’Neil O’Connor fait partie de ces illustres élus. Cette très vieille famille irlandaise ressemble à toutes les autres : elle a un immense domaine qu’elle ne peut pas entretenir faute d’argent, des secrets et drames familiaux à ne plus savoir quoi en faire, des générations de gratte-parchemins pour le gouvernement britannique et un accent à couper au couteau.

La maison des O’Neil se situe non loin de Ballycastle, en Irlande du Nord, assez proche de la côte pour qu’une demi-heure de marche permette de hurler du haut d’une falaise face à la Mer d’Écosse. Autrefois un centre culturel et politique sorcier, ce n’est plus qu’un fantôme de maison aux trois étages quasiment inutilisés, aux grands couloirs froids où le vent s’engouffre par les interstices laissés par les décennies d’inattention. On collectionne les trésors familiaux qu’on refuse de vendre et la poussière que personne ne retire faute de la remarquer. Au milieu du 20e siècle le dernier étage était déjà abandonné mais, avec la diminution des habitants au fil des années, on arrive à peine à en remplir le rez-de-chaussée et mêmes les jours de fêtes où tout le monde se retrouve au Manoir O’Neil on ne reste pas dormir et on utilise la cheminée pour rentrer à la maison.
Venu Yule, on retrouve autour du feu quatre foyers bien différents, des frères et sœurs en continuel conflit et qui pourtant se retrouvent toujours, des cousins qui ont grandis les uns à côté des autres, à passer les vacances et les week-end dans cette grande maison qui appartient à leur oncle et qui leur appartient donc un peu. Chaque année, ce sont des discussions toujours plus animées, des portes qui claquent de rage ou des larmes partagées en famille en souvenir des temps passés et des personnes perdues. Ça n’a jamais été facile d’être un O’Neil mais, malgré tout cela, ils n’échangeraient jamais leur famille contre une autre.

Chronologie des O’Neil
1941 | Mariage de Barry O’Neil et d’Eithne O’Connor
1943 | Naissance d’Enid (64ans)
1946 | Naissance de Paul (61ans)
1949 | Naissance de Brian et Gary (58ans)
1953 | Naissance de Karl (54ans)
1954 | Eithne O’Neil est placée dans un centre de soins
1964 | Enid lie sa magie à Eddard Priddy, elle exige que sa mère soit présente.
1967 | Naissance de Leopold, fils d'Enid (39ans)
1974 | Mariage de Brian O'Neil et de Lisa Bloom
1976 | Naissance d’Aulus, fils de Brian (31ans)
1979 | Décès de Barry O’Neil, Gary fait revenir sa mère à la maison familiale.
1980 | Naissance d’Arria, fille de Brian (28ans)
1985 | Naissance de Keenan, fils de Karl (23ans)
1986 | Décès de Brian et son épouse, naissance d’Atticus (21ans) et adoption des enfants de Brian par Gary
1988 | Décès de Keenan
2001 | La famille est confirmée sang-pur, et on découvre que Keenan n'est pas mort, mais un cracmol abandonné par son père (Karl).

Le secret d’Eithne O’Neil:

Détails sur le bégaiement magique:

Enid a eu deux enfants dont l'un est joué ( @Leopold Priddy ) et l'autre libre.

Paul a eu deux enfants dont l'âge, le genre et à peu près tout le reste sont libres.

Karl a eu trois enfants : Kennedy, Korry et Keenan (cracmol abandonné, @F. Patrick McQuaid). Les deux premiers sont libres d'âge et d'interprétation pour le moment.

UN HOMME DE CONVICTIONS » Karl est un homme de conviction, c'est comme ça qu'il se présente, se décrit, se visualise. Il aime les choses claires et sûres et a une vision claire et sûre du monde et de ce qui est bien et bénéfique pour lui, pour sa famille, pour ses proches. Il se considère comme le patriarche de sa famille depuis la mort de son père : ses deux frères ne sont pas responsables, Enid se moque de la famille, Fiona avait assez à faire avant de mourir. Chacun de ses frères et soeur lui doit de l'argent ou des faveurs, toujours présent pour les soutenir mais aussi là pour se mêler de leur vie et leur dire ce qu'il vaut mieux faire. Il fait les choses et il les fait bien, c'est ce qu'il dit souvent, parce qu'il aime dire ce genre de choses, avec le regard droit rivé sur son interlocuteur. Ses valeurs sont claires : la famille avant tout, l'argent pour la soutenir, la réputation pour la protéger. Le mariage est une bonne chose, une chose essentielle, l'homosexualité est une chose qu'on peut se permettre en privé, loin du regard, et surtout du sien. Les enfants sont ce qui garantit le bonheur d'un couple. On doit travailler dur pour mériter d'être heureux. La liste est longue et rarement contredite, même s'il a dû faire de sévères compromis pour sa famille et surtout pour Gary, qu'il considère comme son petit frère.

PÈRE ET MÈRE » Karl a vécu pendant douze ans avec la conviction que sa mère était morte, ou qu'elle n'existait pas. Pendant douze ans il a idolâtré son père et l'a imité en tout point là où le reste de sa fratrie l'évitaient ou le détestaient. Quand le pot-aux-roses a été révélé (cf. description de la famille O'Neil) il a instinctivement pris la défense de son père : il a fait ça pour les protéger. Après avoir pris cette décision il n'a pu que s'y attacher et s'y conformer pendant des années, malgré les débats que cela a pu provoquer et les conflits divers avec le reste de sa fratrie. Il a longtemps méprisé leur sentimentalisme et a refusé de rencontré sa mère jusqu'au décès de son père, Barry, et l'arrivée de sa mère à la maison familiale par les soins de Gary. C'est lentement qu'il est allé la voir, lentement qu'il a accepté son existence et sa valeur. Avouer qu'il a eu tort sur son compte par contre ? Ça, jamais.

PAS UN VERRE EN QUINZE ANS » En bon fils de son père, Karl a toujours apprécié l'alcool, le whiskey surtout produit par les voisins et qu'on cédait contre l'entretien offert des leurs cheminées magiques. Habitué dès son adolescence, il n'a pas vraiment réfléchi à pourquoi il allait toujours plus loin et plus fort que ses amis quand ils se perdaient dans les bouteilles pas chères qu'ils arrivaient à dénicher. Puis vint la vie d'adulte, la paie et les récompenses qu'il pouvait s'offrir et qui prirent très tôt la forme de bouteilles que son père n'avait jamais pu se payer. Et puis il y avait Paul et les bons crus qu'il ramenait de l'étranger, et les frères pouvaient passer une soirée entière à s'entre-flatter dans leur addiction sans y voir le moindre problème.
Les choses empirèrent après la mort de son père, à ses vingt-six ans, un deuil qu'il vécut très mal, encore plus mal qu'il se retrouva à la tête de l'entreprise familiale, entreprise qu'il se devait de faire fructifier alors que sa famille s'agrandissait et que tout le monde, tout le monde avait besoin de lui. Les tensions commencèrent avec son épouse en même temps qu'il se rapprochait de son frère, Gary. Puis il y eu la naissance puis l'abandon de son fils (cf. le fils perdu). Puis il y eut la mort de Brian. Il est incroyable de se dire qu'il a tenu encore deux ans après cela avant que sa femme ne finisse par l'envoyer vivre avec Gary et ses neveux et nièces nouvellement orphelins. Là-bas, tout empira puis tout commença à aller mieux. Quatre ans après la mort de sa son frère, il buvait sa dernière goutte d'alcool, six mois plus tard il réemménageait avec son épouse et ses enfants. Avouer qu'il doit ce rétablissement à son frère et sa mère lui écorcherait la bouche.

LE FILS PERDU » Karl aurait aimé que cette histoire ne soit jamais révélée au grand jour. Il aurait voulu garder secret et enfermé l'absurde réalité de l'enfant cracmol que lui et sa femme mirent au monde en 1985, après un Magic-blocking pregnancy syndrome qui fragilisa dangereusement Katherine et le fit craindre pour sa fin. Il n'aurait pas été prêt, pas six ans seulement après la perte de son père, à perde sa femme peu après. À la place ils récupèrent un enfant qui, d'après le médicomage, n'aurait sûrement jamais de don magique. Rongé par la honte et depuis toujours réticent à parler de sa propre souffrance, Karl n'en parla pas à ses frères et surtout pas à sa sœur. Et puis, inutile de les alourdir après cela.
Ils réfléchirent longtemps, lourdement, avec Katherine quand le petit atteint trois ans et que le médicomage confirma que l'enfant ne serait jamais un sorcier. Ce n'était pas seulement parce qu'un cracmol ternirait leur réputation et leur intégration dans la société, il mentirait s'il disait si cela n'avait pas au moins un peu pesé dans la balance. Cela pesa pourtant bien moins dans la balance que l'idée d'élever un enfant dans un monde qui ne lui conviendrait pas, qui ne l'accepterait pas, et s'il se révélait bègue par-dessus le marché... Karl avait pu voir chez sa mère, chez son frère, ce que les personnes différentes pouvaient subir dans leur société et il ne voulut pas voir le même sort s'abattre sur son fils.
D'un commun accord mais sans en avertir le reste de la famille (qui n'aurait pas compris), Karl et Katherine cédèrent le petit Keenan à une bonne église catholique moldue, avec larmes et baisers. Ils n'aimaient pas en parler, ils n'aiment pas l'évoquer, et Karl aurait bien voulu vivre à jamais avec cette peine gardée secrète en son coeur.
Le test Von Bäume ne lui offrit pas ce luxe et, maintenant, Enid lui en veut encore plus qu'avant et Gary s'est mis dans la tête de retrouver le garçon abandonné, comme si Karl n'avait pas sauvé la vie de cet enfant en le laissant du côté moldu. Mais ça, personne ne veut l'entendre, malgré tous les conflits qu'ils peuvent avoir sur le sujet. Et il voudrait juste, aujourd'hui, que ça se tasse, qu'on ne le retrouve jamais, que le petit soit heureux et inconscient de toutes ces histoires après avoir déménagé en Europe après des études moldues réussies. S'il venait à apprendre que son neveu, Leopold, savait très bien où se trouvait cet enfant, impossible de savoir comment il réagirait.

HOLE » Il y a un trou béant là où se trouve les parents d’Aulus. Si Arria et Atticus ont pu se remettre de la mort tragique de leurs parents Aulus, lui, n’a jamais dépassé ce jour où on leur a dit que papa et maman étaient malades et contagieux et que non, on ne pouvait pas dire au revoir. Sa vie s’est arrêtée ce jour-là et depuis il a l’impression d’exister au jour le jour sans parvenir à se projeter au lendemain.
Garçon sensible et intelligent, ses parents lui avaient imposé un régime d’études extrêmement strict et ambitieux pour le garder stimulé et occupé. Jusqu’à ses onze ans il a vécu dans ce cadre bien serré qui lui correspondait parfaitement. Puis ses parents sont morts, on l’a fait emménager chez son oncle qui ne comprenait rien à ses besoins avant qu’il ne parte quelques mois plus tard à Hogwarts. Il s'y ennuiera ferme et suivra une scolarité chaotique, semée d’éclats académiques et de suspensions pour insolence.
Il pense souvent à celui qu’il aurait été si ses parents étaient restés en vie. Il dépense périodiquement ses gains pour retourner à l’agence de souvenirs et louer une pensine pour y noyer sa tête des heures et des heures afin de rejouer en boucle les souvenirs laissés par ses parents.

TRAP  » Après avoir adoré la cage intellectuelle et quasi-militaire offerte par ses parents, Aulus ne peut plus supporter les contraintes. Il se sent piégé sitôt qu’on le contraint, ne supporte pas l’idée de ne répondre qu’à une personne, qu’à un patron, qu’à une famille. Il refuse les études supérieures dès qu’il peut y échapper. Il veut suivre ses idées chaotiques, ses pulsions vagabondes, et invente machines stimagiques et sortilèges complexes pour répondre à des besoins un peu obscurs. Quand ses inventions ne rencontrent pas la popularité qu’il espère il accepte de prendre un contrat, une commande, souvent avec son oncle Karl qui est bien généreux avec lui. Parfois il parvient à se concentrer assez pour satisfaire son client. Le plus souvent il fait capoter le tout et rend un truc bâclé dont ils devront bien se contenter alors qu’il repart dans un nouveau cercle vicieux.

FLIGHT » C’est cela, peut-être, qui le fait courir si vite. Qui le rend si complexe à saisir et, pour son oncle Gary, à garder à la maison. Sitôt retourné de Hogwarts Aulus a alterné entre dormir chez son oncle (qu’il ne considère toujours pas comme chez lui) et dormir chez des ami.es ou même de vagues connaissances. Il s’est toujours senti mal à l’aise avec les O’Neil qui aiment si bien s’unir, se rassembler, les choses stables et bien ancrées.
Il ne saurait dire exactement pourquoi il est parti, il y a de cela deux ans, pour ne jamais revenir chez Gary. C’est arrivé par hasard, une semaine sans le voir, et il s’est senti comme libéré. De son jugement, de ses attentes, des souvenirs qui l’accompagnent. Alors il a continué, sans rien dire, sans s’expliquer parce qu’il déteste le conflit et qu’il sait que Gary ne viendra jamais le questionner.
Il fuit toujours plus loin et il ne sait pas lui-même jusqu’où il aura besoin d’aller pour être satisfait.

GUILT » Arria en a parlé une fois à Gary, adulte, après avoir fait une bonne partie du chemin seule. Et pourtant cette culpabilité a accompagné une énorme partie de sa vie et ne l'a toujours pas complètement quittée. La réalité, comme elle peine à l'articuler à voix haute, c'est que, petite, elle n'aimait pas ses parents. Elle n'aimait pas vivre chez eux. Elle n'aimait pas la pression de sa mère, ne supportait pas le jugement de son père, détestait qu'on lui dise quoi faire, qu'on l'oblige de quelque façon que ce soit. Alors qu'Aulus jouait au petit prodige elle faisait office de méchant petit canard. Elle n'était bien que chez son oncle chez qui elle passait souvent une partie de la semaine et qu'elle demandait à visiter les week-end. Tonton Gary c'était son préféré et même si elle ne le disait pas, tout le monde le savait. Alors oui, oui elle a déjà voulu fuguer pour ne vivre qu'avec lui, peut-être que, dans la colère, elle a déjà souhaité que ses parents meurent. S'ils avaient pu la connaître adolescente, peut-être qu'elle leur aurait dit en pleine face avant que leurs conflits ne se résolvent peu à peu avec la vie adulte.
Sauf qu'ils n'ont pas eu cette chance, et quand Arria a perdu ses parents à ses sept ans et est partie vivre chez son oncle, elle a bien sûr été persuadée que c'était de sa faute. Parce qu'elle en avait le voeu. Peut-être que sa magie a rendu ses parents malades. Et même avec les années, même en comprenant qu'elle n'en aurait jamais eu le pouvoir, elle a le regret de cette relation gâchée et la culpabilité d'avoir finalement eu ce qu'elle voulait : être élevée par Gary.

LOVE » Dans la même année (la même maison ?) à Poudlard, Arria a trouvé l'amour. Un jeune homme alors jugé respectable, malgré les grognements de Karl qui aurait bien aimé un sang-pur. L'amant peut être sang-mêlé, né-moldu, hybride, toujours est-il qu'aujourd'hui leur relation n'est pas acceptée et c'est en secret qu'elle continue de le voir. Les stratagèmes sont nombreux et épuisants pour un amour consolidé par le risque mais affecté par la crainte d'être surpris et leur monde qui s'éloignent. Des deux, on sait lequel risque le plus dans cette histoire.

GROWTH » Petite fille discrète et timide, on avait imaginé Arria devenir une de ces petites serdaigles intelligentes mais effacées. Au contraire, envoyée à Gryffondor elle y développa une force de caractère qui surprit tout le monde l'été venu. Aussi borné et éprise de justice que Gary, elle se révéla manquer de sa discrétion et de sa passivité, au contraire chaque année davantage indignée par les injustices auxquelles elle assistait. Si la vie avait été plus généreuse avec elle, peut-être ses tripes n'auraient pas été obscurcies par cette amertume qui s'étendait. Loin d'être rendue froide par cette frustration grandissante, elle pleure et s'énerve chaque année davantage, motivée plus qu'handicapée par sa compassion et son besoin de justice.

MIRACLE » Atticus, c’est un peu le petit prince de la très modeste famille O’Neil. Tel Lazare il aurait dû mourir alors que sa mère accouchait de lui sur son lit de mort, frappée par une terrible dragoncelle. Mais Atticus a survécu le jour où ses parents sont morts, devenant une sorte de miraculé pour le reste de sa famille.
Il a directement emménagé dans la maison de sa grand-mère et de son oncle, Gary, qui s’est occupé de lui de sa naissance à aujourd’hui. Et tout comme la maison appartient un peu à tout le monde, Atticus semble un peu être le fils de toute la famille. Il appelle Gary Papa, a été élevé par Karl, a passé du temps chez Enid, parvient à intéresser Paul quand il se présente. Tout le monde s’accorde à dire qu’il ressemble à son père.

PRESSURE » Tout cette attention, cette affection, ce mythe autour de sa naissance a donné un jeune garçon certes assuré et accompli mais aussi incroyablement nerveux. Comment progresser quand tout le monde considère déjà que ta naissance est la plus belle chose qui ai pu arriver ? Comment vivre avec la responsabilité de ces deux parents quelque part morts pour te donner la vie ? Atticus a naturellement développé le besoin de plaire à tout le monde, de satisfaire tout le monde et de faire honneur à tout le monde. Incroyablement travailleur et exigeant, il s’accomplit dans ses études, se dévoue à sa famille, fait de son mieux pour être un soutien pour ses amis et un exemple pour ses pairs. Et malgré lui, il en viendrait à en vouloir à son frère et sa sœur qui, eux, ne semblent pas encontrer de problème à échouer et à décevoir.

FRUSTRATION » Parfois, Atticus se dit qu’il voudrait faire ce qu’il veut. Il ne sait pas exactement ce que cela voudrait dire, mais il le souhaite tout de même. Il aime ses études, sa famille, sa situation, alors pourquoi se sent-il frustré ? Il y a quelque chose qui le bouffe et qui le poursuit et qu’il n’arrive pas à situer. Une détresse quand Karl l’interroge sur les filles de son école. Un rire nerveux quand ses amis parlent de leurs crushs respectifs. Il sent que c’est quelque chose qu’il échoue, qu’il n’arrive pas à réussir, alors qu’il a conscience qu’encore une fois la responsabilité lui revient. Si on fait confiance à Arria et Aulus, on n’aura jamais d’héritiers à la branche O’Neil-Bloom. On sait qu’on attend ça de lui, que le contraire décevra des gens, y compris lui-même et pourtant cela ne suffit pas à la convaincre. Et il se retrouve à perdre un temps ridicule à observer Mordred, son camarade de classe, regarder par la fenêtre au lieu d’écouter les cours.

HISTOIRE. Vbi curarum abiectis ponderibus aliis tamquam nodum et codicem difficillimum Caesarem convellere nisu valido cogitabat, eique deliberanti cum proximis clandestinis conloquiis et nocturnis qua vi, quibusve commentis id fieret, antequam effundendis rebus pertinacius incumberet confidentia, acciri mollioribus scriptis per simulationem tractatus publici nimis urgentis eundem placuerat Gallum, ut auxilio destitutus sine ullo interiret obstaculo.