BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 MILY #1 | Everybody knows almost doesn't count

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Mikhail Strugatsky
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Mikhail Strugatsky
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ilya bogrov
There is no light without shadow, just as there is no happiness without pain.
TW : homophobie internalisée Le jour laisse langoureusement la place à la nuit - ces longues nuits où se murmurent des confessions oubliées quand vient la clarté lumineuse d'une nouvelle journée. Mikhail passe la porte de sa chambre personnelle, se frottant les cheveux vigoureusement sur sa serviette pour effacer les derniers vestiges de sa douche. Ses paupières sont abaissées protégeant ses iris clairs de la lumières virulentes de sa chambrée, l'adolescent se déplace lentement, d'une démarche assurée et digne même dans le calme et l'intimité ; on ne peut jamais se reposer complètement quand on est Strugatsky, c'est un masque qui colle à la peau plus que tous les vêtements du monde.

Arrivé devant son lit, il ouvre les yeux, récupère sa baguette et amenuise la luminosité des flammes d'un geste sec, le feu de cheminée caresse son torse nu et y dépose des reflets orangés, des couleurs chaudes qui glissent sur sa peau en tenant à distance les froideurs de sa contrée bien aimée. Mikhail repose sa baguette sur son lit avant de faire rouler ses épaules, la journée a été longue et ardue - elles le sont souvent en ces lieux - mais Misha sait également qu'il s'est propulsé plus que de raisons dans les entraînements sportifs matinaux, puis dans chaque leçon prodiguée par ses professeurs, jusque dans les heures supplémentaires passées dans la librairie. Il en connait la raison autant qu'il cherche à s'en éloigner.

Elle n'est jamais loin pourtant la cause de son vague à l'âme, de ses doutes constants, de sa honte clairsemée d'un désir qu'il rejette alors même qu'il ne le comprend pas entièrement. C'est son ombre qui n'est jamais loin derrière et le suit en toute circonstance. C'est cette présence à ses côtés qui jamais ne vacille alors même que le jeune garçon a l'impression de perdre pieds. Depuis plusieurs jours, Mikhail coupe court à toutes conversations, le garde près de lui car il ne peut en être autrement mais maintient une distance de mise qui n'avait pas sa place jusqu'alors. Ils ont à peine échangé trois mots en dépit des tentatives de son ami. Pourtant, c'est une toute autre culpabilité qui le ronge.

Soudainement, ils ont sept ans et il essaie de distancer ces enfants qu'on lui a collé dans les pattes.
Soudainement, il a seize ans et des pulsions incontrollables qui le dépassent alors qu'il s'essoufle à les contenir.
Les rêves n'aident pas, ses pensées non plus. La prière encore moins.

Rien n'y fait. Et s'il se félicite d'avoir passé une nouvelle journée sans céder aux tentations impies qui prennent la forme familière d'Ilya, Mikhail se sermonne des souvenirs qui surgissent dans sa psyché à la moindre occasion, quand son regard se pose sur les mains de son ombre et qu'il se souvient d'où elles étaient il y a à peine cinq nuits et plus encore ce qu'elle faisaient, quand il s'attarde sur son corps en mouvement et que reviennent en mémoire le torse nu du jeune homme contre le sien. Et qu'il sent le tourbillon moite et brûlant s'emparer de son ventre, le tordre et le briser.

Mikhail baisse la tête, presque vaincu, ses ongles s'enfonçant dans sa chair pour que la douleur puisse obscurcir le plaisir qu'il sait ne pas avoir le droit de ressentir. Un bruit de porte qu'on ouvre et qu'on referme sans cérémonie lui fait relever la tête brusquement, l'océan de son regard se dépose sur l'intru, ses lippes s'entrouvent, aucun son n'en sort, ses poings se ferment un peu plus alors qu'il n'aurait pas songé cela possible. Mikhail a la posture de la proie qui est prête à en découdre sachant toute possibilité d'échappatoire compromise. "What are you doing here?" Murmure-t-il entre ses dents dans un rejet fiévreux qui s'adresse plus à sa traitresse psyché qu'au garçon qui a fait son entrée. What are you doing to me. What am I doing to myself.


Dernière édition par Mikhail Strugatsky le Jeu 21 Jan - 16:36, édité 1 fois
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Ilya n’était pas le genre de personne à s’inquiéter, il vivait sa vie comme il devait la vivre, faisait ce qu’il devait faire, ce qui était déjà attendu de lui, que ce soit dans le domaine académique ou avec Misha, et pour tout le reste, il se laissait plutôt porter par le vent, bercé par une insouciance qu’il savait assez exceptionnelle. Pas tout le monde n’était ainsi, Misha ne l’était pas du tout.

Ils étaient si différents, presque opposés, en réalité, et leurs traits de personnalité n’étaient qu’une chose de plus qui venait remplir le tableau de leurs différences, et qui les rendait complémentaires, aussi, Ilya se rassurait souvent. Ils s’entendaient bien, évidemment, ils étaient extrêmement proches, le lien entre un Strugatsky et son ombre était difficile à comprendre pour ceux qui ne le vivaient pas, c’était aussi le fruit de jalousies non dissimulées et de curiosités presque indomptables et c’était la chose la plus importante à ses yeux. Ilya était né pour être une ombre, celle de Misha, c’était la seule et unique raison de son existence et il ne pouvait pas accepter cette distance que Misha avait posée entre eux depuis quelques jours.

Il savait pourquoi, c’était la seule chose qui avait changé. Ilya n’avait pas eu l’impression de faire quelque chose de mal lorsqu’il s’était glissé dans les draps de son ami cette nuit-là, et encore moins lorsque ses mains avaient trouvé sa peau brûlante d’excitation. Il n’avait pas été le seul, d’ailleurs, Misha avait aussi laisser ses propres mains glisser sur sa peau à lui, et Ilya ne lui avait jamais demandé quoi que ce soit, il l’avait fait parce qu’il le voulait, et il ne comprenait pas pourquoi à présent il osait à peine le regarder dans les yeux. Il avait attendu quelques jours, en espérant que les choses changent, que Misha change, qu’il redevienne comme il l’avait été avant, ils n’avaient pas besoin d’en parler s’il ne voulait pas, ils n’avaient pas besoin de recommencer s’il ne voulait pas, Ilya pourrait l’accepter, même si c’était fun et dommage de s’en priver alors qu’ils étaient tous les deux là, mais il ne pouvait pas accepter cette atmosphère lourde et étrange qui s’était créée.

Il devait prendre les choses entre ses mains, au sens figuré, cette fois, et il avait décidé d’aller voir Misha et de régler ce problème une bonne fois pour toute. Il était entré dans sa chambre sans frapper, pas de ça entre eux, ils n’avaient rien à cacher l’un de l’autre, et il avait trouvé son Misha, torse-nu. Il n’avait pas l’air surpris de le voir, il n’avait pas l’air particulièrement content non-plus, et Ilya ne pouvait s’empêcher de s’en sentir un peu vexé. “What are you doing here?” Misha lui demanda et Ilya leva les yeux au ciel devant sa question idiote. “Well, considering this is your room, I’d say I came to see you,” il lui répondit avant de se diriger vers le lit de son ami où il s’installa. “What’s wrong with you солнышко?” il demanda, le surnom familier échappant ses lèvres sans qu’il ne s’en rende réellement compte. “It’s because of the other night, isn’t it?” La question n’en était pas vraiment une. “I told you, it’s nothing, everybody does it, it’s fine, really.” Son ton se voulait rassurant, mais Ilya n’était pas certain que cela soit suffisant, pour ce sujet-là.
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Mikhail Strugatsky
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Mikhail Strugatsky
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There is no light without shadow, just as there is no happiness without pain.
TW : homophobie internalisée Un autre qu'Ilya aurait essuyé des foudres et une brimade légendaire pour oser entrer dans la chambre du Strugatsky sans frapper et encore plus pour lui répondre d'une façon aussi impertinente. Mais quand il s'agissait de son ombre Mikhail se montrait toujours plus permissif. Et un simple regard furieux accompagne alors l'entrée de l'adolescent dans son antre. “Well, considering this is your room, I’d say I came to see you,” Mikhail lève les yeux au ciel, pas le moins du monde amusé par le comportement de son meilleur ami, de son double, de ce garçon qui représentait fidélité et loyauté et tant d'autres symboles que l'héritier aurait bien été en peine d'expliquer malgré les nombreuses heures passées dans des livres de poésie. "how clever." Répond-il tout de même, le ton pincé, le menton soulevé. D'ordinaire, la nonchalance d'Ilya était une merveille accueillie à bras ouvert par celui qui se sentait continuellement sous une pression intense. Aujourd'hui, elle ne fait qu'accentuer la perte de contrôle qu'il éprouve alors que son ombre lui paraît si composé, détaché. Tout dans son corps et sa posture transpire le mal-être intérieur qui le ronge depuis cinq lents et terribles jours.

Ilya s'asseoit sur son lit, et des images intrusives et malvenues surgissent à l'orée de son esprit. Il les repousse vaillament, un léger rosissement de ses joues alors qu'il détourne son regard et s'éloigne de quelques pas. Comme si en mettant de la distance, il pourrait ainsi reprendre le contrôle de ses hormones et faire taire les pensées impies qui l'assaillent.  “What’s wrong with you солнышко?” "Nothing." La rebuffade au bord des lippes et l'envie de s'enfuir, quitter sa chambre qui soudain est trop exigue et trop petite et est-ce que les flammes se sont accentuées contre son bon vouloir, ne fait-il soudainement pas trop chaud dans cette chambre au milieu du mordant de l'hiver ? “It’s because of the other night, isn’t it?” Il reste silencieux, son cerveau ne lui répond plus alors que Misha garde la tête résolument tournée sur le côté, soudainement hypnotisé par les livres qui jonchent le sol à côté de son lit. D'un certain côté, l'adolescent ressent une certaine affection à l'idée que son ombre le connaît aussi bien, assez pour reconnaître son trouble sans qu'il n'ait besoin de le verbaliser ; et de l'autre il apprécierait garder jalousement pour lui l'auto-flagellation qu'il s'inflige. “I told you, it’s nothing, everybody does it, it’s fine, really.” Un rire rauque, bref et dépréciatif s'échappe de sa gorge, s'éteint aussi rapidement qu'il s'est embrasé. Unbelievable. "It is not fine or nothing. Boys don't do that. they shouldn't. It's not ... It's not..." Les mots s'enchaînent dans son esprit, s'y coincent en s'emmêlant les uns aux autres, entre sermonts appris par coeur et souvenirs mielleux de caresses délicieuses, entre interdit et liberté. Ses poings se relâchent enfin, et Mikhail pose ses doigts sur ses yeux, profitant du noir créé pour se perdre dans les centaines d'étoiles qu'il aperçoit derrière ses paupières, le phosphène apaisant.

Il se concentre sur les étoiles et utilise l'obscurité nouvelle pour formuler à hautes voix les ténèbres qui agitent son myocarde. Les serpents sirupeux qui sifflent à son oreille punitions et tentations. sick, sweet, sick. sweet, sick, sweet. "It is unholy." release or restraint. Pas seulement de l'avoir fait, il est humain et tous ont le droit à l'erreur (même si les siens bien moins que le reste du monde il semblerait), un passage à l'acte peut être réparé par la contrition et la repentance. Mais ses pensées subsistent, mais ses pensées tournoient, lui vrillent les tympans, et le désir demeure, in its decadence and depravation.

But why does it felt so good then?
Is he that far gone?
Is he that far lost?
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Ilya avait du mal à comprendre Misha en cet instant, et c’était d’autant plus déstabilisant que ça n’arrivait que très rarement. Il ne savait pas pourquoi ça l’impactait autant, pourquoi il ne pouvait pas juste prendre les choses comme elles étaient, sans réfléchir à ce que ça voulait dire, ce que les autres en penseraient (rien, parce qu’ils faisaient tous la même chose, ou presque), ou ce qu’ils devraient en faire, plus tard. Ilya ne pensait pas à tout cela, parce qu’il n’y avait rien à penser, en fin de compte. C’était ce que c’était, rien de plus, rien de moins. Pourtant il pouvait clairement voir dans l’attitude de Misha que ça n’était pas que ça pour lui.

"It is not fine or nothing. Boys don't do that. they shouldn't. It's not ... It's not…” il répondit finalement, laissant sa phrase s’affaisser sans fin, comme si les pensées de son auteur étaient trop confuses pour qu’il ne puisse les formuler. Ilya aussi était confus, parce qu’il ne savait pas quoi répondre. Deux voies s’ouvraient à lui sans qu’il ne puisse en choisir une. La première étant de demander ce qu’il voulait dire, it’s not what? good? right?, la deuxième étant d’expliquer à Misha que si, boys did what, a lot et que la découverte de son corps était un procédé naturel de la vie, que tout le monde passait par là, mais il n’était pas certain que Misha soit prêt à recevoir cette vérité là. Alors il ne dit rien, se contenta de l’observer en silence, de lui laisser le temps de dire ce qu’il voulait dire, parce qu’il savait qu’il était parfois trop pour lui. Dans une autre situation, Ilya aurait posé une main amicale sur son épaule, mais là encore, ça n’était peut être pas la chose la plus intelligente à faire à cet instant précis.

“It is unholy,” il dit enfin, et ce fut au tour d’Ilya de lâcher un rire surpris. Il ne savait pas quoi répondre à cela, parce que oui, c’était ce qu’on leur avait appris, mais Ilya était quasiment sûr que rien de ce que les Strugatsky faisaient n’était considéré comme holy, pas lorsqu’ils utilisaient des enfants pour en faire des armes utiles à leur business, qui lui même était tout sauf holy. Ca n’était pas étonnant, pourtant, Ilya savait que plein de gens faisaient des choses moralement et religieusement répréhensibles tout en affirmant que certaines étaient complètement interdites pour les mêmes raisons. “I don’t know,” il finit par répondre lentement. “I mean, I know what people say but … I don’t think things that are unholy feel this good, I think- I think when you do something that is bad, really bad, you know it as you’re doing it, not after, not when you’re overthinking things,” il finit doucement, il ne voulait pas que Misha ait l’impression qu’il lui donne une leçon de morale, mais c’était sans doute un peu ce que c’était, au final. “If you don’t want to do it anymore that’s fine, and if you want to say it was all me, that I- that I came onto you, if that makes you feel better then do that.” Ça n'était pas un problème, Misha passait toujours avant, toujours.
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Mikhail Strugatsky
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Mikhail Strugatsky
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There is no light without shadow, just as there is no happiness without pain.
TW : homophobie internaliséeLe feu crépite sur le bois qui se calcine petit à petit. Les reflets orangés tombent en cascade sur le visage d'Ilya assis sur son lit dans une posture désinvolte. Et cela a le don de l'irriter d'autant plus, de le trouver aussi nonchalant et calme alors que lui-même est en proie à un doute constant, à un tiraillement sans fin.

Mikhail ne sait plus que penser, et c'est bien là tout le problème. Il est constamment écartelé entre deux chemins, celui que lui dicte sa raison et son Dieu et celui qu'il pourrait emprunter s'il laisse sa passion s'exprimer. Les pensées demeurent, tentations permanentes dans un coin de sa psyché ; même lorsqu'il étudie ou se perd dans les entraînements quasi-martiaux de l'ecole. S'insinuent dans chaque pore de sa peau et l'emportent dès qu'il prend un moment de repos ou dès que l'ennuie domine.

Il n'a personne à qui parler d'autre qu'Ilya. Aucune autre âme à laquelle se confier. Mikhail se sent aculé de toutes parts.

Et lorsque les mots dépassent enfin la barrière de ses lippes, son ombre réagit par un rire où perce la surprise. Cela le blesse. Il se sent rabaissé, et une moue boudeuse se dessine sur son visage. Misha se concentre pour la masquer, bien trop tard. Ses bras se croisent et ses doigts se posent contre sa peau nue dans un geste de défense instinctif. Mikhail est mal à l'aise à révéler ainsi le trouble qui l'agite dans sa vérité la plus crue. il n'y a bien qu'avec l'ombre de sa lumière qu'il peut se l'accorder. Il n'y a bien que pour Ilya qu'il se sent prêt à une telle concession. La voix d'Ilya lui parvient douce et lente. “I mean, I know what people say but … I don’t think things that are unholy feel this good, I think- I think when you do something that is bad, really bad, you know it as you’re doing it, not after, not when you’re overthinking things,” Mikhail ouvre enfin les yeux et les pose sur le visage de son ombre pour la première fois depuis que celui-ci est entré dans sa chambre sans y avoir été invité. Les mots résonnent dans sa tête, se confrontent aux apprentissages automatiques ingurgités à grand renfort de sermonts. Une bataille terrible s'agite dans sa tête, et l'héritier Strugatsky n'est pas certain de savoir qui pourrait l'emporter. “If you don’t want to do it anymore that’s fine, and if you want to say it was all me, that I- that I came onto you, if that makes you feel better then do that.” Il pousse alors un lent et long soupir entraînant la détente des muscles au niveau de ses épaules. "Of course you came onto me," répond-il sans réfléchir. L'adolescent présomptueux qui se raccroche à l'échappatoire proposée par son double mais se rapproche tout de même en venant rompre la distance qui les sépare. Lui debout, Ilya assis. Sa main presque tremblant qui se pose sur le baldaquin de son lit. Il est pris lui-même dans un jeu aimanté, push and pull, push and pull en miroir de tout ce qui le traverse depuis plusieurs jours.

L'adolescent s'éloigne du lit, fait quelques pas, s'arrête, reprend sa marche et finit par rejoindre Ilya sur le lit en s'asseyant à ses côtés. Maintenant néanmoins une certaine distance entre leurs deux corps. Et dans sa tête il y a tout qui tourne en boucle, qui se mélange et s'assemble. En passant une main dans ses boucles sombres,Mikhail finit par avouer du bout des lèvres, dans un chuchotement contenu comme si quelqu'un d'autre pourrait l'entendre ce qui n'est pas très éloigné de la vérité. "But I-I did like it. And I'd like to do ... it again. le mot presque craché tant il se répugne à partager cette confession et ce bout vicié de sa personalité. So surely, there must be something very wrong with me. If I can't think of anything else, and it's all I have in mind." Il se penche en avant, son visage s'enfonçant dans ses mains "I-I need, you have to... Make it all go away," ordonne le Strugatsky d'une voix étouffée par ses mains dont jaillit pourtant toute la confusion qu'il ressent.
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“Of course you came onto me” Misha lui répondit presque amèrement. Il ne lui en tenait pas rigueur. C’était ce qu’il lui avait dit de faire, de toute façon et c’était la vérité. Là où Misha avait sans doute voulu plus qu’il ne le laisser paraître, Ilya avait été celui qui l’avait convaincu, qui lui avait dit que tout irait bien. Et il continuerait à le faire.

Ilya l’observa longuement alors que Misha se déplacait dans la pièce, s’approchant puis s’éloignant du lit sur lequel il était assis comme s’il ne savait pas quoi faire. Ilya n’aimait pas le voir ainsi, si tourmenté par quelque chose qui à ses yeux semblait si banal, futile. Ils savaient tous les deux que le lien qui les unissait était plus fort que ça, et qu’il en était aussi bien différent. Certains étaient sans doute vraiment amoureux, pas eux. Déjà parce qu’ils étaient bien trop jeunes pour cela, mais surtout parce qu’ils avaient tous deux conscience de ce que le futur leur réservait, que Misha se marierait avec une fille issue d’une bonne famille et qu’Ilya finirait sans doute par se marier lui aussi, et qu’ils seraient toujours ensemble, pour tous ces moments importants, parce qu’il ne pouvait en être autrement.

Misha finit par s'asseoir sur son lit avant de lui dire “but I-I did like it. And I'd like to do ... it again,” le regard bien loin de son ami. “So surely, there must be something very wrong with me. If I can't think of anything else, and it's all I have in mind,” il avoua avant de se cacher dans ses propres mains. “I-I need, you have to... Make it all go away,” Misha lui dit et Ilya baissa les yeux vers le sol à son tour. “I would, but I don’t think I can,” il répondit faiblement, la voix sincère et désolée. “Misha,” il appela doucement, n’osant pas le toucher, pas lorsqu’il était si dérouté par ce fait même. “It’s … hormones,” il commença, essayant de prendre la voie de la raison pour lui expliquer ce qu’il ne semblait pas comprendre. “It’s just something that happens when you’re young and it’s … new, it’s new and it’s exciting but it’ll pass,” il en était certain, parce qu’Ilya savait ce qui se tramait derrière les portes fermées, il savait aussi que c’était des choses auxquelles les gens repensaient des années plus tard en se demandant pourquoi ils y avaient prêté tant d’attention. “I’m sure that if you do it a few times, you’ll get bored of it and you won’t think about it at all then.” Du moins c’était ce qu’il espérait, l’alternative était qu’il n’en veuille encore plus, et il ne semblait pas être prêt du tout pour cela.
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Mikhail Strugatsky
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TW : homophobie internaliséeMikhail a cette propension à tout compliquer, il sur-analyse chaque sensation, chaque émotion, chaque situation jusqu'à transformer une banalité en un problème épineux. De son côté, Ilya a la capacité de faire taire les doutes les plus enracinés dans la psyché du Strugatsky et d'apporter un contrepoids joyeux à sa mine sérieuse.

Bien qu'il puisse faire preuve d'une certaine dose de mauvaise foi lorsqu'il s'agit de reconnaître ses torts ou un quelconque défaut qui viendrait entacher sa belle personne, l'adolescent sait que ce problème particulier ne fait point partie du cas évoqué tantôt et soulevé par son ami. “It’s just something that happens when you’re young and it’s … new, it’s new and it’s exciting but it’ll pass,” Il n'est pas ici question de se laisser aller - ce qu'il fait avec difficulté - ou d'une expression naturelle d'un passage forcé durant l'adolescence et encore plus dans des pensionnats froids et austères. Car, s'il était simplement question d'une pulsion passagère et normale, presque un petit jeu ou un grand rien du tout, alors cela ne tournoierait pas ainsi dans son esprit jusqu'à l'obsession. Misha ne pense pas seulement aux fragments de l'échange qui surgissent à des heures impies, ni même aux réactions de son corps lorsqu'il voit apparaître ses doigts frôlant le torse de son ombre dans le noir ; non. Il y a son regard qu'il se surprend à poser sur le corps de certains autre camarades, majoritairement masculins, il y a les rêves incontrôlés et incontrôlables dont il s'éveille tout transpirant et ... bouleversé. C'est à n'y plus rien comprendre. Il n'est pas question d'amour ou de bons sentiments mais d'un désir vicié ; cette nuit avec Ilya a ouvert une porte que le jeune héritier n'arrive pas à refermer. Cela l'effraie, et cela pourrait être excitant aussi un peu si cette part de lui-même ne se voyait pas rapidement étouffée sous une culpabilité bien sacrée. “I’m sure that if you do it a few times, you’ll get bored of it and you won’t think about it at all then.” De cela, Mikhail n'en est pas certain, et pense avec un certain dégoût honteux qu'il pourrait même y prendre goût bien au contraire.

Tout semblait plus simple lorsque les lumières étaient éteintes.

Dans une impulsion, Misha récupère sa baguette abandonnée sur le lit, et d'un geste dramatique fait le noir dans la pièce, le feu de cheminée s'estompe dans un dernier crépitement et de son existence il ne demeure que des braises rougeoyantes, qui illuminent à peine l'espace fermé telle des veilleuses improvisées. Il retombe ensuite de tout son corps sur le lit au matelas ferme, son dos nus s'enfonçant à peine dans la literie et appose sur ses yeux une main qui le plonge dans des ténèbres complètes. S'il ne voit plus Ilya, il sent sa présence à ses côtés ; après tant d'années à tourner l'un autour de l'autre - l'astre et son satellite - l'adolescent a l'impression de toujours sentir où se trouve son ombre. Et ils tentent de rassembler une dernière fois les mots en une phrase cohérente, claire et dénuée de cette tension qui ne quitte plus ses muscles depuis cinq longues journées quand lui revient en mémoire une parole entendue toute son enfance : A Strugatksy is never weak nor is he ruled by his emotions. D'un ton égal, il choisit le mensonge. C'est peut-être la première fois qu'il ne se montre pas authentique auprès de son ombre ; mais le miracle est tel qu'il arriverait presque à se convaincre lui-même "You may be right. It's nothing. Just hormones. Nothing more. Nothing wrong with me."

Ainsi, dans le noir, sous les quelques rayons orangés laissés par les braises, c'est tellement plus facile de se dire que ce n'est rien d'autre qu'un jeu, une passade, une exploration entre deux adolescents consentants travaillés par leurs hormones et que cela ne traduit pas chez lui une inclinaison particulière. La nuit, on a bien plus de mal à démêler le réel du fictif, la réalité du rêve. et dans ce lit caché par l'armature en bois, les pierres de la chambre, l'absence de lumière, il en devient presque naturel de se convaincre qu'aucun Dieu ne pourrait l'observer de là-haut poser son regard sur le visage d'Ilya dissimulé par les ténèbres ou encore ne saurait percer à jour les images qui cavalent dans sa tête. "But if it doesn't go away, I will hold you accountable for my misery," conclut impétueusement le petit prince russe en poussant un soupir qui se termine en léger sourire. Ou l'inverse.
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Ilya eu du mal à contenir une respiration surprise et sonore alors que les lumières s'éteignirent brusquement dans la pièce. Il était assez entraîné pour ne pas se laisser surprendre par grand chose, mais sa garde était toujours un peu différente lorsque Misha était proche et il avait tendance à en oublier que lui-même pouvait être imprévisible, qu’il ne pouvait prédire ses faits et gestes même s’il avait l’impression de le connaître mieux que quiconque.
Il fut plus surpris encore de le sentir reprendre sa place sur le lit, presque comme si rien ne s’était passé. “You may be right. It's nothing. Just hormones. Nothing more. Nothing wrong with me,” Misha finit par lui dire et Ilya ne lui répondit que d’un son. Il ne pouvait pas dire grand chose de plus, en réalité. Toute parole serait mensonge, puisqu’il n’en savait rien et Misha non plus. Peu de gens pouvaient prédire ce qui allait se passer, et il n’y en avait aucun dans cette pièce. Il espérait, sincèrement, que Misha avait raison, ou que les choses changeraient pour lui lorsqu’il pourrait enfin accepter qu’il ait eu tort.

“But if it doesn't go away, I will hold you accountable for my misery,” son ami ajouta et Ilya afficha un léger sourire dans l’obscurité. “And I will be very sorry for it,” il lui répondit. Il ne voulait pas être responsable de la misère de son ami, au contraire, et il savait pertinemment qu’il y avait une pointe de vérité dans tout cela. “But don’t you worry,” il finit par ajouter, laissa une main innocente presser la jambe de son ami dans un geste qui se voulait réconfortant. “Everything will stay right here, in the darkness, and no one will ever know,” il promit, à lui comme à Misha. Ils savaient tous très bien garder des secrets, celui-là ne serait pas bien différent des autres, ceux qu’ils avaient déjà à cacher et ceux qui suivraient ensuite. Leurs vies ne faisaient que commencer et ils savaient tous deux que leurs aînés étaient plein de silences inconfortables et de non-dits, de secrets qui n’en étaient pas et de choses qui semblaient anodines et qui étaient pourtant camouflées comme le plus grand des trésors.

“So, now that that is settled” il lâcha après un moment. “Can you promise me that whatever goes on, we won’t be like that around each other any more ? We should have secrets for us that we keep from the others, no secrets between us, don’t you think?” Ilya savait que ses mots n’étaient pas réalistes, qu’ils ne pourraient jamais être parfaitement honnêtes. C’était ce qui les attendait s’ils poursuivraient le chemin de vie dans lequel ils s’étaient engagés jusqu’à présent. Mais ces secrets-là seraient sans doute nécessaires, les silences de Misha parce qu’il était embarrassé ou perturbé par leur proximité ne l’étaient pas.
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Mikhail Strugatsky
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Mikhail Strugatsky
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toujours la même chose hein

Dans l'obscurité bienvenue de la pièce, la voix d'Ilya résonne d'autant plus fortement telle une lumière qu'il voudrait suivre et croire. Dans les moments - rares - où il se sent le plus vulnérable, l'adolescent a tendance à se refermer sur lui-même, s'éloigner des autres pour ne laisser entrevoir une quelconque faiblesse à exploiter. Parfois, il en oublierait même qu'il n'a pas besoin de le faire avec son meilleur ami, son ombre, ce qui se rapproche le plus d'un frère qu'il n'a jamais eu. Parfois, il voudrait d'autant plus cacher à l'autre garçon à quel point il dépend de lui, intrinsèquement, intimement, entièrement.

Une main se pose sur sa jambe et son premier réflexe est de se retirer. Si la lumière était allumée sans doute aurait-il suivi son instinct. Mais la lumière est éteinte, alors il s'octroie cette détente passagère. La main d'Ilya est plus ou moins la sienne, comme une extension de sa propre personne. Le Strugatsky rationnalise ce qui ne peut l'être, met des mots sur l'impensable, s'autorise l'inavouable. “Everything will stay right here, in the darkness, and no one will ever know,” Il suffit de se laisser bercer par les promesses de son ombre qui ne peuvent être brisées, qui ne sauraient être rompues. Il n'a pas trouvé les réponses qu'il cherchait, sait pertinemment que demain tout reviendra le poursuivre, qu'il ne trouvera dans l'Eglise qu'un echo silencieux et accusateur. Il hoche pourtant de la tête, ses cheveux bruns glissent contre le tissu de la couverture, la solidité du matelas presque réconfortante dans sa présence dure et froide. La main d'Ilya une trace indélébile sur sa cuisse. Son silence parle peut-être plus que ne le feraient mille mots.

Et le petit prince soleil laisse ses doutes s'éteindre dans le noir.

Can you promise me that whatever goes on, we won’t be like that around each other any more ? We should have secrets for us that we keep from the others, no secrets between us, don’t you think?” Le monde est à l'envers, l'ombre prodiguant des conseils plus avisés tandis que l'autre l'écoute en se mordant les lèvres, honteux de s'être ainsi révélé et dévoilé. Soulagé aussi que rien ne change entre eux, qu'ils peuvent continuer dans le noir à se découvrir et prétendre une fois le jour venu que rien ne s'est réellement passé. Un secret de plus à enfermer dans une boîte. C'est une pratique qu'il ne connaît que trop bien alors même que Mikhail n'a pas atteint la majorité. Sa main vient se poser sur le bras de son ami, "Yes. Ok. I don't want secrets between us." Cela reviendrait à se mentir à lui-même, l'idée en est risible, presque impensable. "I don't want you to have secrets for me," murmure-t-il "I won't authorize it." Mikhail tente de reprendre le dessus, remettre les choses à leur place alors que lui-même se sent désaxé.

C'est une promesse dans le fer autant que dans le vent, ils sont jeunes encore mais peut-être viendra le jour où ils seront obligés de se mentir, de se dissimuler des histoires, de garder des pans de leur vie derrière des murs érigés par des silences. Ainsi va le monde et croire qu'il peut en être autrement serait futile et naïf. Pourtant, c'est ce qu'ils tentent de faire et ce soir, Mikhail a besoin de cela autant que l'air lui est nécessaire. S'assurer que rien n'a changé, que leur relation n'a pas changé, que lui-même n'a pas été altéré par ce début de révélation dérangeante. Qu'aujourd'hui est pareil à hier et que demain ne sera qu'un autre aujourd'hui.

L'inverse serait terrifiant.
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Ilya laissa le silence se poser dans la pièce en attendant la réponse de Misha. Il savait que leurs intéractions récentes avaient été parfois étranges, peu conventionnelles. Ilya se permettait sans doute plus que ce qu’il ne devrait, mais lui et Misha se connaissaient depuis des années à présent, ces petites frictions n’étaient pas les premières et ne seraient sans doute pas les dernières. Même s’il savait où était sa place, il savait également que Misha n’était pas le plus inflexible de la famille Strugatsky, malgré ce qu’il pouvait laisser paraître.

“Yes. Ok. I don't want secrets between us,” il finit par lui répondre, sa main venant se poser sur son bras. C’était un geste simple qui lui arracha pourtant une vague de soulagement. Un geste simple qui ne permettait que de montrer que Misha ne cherchait plus à éviter le moindre contact entre eux, que les choses étaient redevenues un peu plus normales. “Good,” il dit simplement avant que son acolyte ne reprenne la parole. “I don't want you to have secrets for me,” ses mots lui arrachèrent cette fois un léger sourire, “I won't authorize it.” Là encore, le sérieux implacable de son ami était présent, quoique empreint d’une once de vulnérabilité qu’il ne laissait que peu apparaître. “Alright boss man,” Ilya lui répondit avec un léger sourire. “I promise,” et c’était une promesse facile. Ilya ne comptait pas lui mentir, du moins pas tant qu’il pourrait l’éviter. Il savait pourtant que le monde dans lequel ils vivaient et la place que les Strugatsky occupait pouvait amener à certaines altérations de la vérité, inévitables, pour son propre bien. Là était également le travail d’une ombre.

Ils restèrent silencieux un instant, avant qu’Ilya ne se mette finalement en mouvement. Il n’avait jamais été très doué pour ne rien faire pendant de longues périodes de temps, de toute façon. “Come on,” il lança en direction de Misha en se relevant, “enough deep talk for today, I have to get my beauty sleep, and you definitely need to as well.” Il se dirigea vers la porte de la chambre et se retourna une dernière fois pour souhaiter bonne nuit à son ami. Ils allaient sans doute mieux dormir tous les deux, maintenant que les choses n’étaient plus aussi étrange et que Misha ne passerait plus son temps à ruminer.
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MILY #1 | Everybody knows almost doesn't count

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