BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (VEST) At your mercy

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MessageSujet: Re: (VEST) At your mercy   (VEST) At your mercy - Page 2 EmptyDim 30 Mai - 14:59
tw : mention de viol

juin 2007 — salon de vasilisa
I don't want to be at the mercy of my emotions. I want to use them, to enjoy them, and to dominate them.

Une rune se pose sur le parchemin ou le marbre, sur les matériaux durs que l’on peut graver ou marquer de manière indélébile. Surtout, les matériaux fixes, tangibles, qui ne changent pas. Ne vivent pas. Ernest avait la plus grande méfiance pour ces runes tatouées que tout le monde s’arrachait et admirait, et il n’avait fait que peu d’études sur le sujet. Même si Monsieur Harris en portait. En avait porté avant qu’on les lui arrache. (Lui arracherait-on ses runes à lui aussi s’il venait à être capturé par le gouvernement ?) Cela ne suffisait pas à lui retirer cette résistance épidermique à l’idée qu’on vienne le marque de la sorte.
Pourtant, quand on lui présenta les cercles, il ne put s’empêcher de se sentir fasciné. Et comme un inconscient attiré par le vide, se pencha pour mieux les voir, et tendit les doigts pour les effleurer des doigts. Il ne comprendrait pas tout mais intégrait la logique, appréciait le tracé, soupçonnait la puissance magique derrière ces lignes. Il aurait voulu que tout cela soit sur un objet, une cape, un fauteuil sur lequel s’asseoir et non pas sur sa peau nue. Il aurait voulu une deuxième peau à accoler à la sienne pour prendre l’encre et la magie. Sérieusement, il considéra de tourner les talons pour garder sa canne qu’il connaissait plutôt que de risquer une opération longue, douloureuse, inconnue qui le transformerait à jamais.
Docile, il hocha la tête aux explications, suivant les tracés et les explications, certaines superflues. Car si elle parlait comme si elle le décevait de ces tatouages immobiles, lui était rassuré. Dans le même temps il regarda les bras de la Strugatsky, effrayants et étranges à ses yeux, sans ressemblance à ce qu’il voyait du corps humain, à ce qu’il s’imaginait être un corps humain.
Cela ne me posera aucun problème, en effet, concéda-t-il généreusement avec un sourire plat.
Non, absolument aucun problème.
Pareil, le temps de la pose ne lui posait pas problème et il accorda tout sans problème à la femme plus jeune que prévu.
Je fais confiance à votre expertise, formula-t-il même généreusement.
Il se sentait presque calme et presque prêt à affronter cette épreuve à présent, juste légèrement torturé par les doutes et passablement paralysé par l’angoisse de se dénuder devant elle. Il n’était certainement pas prêt pour les questions qui suivirent.
Ses yeux papillonnèrent un instant, comme pour s’adapter face à la brusque lumière ou plutôt la brusque question. Sa façon de parler ? Il se sentit déglutir en essayant de comprendre de quoi elle parlait exactement, à quel point elle avait conscience de… Ils étaient rares, bien rares à lui poser ce genre de questions. À faire des remarques peut-être, quelques blagues, qu’on pensait à moitié, et après desquelles on surveillait sa réaction pour avoir le plaisir de l’analyser. Dans tous les cas, Ernest n’était pas à l’aise.
Ernest était rarement à l’aise.
Après la surprise, cependant, vint la réponse évidente quelle que soit la signification exacte de la question :
Ce n’est pas dû aux sorts de confusion, non, répondit-il simplement.
Il ne nia pas le problème, la différence, à ceux qui demandaient vraiment il ne se sentait pas capable de mentir. Malgré son père qui aurait préféré qu’on n’articule jamais l’évidence. Même si, lui, ne donnait de mot à ces différences que sous la protection de ses amitiés les plus proches et ses collaborations les plus secrètes et professionnelles, entre psychomages. Certainement pas avec une quasi inconnue qui lui rappelait affreusement sa femme.
Le stress et la… situation amplifie la chose, cependant.
Parfois il prétextait que c’était une question d’éducation. Les autres ne pouvaient pas comprendre parce qu’ils n’avaient pas eu à subir l’entrainement social spartiate de Dougal Macmillan. Mais ce serait nier la raison même de cet entraînement, de ce rejet paternel, de toute cette tension qui, certes, avait contribué aux différences déjà présentes. Dans un autre temps, une autre vie, il serait un jeune noble riche vivant à la campagne et n’ayant pas à se soucier de ces choses-là, embarrassé de son ridicule mais pas continuellement stressé et angoissé à l’idée de dire de la mauvaise chose au mauvais moment… et de le faire quand même.
À mon tour, alors, d’avoir une question. Voyez-vous cette condition m’a, dernièrement… empêché de considérer le renouvellement de ma lignée.
Ce fut dit de façon très posée et distante et, pourtant, l’évocation même parvint à lui arracher un frisson de dégoût. Et malgré son contrôle, malgré ses murs, le dégoût et la peur traversa le masque sur son visage et laissa voir une grimace douloureuse.
Est-ce que cette… capacité reviendrait avec vos tatouages ?
Car, si Ernest appréciait l’idée de ravoir un enfant, bien qu’elle l’effrayât prodigieusement, il ne pouvait supporter l’idée de retrouver la chambre d’Emilia. L’horreur de ces nuits partagées étaient à la fois lointaines et terriblement proches, distantes de plusieurs années et pourtant perceptibles au bout de ses doigts s’il s’y concentrait quelques secondes à peine. Un souvenir non pas conceptuel mais physique. Non, il ne voulait pas y retourner et l’idée de ne plus jamais pouvoir assurer ces fonctions avec qui que ce soit était plus attirante que l’éventuel retour.
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MessageSujet: Re: (VEST) At your mercy   (VEST) At your mercy - Page 2 EmptyMar 31 Aoû - 16:39
juin 2007 — salon de vasilisa
I don't want to be at the mercy of my emotions. I want to use them, to enjoy them, and to dominate them.

tw : très fort validisme

On laisse tout à son expertise, comme il le dit si bien. Vasilisa esquisse un bref sourire en reprenant les feuilles qu’elle remet l’une par-dessous l’autre pour qu’elle soit correctement rangées. Elle n’aurait pas cru, vu le personnage qui était face à elle, que les choses seraient aussi simples : l’aspect général du Macmillan laissait croire qu’il lui aurait donné plus de fil à retordre, non pas d’un point de vue administratif mais plutôt qu’il aurait été trop frileux, incapable à se mettre corps et âme (surtout le corps et esprit) dans le processus en raison d’une quelconque crainte. C’est que son air bancal lui donnait une figure étrangement craintive, et surtout Vasilisa (qui savait sentir la peur par la force de l’habitude) flairait bien qu’il y avait un peu de ça dans le ton, les gestes et le comportement général du jeune sang-pur. Mais au lieu de se retrouver face à un mur de résistance, on acquiesce et l’on remet à elle.
« Eh bien tu ne seras pas déçu Ernest. » Dans le cadre de ce travail-là elle n’avait pas affaire à des clients mécontents. C’était plus au sein des Golden Wands qu’on pouvait se retrouver avec un service après-vente plus ou moins chargé de râleurs, mais dans son cabinet que les prix rendaient select par la force des choses, elle n’avait pas l’heur de croiser la route d’emmerdeurs. Elle espérait bien qu’il n’irait pas jouer du poignard dans son dos après coup, de toute manière il y avait différents papiers à signer pour se protéger de tout drame judiciaire. Au cas où il se retrouverait encore plus à la ramasse après les tatouages, s’il réagissait mal à la magie, ce qu’elle n’espérait pas.
Quant à sa question sur son… attitude générale, on lui répondit sans trop d’hésitation, malgré une surprise visible sur l’instant. « Ce n’est pas dû aux sorts de confusion, non. » Ah eh bien le pauvre garçon. Sa moue n’était pas franchement pleine de compassion mais trahissait son étonnement ; ça ne devait pas être bien facile tous les jours. Vasilisa était une femme qui avait une méthode de fonctionnement que certains jugeraient légèrement en marge mais qui avait le bon ton de s’ancrer parfaitement bien dans la société britannique cloisonnées et dictatoriale. Aidées par ses origines, son nom et son statut de sang (même s’il était moins bien que prévu d’abord) ses tendances à la colère et à l’impulsivité n’étaient pas vues comme des marques d’ingérences mais soulignait plutôt un caractère droit, franc et courageux. Elle ne se rendait évidemment pas compte du privilège que cela lui apportait. Elle avait cependant conscience des problèmes que le caractère d’Ernest pouvait lui engendrer.
« Le stress et la… situation amplifient la chose, cependant.Très bien, je vois. » Elle ne voyait qu’à moitié. « Non, parce que ce genre de chose peut se… régler. Potentiellement. Enfin, une chose à la fois. D’abord que tu puisses te déplacer normalement. » Elle n’était pas là pour redresser tous les problèmes de ce bichon. Tout ce qui tournait autour de sa confusion était déjà bien assez.
Elle ne s’attendait toutefois pas à la question qu’on lui posa. Question qui s’établit d’abord sous la forme d’une constatation, qui prêtait presqu’à sourire. Oui, clairement il n’était pas en état de faire quoi que ce soit avec sa femme à ses yeux. La manière de tourner la phrase était assez symptomatique du personnage. Renouvellement de lignée, les anglais vraiment… Et c’est qu’il grimaçait en plus en parlant. Soit il vivait très mal la situation de ne pas pouvoir satisfaire madame, soit il vivait très mal l’idée de devoir satisfaire madame. Les mariages arrangés pouvaient avoir ce genre de conséquence. Elle ne fit qu’hausser les sourcils, attendant la question qui vint bien vite après : « Est-ce que cette… capacité reviendrait avec vos tatouages ? »
Elle resta silencieuse un moment, les lèvres pincées, à le regarder comme plongée dans une longue réflexion. La réponse était simple, d’une certaine façon. Elle pouvait lui rendre l’usage complet de ses membres emberlificotés et lui donner l’occasion de faire ce qu’il voulait à sa vipère d’épouse. Si le problème de fertilité était plus profond cependant, ce n’était pas vers elle qu’il fallait se tourner. Mais la question ne semblait pas être là. Pas totalement. Vasilisa était suffisamment perceptive pour comprendre qu’il y avait une problématique plus lourde là-dessous. « Tu pourras coucher avec ta femme. Après, lui faire un enfant… Les guérisseurs t’ont dit que tu n’étais plus fertile ? Ou bien le problème était-il purement physique ? » Elle n’est pas plus gênée que ça pour parler comme ça, c’est professionnel, elle a besoin d’avoir toutes les informations. « Il est… plus facile de rendre infertile par les runes que l’inverse, on va dire. Comme il est plus facile de tuer que de donner la vie. » Plus simple de jouer à la faucheuse de que jouer à Dieu. À deux doigts de se signer, par habitude, en pensant ainsi.

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