BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 SOLAISE - haunted by hopes.

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Priamhark Nundinarius
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MessageSujet: SOLAISE - haunted by hopes.   SOLAISE - haunted by hopes. EmptyMar 11 Aoû - 7:08
sol taylor
and he would go back to his corner, sit down, hide his face in his hands and again sink into dreams and reminiscences… and again he was haunted by hopes.
Blaise aimerait bien pouvoir rester indifférent à l'agitation de sa femme, mais c'est une tâche plutôt ardue quand elle accapare son attention comme elle sait si bien le faire. Bien sûr, comme en toutes affaires avec Pansy, Blaise supporte tout en gardant un visage crispé mais plutôt placide. Il sait qu'il est exactement comme elle lorsque lui-même est stressé lors qu'un grand évènement se prépare, et il sait aussi qu'elle le supporte avec la même patience quoiqu'il arrive: c'est donc de bonne guerre qu'il ne se plaigne pas (trop) des caprices anxieux de sa femme alors qu'elle va d'un employé à l'autre pour leur faire tout un tas de reproches, prenant parfois Blaise à parti qui lui donne toujours raison.
Ils fonctionnent bien, ensemble, leur alliance inespérée s'étant transformée en un couple improvisé sorti tout droit des Enfers d'après certains. D'après le père de Pansy, surtout, dont l'emploi du temps trop chargé l'a forcé à laisser les responsabilités de son entreprise à reposer sur les épaules de sa jeune fille et de son époux. De quoi bien remplir l'assiette d'un Blaise déjà débordé; mais il n'a fait que sourire, en acceptant d'aider, serrant la pince de Perseus avec sa confiance habituelle.

Il finit finalement par parvenir à s'arracher au regard de sa femme, lui promettant de revenir bien vite. Il a d'autres obligations au MILF, notamment Sol Taylor, petit couturier, designer, styliste (Blaise ne comprend pas trop la différence, et pour être franc, ne s'y intéresse pas du tout) et il est grand temps qu'il visite son investissement.
Une boule se forme dans sa gorge à cette idée, qu'il ravale avec un froncement de sourcils adressé à lui-même. Même si il a pris un certain plaisir à diner avec avec Sol, leur relation est purement une relation d'affaires ou, en l'occurence, une relation purement intéressée de la part de Blaise qui espère bien voir son poulain gagner le concours et, peut-être en passant, enfin signer son entreprise à l'empire Parkinson.

"Monsieur Taylor." Il sourit en faisant sursauter Sol, derrière lequel il s'est faufilé aussi discrètement que se peut en l'apercevant en train de, backstage, s'affairer sur les derniers détails de son défilé du jour. "Vous avez l'air en forme aujourd'hui." Blaise lui tend la main pour une poignée rapide mais ferme, son sourire placide toujours hissé sur les lèvres. "Vous voulez me montrer ce que vous étiez en train de faire?" demande-t-il d'un ton qui laisse clairement transparaître que ce n'est pas du tout une demande mais un ordre. Il sait que Sol ne s'en formalisera pas: Blaise a bien vite compris qu'il était le genre de personne ayant besoin d'un coup de pouce insistant pour mieux travailler.
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Stress. Panique. Anxiété. L’effervescence de la foule, du monde qui s’agite autour de toi. Ironie de la chose, c’est peut-être le seul état de stress que tu acceptes. Que tu tolères. Mieux, tu le vis bien. Parce que c’est un bon stress. Un stress utile. Un stress qui marque le début et la fin. Il remplace celui qui t’a suivi des jours durant, avec le peur de ne pas finir tes créations à temps pour le défilé - et tout ce que cela comprend. D’autant plus qu’il a été plus assommant encore que d’habitude à cause de la rencontre avec Blaise Zabini. Parce que ce défilé, tu ne l’as pas choisi et tu le vis un peu comme un piège. Mais Blaise est un investisseur de ton entreprise et il a son mot à dire. Cette fois, il n’a pas seulement choisi de parler, il a imposé. Déjà inscrit, tu n’as pu refuser. Forcément. Parce que c’est ce que tu aurais fait autrement. Tu aimes de moins en moins les apparitions publiques. Encore plus avec une telle pression. Mais cette fois, tu n’as pas le choix. Tu dois montrer toute la superbe des couturiers anglais. Ce n’est pas seulement en ton nom que tu dois être bon. Mais pour le monde magique anglais. Et pour Blaise Zabini. Alors tu n’as d’autre choix que de gagner maintenant. Forcément. Parce que c’est ce qu’on attend de toi. Ce que le monde entier attend de toi. Pression léger. A t’en faire passer des nuits blanches. La crainte de ne pas être à la hauteur. La sensation d’étouffer. L’idée de fuir. L’espace d’un espace. Avant de te rendre compte que c’est ridicule - c’est ton métier, ta passion. T’as tout abandonné pour cette entreprise qui est aujourd’hui la tienne. Jusqu’à l’homme de ta vie. Absolument tout. Il ne te reste plus que ça. Alors pourquoi ne pas te jeter à corps perdu dedans ?

Et tu l’as fait.
Jusqu’à t’en user.

Mais finalement, finalement, le rendu te plaît. Tu as fait plus d’une tenue - toujours pour homme, mais si certaines permettent le doute. T’as toujours aimé ça. Le flou artistique. La limite tendue entre deux. Mais tu as aussi conscience que pour gagner, ce n’est pas ça qui t’aidera aujourd’hui. T’es parti sur une tenue plus moderne, entre costume et robe de sorcier. Bleu nuit. Dans un tissu reflétant légèrement la lumière - suffisamment pour attirer l’attention et le regard. C’est toujours là le plus important. Encore maintenant, à si peu de temps du début du défilé, tu effectues des retouches. Tu améliores ce qui peut l’être - des détails dont toi seul voit la différence. Peut-être aussi repousses-tu le moment de l’enfiler - car oui, c’est toi ton propre modèle. Il est parfois utile d’être métamorphomage. Aucune limite à la création. C’est le corps qui s’adapte au modèle et non l’inverse. Probablement l’aspect le plus utile qui soit de la chose à tes yeux. Tu sais déjà pourtant parfaitement le visage que tu vas prendre - encore un de ceux qui ne te ressemblera pas. Tu as même pris une photo lors d’un essayage, épinglé sur le mannequin qui supporte pour le moment ton modèle. Un contraste flagrant, une peau, des cheveux si clairs, presque maladif, avec des yeux sombres, aussi sombres que le costume. Il est toujours important que la personne qui le porte ne soit pas non plus dévoré par le costume. Dévoré par sa création. Triste fin. Tant d’effort pour finalement si peu de résultat. C’est pour ça que le moindre détail a son importance. Que tu peaufines. Encore et encore. A tel point que tu n’entends pas l’homme se glisser dans ton dos.

Tu sursautes.
Blaise Zabini.

Si elles n’étaient pas enchantées, tu en aurais fait tomber tes épingles. Il est parfois fort utile d’être un sorcier. Tu te retournes, un peu inquiet - tu n’aurais préféré le voir qu’après le défilé. Mais il est normal qu’il vienne voir ton oeuvre - tu espères jusqu’il ne dira mot. Tu acceptes d’avoir été inscrit sans ton autorisation à un concours, mais pas que l’on touche à ta liberté artistique. C’est ta limite. ‘Monsieur Zabini…’ Très respectueux, comme toujours. Ce réflexe, même, d’incliner la tête, comme un signe de soumission - parce que tu as complètement conscience de lui être inférieur aux yeux de beaucoup, dont les tiens. Tu esquisses un sourire rapide, gêné, quand il te dit en forme. Voilà pourtant deux ou trois jours que tu ne dors plus pour ce défilé - ou bien est-ce quatre ? Tu réponds pourtant à sa poignée de main - une poignée de main qu’il guide et que tu subis. Comme souvent.

La question.

Forcément. Tu n’allais pas y couper. Le stress monte encore d’un cran. Ton coeur s’affole ; s’il n’aimait pas ? S’il trouvait ça indigne de toi ? De lui ? De Merlin sait qui ? Mais tu ne peux refuser. Tu t’écartes respectueusement pour montrer le clou de ton spectacle. Un costume dont tu es très fier - sans aucun doute ta plus belle création depuis un moment. Mais est-ce encore assez ? ‘Je… Le costume est fini. Mais il y a toujours des petits détails. Des petites modifications. On dit bien que le diable se cache dans les détails, n’est-ce pas ?’ Tu t’essayes à un peu d’humour, sans doute plus pour te rassurer toi que pour le détendre lui. Tu as conscience que c’est inutile pourtant. ‘Mais je vais bientôt arrêter d’y toucher pour me préparer. Vous avez là l’apparence que je vais prendre pour le porter. J’ai préféré profiter de mes… talents, plutôt que de perdre du temps et de l’énergie pour trouver un mannequin.’ Tu parles vite. Tu manques de mâcher tes mots. Ton stress transpire par tous les ports de ta peau. Pourtant… Pourtant, tu commences un peu à te calmer. Parce que ça, c’est ton domaine. Tu maîtrises. Tu sais que tu es dans le juste. ‘Vous voulez le voir porté peut-être ? C’est toujours différent sur un mannequin fixe que sur un corps en mouvement.’ Surtout avec une veste pareille, à mi-chemin avec une cape. L’effet dramatique, notamment, n’a rien à voir. De même que le rendu de la lumière.

Plus tu parles de ta création, plus tu redeviens maître de toi-même. Finalement, peut-être avais-tu besoin de son intervention pour te calmer et mieux appréhender la situation ?
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Priamhark Nundinarius
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Blaise aurait presque pu se laisser avoir par l'apparence trompeuse de Sol, si on ne l'avait pas prévenu quand il avait demandé des directions à sa foule d'assistants; il observe, perplexe, la peau presque translucide et les cheveux fins et blonds, et les yeux sombres comme deux puits d'eau noire. Les Métamorphomages l'ont toujours profondément dérangé, leur habilité à changer d'apparence réveillant en lui une méfiance inhabituelle et nerveuse - c'est à se demander à qui on adresse la parole, lorsque l'on parle à tel sorcier, et à se demander en qui on peut placer sa confiance.

Le jeune homme nerveux et anxieux sous ses yeux ne semble pas particulièrement trompeur ou dangereux, pourtant, et la poigne faible qu'il a rendu à sa main non plus. Quand il s'esquive, Blaise pose les yeux sur le costume et arque un sourcil. Il n'a rien des connaissances pointues et (d'après elle) encyclopédiques de sa femme en matière de mode, mais il voit tout de suite que cet ensemble est... audacieux, moderne, et cela lui arrache un vague rictus tant amusé qu'intéressé. ‘Je… Le costume est fini. Mais il y a toujours des petits détails. Des petites modifications. On dit bien que le diable se cache dans les détails, n’est-ce pas ? - C'est ce qu'on dit, oui," approuve Blaise, magnamime, en reposant son regard sombre sur Sol. ‘Mais je vais bientôt arrêter d’y toucher pour me préparer. Vous avez là l’apparence que je vais prendre pour le porter. J’ai préféré profiter de mes… talents, plutôt que de perdre du temps et de l’énergie pour trouver un mannequin.’ Cette fois, il se permet de le dévisager sans retenue, entendant dans ses mots une invitation implicite. La peau laiteuse est bien loin de celle constellée de tâches de rousseur habituelle, et sa lisseur semblerait soudain presque surnaturelle. Si Blaise se permet quelques potions esthétiques à l'occasion (souvent encouragé par sa femme), il ne saurait jamais atteindre telle perfection.

"Une bonne idée, ça fera un chèque de paie en moins." Un sourire en coin vient éclairer son expression tranquille, révelant quelques dents aiguisées comme celles d'un requin. ‘Vous voulez le voir porté peut-être ? C’est toujours différent sur un mannequin fixe que sur un corps en mouvement.’ Blaise hoche la tête, reportant son regard sur l'oeuvre de Sol. "Avec plaisir." Il fait un rapide mouvement de la main, en direction de ce qui ressemble à une cabine d'essayage magique rétractable à proximité. Il se détourne et attend patiemment, laissant ses yeux passer de visage en visage, de création en création. Quand il entend le bruit de Sol ressortant de la cabine, il se retourne pour l'observer et reste un instant interdit et pris de court par cette vision contrastée et presque inattendue dans sa beauté saisissante.

"Vous vous êtes surpassé," dit-il lentement en s'approchant, ses yeux quittant le visage de Sol pour glisser sur sa cape - à moins que ce soit une veste? Il ne peut pas s'en empêcher et ses doigts viennent éprouver le tissu et en découvrir la texture, un bruit sourd d'assentiment sortant de sa gorge. Il tire un peu, pas assez pour défaire une épingle mais assez pour tendre le matériel sous son oeil concentré, et faire refléter la lumière dessus comme autant d'étoiles brillantes. "C'est magnifique." Sa main retombe, le tissu aussi, et Blaise s'éloigne d'un pas en laissant ses yeux noirs remonter vers ceux de Sol. "Êtes-vous confiant pour la compétition?"
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Blaise te met mal à l’aise. C’est un fait. Sans doute sa prestance naturelle ? Prestance ou autorité ? Tu l’ignores. en tout cas, tu as du mal à te détendre en sa présence. Mais c’est peut-être une bonne chose ? Tu ne sais pas. Cela te perturbe. Blaise te perturbe. C’est sans doute pour cette raison que tu fuis son regard. Que tu essayes d’éviter tout contact direct. Que tu rapportes tout très vite à ton costume. C’est plus simple pour garder le contrôle. Cela te rassure de manipuler ce tissu que tu as choisi. De toute façon, il ne faut pas être un génie pour te rendre compte que tu n’es pas à l’aise. Tu te noies dans tes propres mots et explications. Même à ta question rhétorique, il répond. Cela te perturbe un peu plus. Tu te laisses déstabiliser avant d’essayer de reprendre le contrôle.

Ton initiative lui plait. C’est déjà ça. Tu prends. Pourtant, son sourire n’arrive pas à te calmer. Ce n’est que lorsque tu te retrouves dans la cabine que tu souffles un peu. Tu prends le temps de te retrouver. C’est idiot de réagir ainsi. Blaise ne va pas te manger. Non ? En tout cas, tu ne penses pas. Quoi que, après tout… Tu n’en sais rien. Tu ne connais que peu de choses de lui et c’est sans doute mieux ainsi. Mais tu n’oublies pas que c’est un sang-pur. Qu’il a un réel ascendant sur toi. Il a presque droit de vie ou de mort sur ta personne. Pourtant, ça ne t’as pas empêché de l’utiliser. Oh, bien sûr, il l’ignore. Mais il t’a rendu service en investissant dans ton entreprise - et tu refuses de le perdre. Parce que l’idée que Louis Travers puisse avoir encore plus de pouvoir sur toi te terrifie - sans doute car il s’agit d’un homme terrifiant, cela dit. Il y a tout une réalité sur ton monde, sur ton entreprise, cachée aux yeux de tous car tu n’as pas su dire non. Peut-être aussi parce que le Travers est arrivé au moment où tu étais le plus faible et le plus vulnérable. Depuis des années, tu n’as plus l’impression de contrôler ta vie. Depuis l’instant où ton père est mort, pour être exact. La preuve en est ce concours. Tu n’as pas choisi d’y aller. On te l’a imposé, comme de plus en plus de choses. La réalité est en train de te frapper de plein fouet. Tu ne maîtrises plus rien de ta propre vie. C’est d’une tristesse sans nom. Une réalité que tu passes ton temps à fuir, comme tant d’autres choses dans ta vie.

Derrière le tissu de la cabine, tu prends ton temps pour te changer. Tu en profites pour essayer de calmer ton souffle, ta respiration. Ton stress. Ton état ne changera rien. Autant réapparaître un peu plus maître de tes moyens. Pourtant, l’exercice est difficile. Le contexte peut-être ? Sans doute. Une fois le costume sur le dos, il reste encore le changement physique. C’est aussi pour ça que le calme est nécessaire. Tu prends plusieurs profondes inspirations. Il serait dommage d’avoir des changements involontaires.

Finalement, tu ressors de la cabine en prenant toujours ton temps. “Monsieur Zabini ?” Tu l’interpelles, pour qu’il puisse apprécier le rendu final. Tu restes cependant plongé dans le silence le plus complet. La distance entre vous se fait plus courte, de même que ton souffle. Inspire. Expire. Tu fais tout pour te calmer. Pourtant, le contact des doigts de Blaise avec le tissu - avec le tissu Sol, pas avec ton corps - n’aide pas vraiment. La tension est telle que même les compliments n’aident pas réellement à te détendre. Tu perds même en partie le contrôle de ton corps, tes yeux virent au rouge rosé de la gêne, en accord avec la couleur de tes joues. Raison pour laquelle tu ne peux pas retenir un “Excusez-moi…” quand vos regards se croisent à nouveau et que le tien se fait fuyant. Toi qui autrefois était pourtant si tactile, si ouvert. Aujourd’hui, un simple effleurement te met dans tous tes états. Tu t’es perdu Sol. Tu t’es perdu profondément. Loin. Si loin. Vas-tu pouvoir en revenir ? Rien n’est moins sûr…

Ce n’est qu’après un instant que tu réalises que tu n’as pas répondu à sa question. Ce qui fait que la couleur de tes yeux ne change pas. Il va vraiment falloir te reprendre. “Pour en revenir à la compétition… Pas vraiment…” Tu préfères être honnête. Tu n’es pas confiant. Mais tu ne l’as jamais vraiment été, il faut dire. “J’ai fait de mon mieux, je suis très fier de ce que je présente. Mais je ne peux pas dire que je sois confiant. Parce que je ne le suis jamais dans ce genre d’évènements. Trop de facteurs ne dépendent pas de moi-même.” En même temps que tu parles, tu te calmes, tes yeux reprennent peu à peu la couleur qu’ils sont censés prendre. Il n’y a rien de mieux que la discussion et le temps pour t’aider à reprendre tes moyens. Particulièrement quand il s’agit d’un sujet que tu maîtrises. “Je ferais tout pour ne pas vous décevoir. J’espère que vous avez assez confiance en moi et mon temps pour deux…” Tu essayes de retrouver une ambiance un peu plus légère. D’oublier le contexte. Il n’y a rien de pire que ça pour te stresser.

Inspire. Expire.

Tout va bien se passer Sol.
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Priamhark Nundinarius
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Sol lui fait vaguement l'effet d'une anguille essayant à tout prix de s'échapper des mailles d'un filet inéluctable. Même en restant professionel, Blaise a l'impression de le mettre mal à l'aise, sans vraiment comprendre pourquoi. Peut-être que c'est quelque chose de propre aux artistes dans le genre de Sol. Il n'a jamais eu une âme créative, il n'y connait rien - son monde à lui est celui du fric et des responsabilités sociales multiples. “Pour en revenir à la compétition… Pas vraiment…” Les sourcils de Blaise se haussent. Peut-être que l'anguille mériterait une leçon simple et basique de business: les doutes sont mieux ignorés et refoulés, surtout face aux investisseurs. “J’ai fait de mon mieux, je suis très fier de ce que je présente. Mais je ne peux pas dire que je sois confiant. Parce que je ne le suis jamais dans ce genre d’évènements. Trop de facteurs ne dépendent pas de moi-même.” C'est tout l'inverse de la mentalité de quelqu'un comme Blaise, dont les traits s'assombrissent légèrement en entendant Sol se critiquer ainsi.

Évidemment, bien des choses ne dépendent pas de lui - mais n'est-ce pas le cas de la vie? Le manque flagrant de confiance du créateur est presque inquiétant. “Je ferais tout pour ne pas vous décevoir. J’espère que vous avez assez confiance en moi et mon temps pour deux… - Bien évidemment. Si j'ai vu du potentiel dans vos créations, c'est qu'il existe." Et qu'il peut lui rapporter de l'argent, à lui, surtout. "Je ne suis pas habitué aux mauvais investissements donc j'espère pour vous autant que mon porte-feuille que vous n'allez pas vous ridiculiser." Le sourire chaleureux qui s'articule sur ses lèvres est aux antipodes de sa voix légèrement détachée, comme si un autre homme parlait à travers sa bouche: un étranger avec la peau de Blaise Zabini. "Ne pensez-vous pas que le meilleur de vous-même mérite de gagner, monsieur Taylor?" enchaîne Blaise, son regard sombre toujours posé sur lui. Il tend de nouveau la main pour éprouver un tissu, se faisant la réflexion que peut-être ça parviendra à détendre ce pauvre Sol et à arrêter de le faire s'agiter comme une anguille. "Ou alors vous n'avez pas donné le meilleur de vous-même sur ce projet, est-ce ce que vous êtes en tran de dire?"
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T’es quelqu’un d’impressionnable Sol. De terriblement impressionnable. C’est ça d’être beaucoup trop sensible, pas vrai ? Tu ressens le monde comme une claque dans ta figure constante. Alors les gens comme Blaise Zabini te mettent terriblement mal à l’aise. Parce qu’ils respirent la confiance en eux. Confiance que tu as eu, un jour. Confiance que tu as perdu. Confiance que tu ne retrouveras sans aucun doute jamais. Tu t’es brisé il y a quelques années et même avec de la colle, il restera des fêlures. Des blessures invisibles, mais bien présentes. Voir le regard de Blaise ne t’aide d’ailleurs pas à te calmer. Tu aurais peut-être dû te taire… Tu sens qu’il n’apprécie pas ton discours. Il aurait été plus prudent de rester silencieux et de garder tes doutes pour toi. Mais pour une fois, juste une, tu avais eu envie de faire confiance. De te confier. Mais tout le monde ne peut pas être comme Benjamin ou Alvaro. Tout le monde n’est pas prêt à t’entendre et à t’écouter, surtout dans cette société où ta place est déjà sur une corde raide.

Sa réponse à ton trait d’esprit te tend encore un peu plus. Tu as bien conscience du potentiel de ce que tu crées. Si tu n’avais pas au moins ça, jamais tu ne te serais lancé là-dedans, c’est évident. Tu sais que tu es doué. Tu sais aussi que ce n’est pas suffisant. Pas assez. Jamais. Mais c’est aussi grâce à ce doute constant que tu ne stagnes pas. Que tu brilles un peu plus à chaque occasion. Que tes créations s’embellissent. Les mots du sang-pur te blesse bien plus que tu ne laisses voir - tu donnes tout pour contrôler ta transformation et rester le plus parfait possible pour le défilé, ce n’est pas le moment pour que tes yeux se mettent à se décolorer. Tu sens son sourire si faux qu’il te fait frissonner - ou bien est-ce le fait qu’il soit aux antipodes de son discours ? En cet instant, il est aussi fascinant qu’effrayant à tes yeux - raison pour laquelle tes yeux recommencent à le fuir. Comme un enfant pris en faute. Tu acquiesces à sa question et tu retiens un sursaut au toucher du tissu. Bien sûr que tu mérites de gagner, t’as tout donné pour ça. Mais tu mérites aussi la confiance de cet homme face à toi. Bien avant qu’il entre dans ta vie, tu n’avais pas plus confiance et tu gagnais quand même des prix. Il ne peut pas te demander de changer d’un coup d’un seul, comme ça, juste parce que ton attitude ne lui plait pas…

“Je donne toujours le meilleur de moi-même. Mais même le meilleur a besoin de retravaille. C’est parce que je doute que je peux donner le meilleur. Parce que je me remets en question. Dans ce genre de milieu, être sûr de soi n’est pas une bonne chose à mes yeux. Parce que ça veut dire qu’on se contente de ce que l’on a déjà.” C’est important pour toi de parler. De donner ton avis sur la chose. Tu n’as pas envie de convaincre Blaise. Juste… de lui expliquer. Les artistes sûrs d’eux sont les premiers à tomber de leur pied d’estale. En doutant, tu ne t’attends à rien, comme toujours. Aucun risque d’être déçu, parce que t’es déjà persuadé que t’aurais pu en faire plus. Le meilleur de soi-même, ce n’est pas toujours - c’est même rarement - assez.

Finalement, une voix résonne pour demander aux modèles de se préparer. Levé de rideau dans quelques instants. Tu prends une profonde inspiration. “C’est ici que je vous laisse, Monsieur Zabini. Si vous le souhaitez, nous pourrons reprendre après le défilé ou lors de la remise de prix.” Dans le fond, tu espères surtout qu’il te laisse profiter du festival en paix, mais c’est normal de faire cette proposition. Tu la ponctues même d’un petit sourire, comme toujours. T’es bien trop gentil. Un sourire qui te quitte quand tu te diriges vers la scène. Il n’est plus question de ça maintenant. Juste question de briller. Si tu n’as pas confiance en ton travail de styliste, une fois sur scène, c’est bien différent. Tu es un formidable acteur capable de faire croire que tu débordes de confiance en toi. C’est ce qu’il faut pour vendre au mieux ta création.

Tu espères, au fond de toi, que Blaise verra que tu donnes absolument tout.
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