BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal


 

 vague à l'âme (danlina)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
vague à l'âme (danlina) Empty
MessageSujet: vague à l'âme (danlina)   vague à l'âme (danlina) EmptyJeu 6 Aoû - 17:15
vague à l'âme
wolfgang eaton dante burke & angelina johnson (2003)
D'aussi loin que tu te rappelles, tu n'as jamais été du genre naïve, ou tout du moins tu le croyais, dur comme fer. Tu as toujours été du genre assez méfiante, réfléchie et assez cartésienne ... trop peut-être. Mais parfois, il y a des sentiments qui éclosent là où on ne s'attend pas et qui changent la donne.  Des sentiments naissant d'une solitude parfois trop lourde à porter et d'un manque insatiable qui nous bouffe de l'intérieur. Les sentiments sont des choses bien étranges. Ils nous transcendent, nous transforment. Parfois, ils nous réchauffent le cœur, soignent les blessures plus les profondément ancrées et nous aident à devenir une meilleure personne. Mais surtout, les sentiments guident nos émotions, nos actions et nos choix et parfois faire écrouler nos certitudes comme un château de cartes. Et une chose est sûre, tu t'es fait avoir Angelina. Comme une bleue.

Tu te tiens là, immobile dans ta petite chambre de la planque de Wolverhampton, les mains serrées sur le petit meuble de bois sommaire où se tient un miroir au cadre de bois écaillé. Tu regardes ton reflet, poings si serrés que tu sens tes ongles s'enfoncer dans tes paumes. En ce reflet, tu ne vois qu'une idiote. Une sombre idiote qui a plongé la tête la première dans un regard bleu azur, hypnotisée par les murmures susurrés par ces lèvres impies. « Tu es une imbécile, Angelina. Une sombre imbécile. » Que tu murmures entre tes dents serrées. Toi, la naïve à t’éprendre ainsi au premier regard enjôleur comme une adolescente transie s’amourachant du premier tombeur venu. Et tu restes quelques instants-là fixant sans le voir le reflet qui te rebutes tant, et ces yeux que tu fuies, chargés de sentiments que tu veux réfuter.

Cela fait quelques semaines que tu sens les doutes t'assaillir. Pas grande chose, un pressentiment et quelques signes voilés. Et voilà que avais découvert  quelques fioles de plynectar, cachées dans la chambre de Wolfgang. Un coup, comme un couperet qui avait tranché net tes espoirs naïfs. Un doute, quelques signes que tu t'étais refusé à voir et qui avaient alors pris la couleur de l'évidence. Et le goût, rance de la trahison au bord des lèvres. Et tu voulais en avoir le cœur net. « C'est parti ... » murmures-tu entre tes dents, avant de transplaner vers le lieu de rendez-vous soit l'un des jardins attenants à la planque. Tu as donné rendez-vous à Wolfgang afin de le confronter et de tenter d'y voir clair dans son jeu. Et peut-être, en ultime espoir, tenter de le ramener dans la lumière. Après tout, peut-être que les sentiments sont assez forts pour combattre le reste ? Espoir futile, mais tu t'y accroches, malgré toi. Envers et contre tout. Tu t'appuies contre un arbre, attendant la venue de Wolfgang. Les poings serrés, et le cœur qui cogne fort contre ta poitrine.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
Date d'inscription : 07/06/2020
Messages : 202
Crédit : (dear-dionysass) avatar ; (astra) signa ; (vocivus) icons.
Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
vague à l'âme (danlina) Empty
MessageSujet: Re: vague à l'âme (danlina)   vague à l'âme (danlina) EmptySam 8 Aoû - 15:12
( VÂGUE A L’ÂME )


I gotta take control now
But I sold my soul a long time ago
I feel like a ghost now
Cherry flavoured conversations with you
Got me hanging on
Down to Earth from all the waiting
Take me somewhere beyond

(icon by VOCIVUS)

2003 - DANLINA
Face à la psyché, tu observes tes traits se métamorphoser, tu vois la potion te transfigurer.
Face à la psyché, tu vois ton nouveau reflet, celui de l’arnaqueur damné.

Les mèches de ta crinière qui se foncent et qui s’allongent, qui se perdent autour de traits plus angulaires, autour d’un derme plus clair. Les opalescences que tu as dérobées à un autre, t’exposent le reflet dont tu t’es emparé, sans que le moindre regret ne vienne jamais t’effleurer. Parce que l’on t’a missionné, parce que tu te dois de tout rafler pour que l’on puisse te sacrer grand roi de l’indignité. Parce que tu t’es glissé dans cet univers suintant l’impureté, dans le but de percer à jour le moindre de leurs secrets, de les tourmenter et de tous les écraser.

Devant toi, tu ne vois que ce que l’on t’a appris à détester. L’incarnation de l’exécrable banalité et la représentation de l’insupportable médiocrité. Le miroir ne te renvoie que l’écho d’un homme à la faiblesse emperesse, trop facilement capturé, trop aisément soumis et assujetti à vos jeux dangereux. Et te voilà dans sa carcasse. Et te voilà, depuis des mois, à supporter son infernale face. Pourtant, parfois tu les vois, ces flammes endiablées qui dansent et valsent dans tes pupilles. L’incendie malin que tu ne pourras jamais réellement étouffer, qui continuera de flamber au fond de ton âme, comme la parfaite incarnation de ton chaos.

Un dernier regard, l’œil un peu hagard, et la psyché te voit transplaner, simplement te dissoudre dans l’atmosphère, te dissiper comme si tu n’avais jamais été. Parce qu’elle t’attend non loin de là. Elle. Angelina. Celle que tu as salement manipulée est pourtant celle qui t’a aidé à oublier, à panser des plaies dont elle n’avait même pas idée. Parce que tu n’es que secrets, tu n’es qu’un monstre à l’identité faussée. Toi, l’arnaqueur, le fossoyeur de cœur. Tu as aimé jouer, la voir te croire, pour lui arracher la moindre de ses arcanes, lorsque tu ne lui susurrais que des mensonges éhontés que tu ne regretteras certainement pas. Et pourtant, elle a été là. Lentement, précautionneusement, elle a comblé le trou béant qui éraflait ton palpitant. On pourrait te torturer, que tu n’avouerais jamais, mais tu le sais, tu t’es misérablement attaché à celle qui ne représente que l’ennemi qu’il faut morceler, à celle qui n’est que ta parfaite antithèse, à celle qui te fait désormais face dans le clair-obscur de la nuitée. « Angie… » Les astres n’ont jamais autant flamboyé, éclaboussant de leur resplendissante nitescence la voûte céleste et toutefois, tu la sens cette pesante atmosphère, qui t’étoufferai presque. Comme si les nébulosités étaient tapies dans l’obscurité, prête à vous assiéger de leurs flots glacés. « T’as l’air sacrément en rogne. » Tu t’approches, loup tentateur, loup triomphateur. Un léger sourire en coin déformant tes lippes, une habitude dont tu n'arrives pas à te défaire et qui te ramènes dangereusement à ton vrai toi. Ta paume que tu apposes sur sa joue, alors que tes prunelles cherchent les siennes, cherchent à percer le moindre de ses mystères. « Il y a eu un problème en mon absence ? » Tu ne peux la laisser douter, tu ne peux pas la laisser accéder à la vérité empoisonnée.  

Parce que tu ne la laisseras pas t’échapper.
Parce que tu as besoin qu’elle continue de te faire oublier.
Parce qu’elle doit fracasser les restes d’Isaura qui continuent de te hanter.


@Angelina Johnson
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
vague à l'âme (danlina) Empty
vague à l'âme
wolfgang eaton dante burke & angelina johnson (2003)
Cela faisait cinq ans.
Cinq ans.
Environ 1825 jours.
59 mois.
Et un bon millier de secondes.

Cinq ans depuis que Fred t'avait été arraché, tué lors de cette mission suicide pour récupérer le diadème de Rowena. Autant d'années damnées, durant lesquelles il ne s'était pas passé une journée sans que tu ne penses à lui, à ce que vous aviez pu vivre. Tu t'en rappelles encore, de ces instants partagés, envolés. Fragments fugaces d'un autrefois parti en fumée. Le bal de Noël. Votre premier baiser. Des fous rires. Tant de joies, de peines parfois. Et tant de souvenirs. Vous étiez si jeunes alors, deux jeunes complètement éperdus, unis dans la douceur de cette candeur adolescente. Il savait te faire rire, à chaque instant et même lorsque tu étais au plus mal. Les années étaient passées, vous ont éloignés. Et pourtant, il restait encore cette tendresse qui vous unissait. Celle tout particulière, du premier amour. Et ces années étaient passées, et si quelques hommes avaient partagé tes draps, aucun n'avait su combler ce vide béant. Rien de plus que quelques instants de passion partagés, sans jamais de lendemains.

Puis Wolfgang était arrivé.

Et là, tu avais espéré. Les sentiments étaient venus vite, trop vite. Tu t'étais accroché à lui, comme à une bouée de sauvetage. Un visage anguleux, entouré de cheveux sombres. Et des yeux d'un bleu profond, teinté de gris. Tel un océan en pleine tempête, aux vagues s'entrechoquant violemment dans un tourbillon d'écume. Des yeux d'orage, aussi insondables qu'un puits sans fond. Mais parfois, il arrivait que tu parviennes à y discerner une lueur ténue, bien dissimulée dans l'acier de ce regard. Une lueur étrange, celle d'un désespoir incommensurable. Des tourments que tu ne comprends pas, qu'il cache, au fond de son âme. Et qu'il ne partage pas. Et un jour, tu espérais qu'il le fasse. Tu espérais tant de choses alors qu'à nouveau tu ressentais cette plénitude, et cette joie imbécile de sentir ton cœur battre à nouveau pour un autre. Un bonheur inattendu, simple. Et si fort.

Tu parles.

« Angie… » Sa voix te tire de tes pensées, alors qu'il apparait devant toi, le visage aussi beau qu'à l'accoutumée alors qu'il s'approche lentement. « T’as l’air sacrément en rogne. » Il faut dire que tu ne sais rien dissimuler, toi. En tes yeux brille la colère, si forte que si tes yeux pouvaient tuer Wolfgang serait mort sur le coup. Ils sont deux fenêtres ouvertes sur les tourments de ton âme, et en ce moment tout en toi clame une rage sourde, teintée de questions sans réponses. Il se tient la, devant toi et voilà que sa paume vient se poser sur la joue. « Il y a eu un problème en mon absence ? » Tu secoues la tête, repoussant cette main qui semble te brûler. Et tu plonges tes yeux de feu dans le glacier de ses iris azurés. « À toi de me le dire. » Tu es comme ça, Angelina. Pas de trace pour les faux-semblants, les tours de passe-passe. Toi, tu attaques directement à la gorge. Tu marques une pause, sortant de la poche de ta cape une petite fiole que tu lui montres, bien en évidence. « J'ai trouvé ceci, dans ta chambre. Tu peux me dire ce que ça fait là ... Wolfgang ? » Tu appuies, sur le dernier mot, tenant si fort le flacon que tes phalanges en sont livides. Et toi, tu es là, suspendue à ses lèvres, attendant la réponse. Espérant que tout ne soit qu'un malentendu. Tu l'espères si fort.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
Date d'inscription : 07/06/2020
Messages : 202
Crédit : (dear-dionysass) avatar ; (astra) signa ; (vocivus) icons.
Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
vague à l'âme (danlina) Empty
MessageSujet: Re: vague à l'âme (danlina)   vague à l'âme (danlina) EmptyDim 9 Aoû - 12:14
( VÂGUE A L’ÂME )


I gotta take control now
But I sold my soul a long time ago
I feel like a ghost now
Cherry flavoured conversations with you
Got me hanging on
Down to Earth from all the waiting
Take me somewhere beyond

(icon by VOCIVUS)

2003 - DANLINA
Ses opalescences brillent de mille et un feux incendiaires, dans leurs ténèbres miroitent la pureté d’une fureur que tu crois insensée. Parce que les braises de cette colère virevoltent jusqu’à toi et te couvrent de cendres embrasées. Parce que tu pensais avoir allumé en elle un tout autre feu que celui de l’incandescente et infernale rage damnée. Pourtant, c’est toi qu’elle toise avec cette hargne qu’elle ne cherche même pas à dissimuler, c’est toi qu’elle écorche de ses orbes affutés, c’est toi qu’elle rejette comme si tu n’avais jamais compté. C’est ton ego qu’elle assassine, c’est tes réminiscences empoisonnées qu’elle ressasse avec une violence maligne.

Face à toi ce n’est plus Angelina, c’est Isaura.
Isaura qui revient, Isaura qui te foudroie.
Parce que comme elle, elle te laisse t’attacher pour mieux te rejeter.
Parce que comme elle, elle noue des liens qu’elle finira par abandonner.

« À toi de me le dire. » Les mots résonnent. Ils sont creux, semblent vides, mais sont pourtant emplis d’un millier de soupçons prêt à t’assassiner et à te morceler. Puis, il y a ce foutu flacon, qu’elle dévoile comme s’il s’agissait de la preuve évidente que tu avais fauté, comme si elle savait, comme si elle avait tout deviné. C’est les restes de son palpitant d’onyx qui dégringolent et se fracassent dans ta carcasse. C’est l’angoisse qui t’immerge et t’emporte avec une violence inouïe dans le sel de tes vagues. « J'ai trouvé ceci, dans ta chambre. Tu peux me dire ce que ça fait là ... Wolfgang ? » Wolfgang. Une part de ton identité faussée, empreint pourtant d’une réalité dont elle n’a pas idée. Wolfgang. L’autre part de toi, le second prénom que l’on t’a donné au berceau, celui d’un ancêtre oublié que l’on réanimé à travers toi. Wolfgang. Le dangereux loup prêt à tout déchirer, tout dévorer, tout décimer.

Si tes prunelles sont de glace, tes mots ne sont que givre. C’est l’hiver qui glisse entre tes lippes dans un murmure gelé, prêt à faire frissonner l’univers entier. « Depuis quand tu fouilles dans mes affaires ? » Parce que tu le sais, elle a dû se glisser, sournoisement, dangereusement, dans ton antre où devaient se terrer quelques-uns de tes secrets. La rage au corps, tu perds le contrôle, parce que tu ne peux supporter la simple idée qu’elle puisse connaître la violente vérité, parce que tu ne peux imaginer qu’elle puisse entrevoir cette réalité que tu as sciemment faussé. Elle ne te pardonnera jamais. Jamais. Jamais. Jamais. Ça résonne, encore et encore, ça te rend cinglé, encore et encore. « Je peux savoir ce que tu t’es imaginé ? » Le murmure s’amplifie alors que tu lui arraches la fiole vidée de sa malignité, alors que tu lui retires la preuve de tous tes défauts. « Tu penses que j’ai pris une autre identité pour te manipuler ? Tu penses que je t’aurai fait cela ? Tu doutes à ce point de moi Angelina ? » Les orbes qui se croisent, les regards qui s’embrasent, tu sais qu’elle finira par savoir qui tu es. Un sale type qui a joué et qui n’acceptera jamais de la suivre dans le monde qu’elle tente de préserver.

Parce que tout ce que tu sais faire c’est
le mal par le bien,
le bien par le mal.


@Angelina Johnson
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
vague à l'âme (danlina) Empty
MessageSujet: Re: vague à l'âme (danlina)   vague à l'âme (danlina) EmptyDim 9 Aoû - 17:16
vague à l'âme
wolfgang eaton dante burke & angelina johnson (2003)
« Depuis quand tu fouilles dans mes affaires ? » Le ton est glacial, aussi froid qu'une nuit d'hiver. Mais ses yeux le sont encore plus, aussi impénétrables qu'à l'accoutumée tel deux glaciers menaçants. En eux tu ne discernes aucune émotion, aucune lueur si ce n'est un éclat d'acier inflexible. Pourtant, quelques gestes en lui trahissent d'une colère sourde, qui ne cesse de l'embraser. Une colère telle que tu ressens, bien des fois et que tu sais accueillir comme une vieille amie lorsque tu la sens embraser ton âme. La colère est une émotion particulière. Elle peut changer un homme du tout au tout, comme ça en un instant. À peine le temps d'un battement de cil, et voilà que ses flammes ardentes viennent nous consumer. Et si parfois elle nous rend plus fort, elle peut aussi nous faire sombrer. Il approche, t'arraches la fiole des mains. « Je peux savoir ce que tu t’es imaginé ? »

Il te confronte, l'audacieux. Mais les mots ne sont que des défenses qui s'érigent autour de lui. Un mur de glace, infranchissable. Insurmontable. Et il marque une pause, reprenant la parole pour s'enfoncer dans tes doutes. « Tu penses que j’ai pris une autre identité pour te manipuler ? Tu penses que je t’aurai fait cela ? Tu doutes à ce point de moi Angelina ? Dit comme ça, les mots te semblent dénués de sens, presque idiots. Mais que t'es-tu imaginé ? Quelles idées sont donc venues te traverser ? Un instant, tu te sens défaillir. Comme si les mots, vénéneux t'hypnotisaient, rejetant tes doutes en un murmure susurré. Et un espoir imbécile. Celui de croire que tu t'es fourvoyée. Mais voilà qu'une pensée te traverse, et deux mots. Vigilance Constante. Deux mots gravés en lettre de feu dans ton âme, tant Maugrey Fol Œil n'avait cessé de les répéter, à l'époque. Il disait tout le temps de croire en son instinct, et d'écouter ses doutes.

Et le doute, il est là. Présent dans ton esprit. Un pressentiment, presque fugace mais qui reste là, emplissant la moindre pensée. « Et que crois-tu ? Nous sommes en guerre, l'ennemi est partout. Bien-sûr que je doute en tombant là-dessus. » Tu marques une pause, sentant la colère monter en toi. « Qu'est-ce que faisait ce polynectar dans ta chambre ?  Réponds, si tu n'as rien à cacher. » Les regards s'affrontent, d'un côté la glace, de l'autre le feu. Entre colère et faux-semblants qui s'embrasent. Et un doute insatiable, qui te bouffes de l'intérieur. Littéralement. Et alors que tu le fixes de tes yeux de feu, tu sens ton cœur battre fort contre ta poitrine.« Tu me caches quelque chose, je le sens. » rajoutes-tu d'un ton dur comme de l'acier, les poings si serrés que tes phalanges en sont livides alors que tu restes suspendue à ses lèvres.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
Date d'inscription : 07/06/2020
Messages : 202
Crédit : (dear-dionysass) avatar ; (astra) signa ; (vocivus) icons.
Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
vague à l'âme (danlina) Empty
MessageSujet: Re: vague à l'âme (danlina)   vague à l'âme (danlina) EmptySam 31 Oct - 23:21
( VÂGUE A L’ÂME )


I gotta take control now
But I sold my soul a long time ago
I feel like a ghost now
Cherry flavoured conversations with you
Got me hanging on
Down to Earth from all the waiting
Take me somewhere beyond

(icon by VOCIVUS)

2003 - DANLINA
Les certitudes de la poupée s’ébrèchent et doucement s’effondrent. Tu le sais. Tu le vois. Dans l’obscurité de ses prunelles, tu peux voir danser le voile du doute assassin qui vous mènera bientôt vers la fin précipitée d’une histoire que tu n’avais pas prévue, encore moins attendu. « Et que crois-tu ? Nous sommes en guerre, l'ennemi est partout. Bien sûr que je doute en tombant là-dessus. » La ténébreuse beauté n’est plus qu’un feu, embrasé par les soupçons et la fureur que tu pensais pouvoir étouffer, mais les cendres, doucement, se ravivent, reprennent de l’intensité et viennent lentement t’incendier. Entre vous, les éclats de mensonges et les affres de la méfiance. Entre le feu et la glace, deux âmes qui luttaient ensemble et qui lutteront bientôt l’une contre l’autre. « Qu'est-ce que faisait ce polynectar dans ta chambre ? Réponds, si tu n'as rien à cacher. » Tu pourrais en profiter, tu l’as déjà fait des dizaines de fois avec d’autres proies. Tu pourrais t’immiscer dans cette mince fêlure que la beauté ténébreuse t’expose et l’empoisonner, la faire chuter à tes pieds, l’écraser, simplement l’achever. Mais sans savoir pourquoi, tu ne le fais pas, tu observes votre histoire chavirer, en imaginant milles et unes manières de l’empêcher de mourir dans les tréfonds de l’obscurité salé de l’océan de ta trahison damnée. « Tu me caches quelque chose, je le sens. » Tu lui caches jusqu’à ta véritable carne, tu lui caches la moindre parcelle de vérité, tu lui caches ce qui un jour lui donnera l’immuable envie de te détruire.

Tes opalescences se perdent dans les siennes et tu balaies sa question de ton esprit comme si elle n’avait jamais existé, comme si elle n’avait jamais été. Tu l’ignores et tu l’envoies virevolter dans l’atmosphère chargée d’une tension prête à tout faire imploser. Il n’y a plus que toi et elle. Plus que tes mensonges et cette femme qui n’incarne malheureusement qu’une sincérité qui lui vaudra d’être blessée. « Et si c’était le cas ? Cela serait si grave que cela ? » Les palabres s’échappent d’entre tes lippes avant que tu n’aies eu le temps de les retenir, ni même de les réfléchir. « Si un infime mensonge c’était glissé dans la vérité ? Cela gâcherait-il tout le reste ? » Ta main qui se soulève, comme emportée par une force que tu ne parviens pas à maîtriser, pour s’approcher de sa joue dont elle ne daigne pas à t’offrir l’accès, l’effleurant à peine, avant de retomber lourdement. « Nous avons tous nos secrets Angie, mais tu peux me croire lorsque je te dis que je suis me suis attaché à toi. » Plus que tu ne pourras jamais l’avouer, plus que tu ne pouvais l’imaginer. Fragiles attaches qui ravivent ton âme morcelée. Cela ne vaudra jamais la passion qui t’a autant animé qu’assassiné pendant des années, lorsque tu côtoyais l’impie Isaura. Mais tu te complais dans l’idée que tu ne lui susurres cela que pour la manipuler. Encore. Pour mieux la duper. Encore. « Que j’ai besoin de toi. » Seulement, sans que tu ne saches vraiment pourquoi, tu le penses. Plus que jamais. Elle est celle ayant réussi à panser les plaies sanguinolentes que la pécheresse avait apposé à ta carne. Mais avant toute chose, elle est l’ennemie. Elle est ta cible. Tu te dois de la briser. Pour la cause.


@Angelina Johnson
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
vague à l'âme (danlina) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

vague à l'âme (danlina)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés