BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (joya) it's where my demons hide

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Freya Abbott
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Freya Abbott
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Crédit : dovakhiin (avatar), old money (signature), poupoune (gif 1) .serendipity (gifs signature + gif 2 du profil) charles beaudelaire (textes signature)
Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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Les nuits sans dormir s'accumulaient sous tes yeux sous la forme de poches violacées, et même les artifices cosmétiques auxquels tu aimais t'adonner ne parvenaient à masquer tes insomnies. Tu avais essayé la plupart des remèdes connus : alcool, infusion, livre à l'eau de rose. Seule manquait la potion de sommeil mais tu n'étais guère à l'aise avec cette solution. Quoi qu'il en soit, aucun de ces outil n'était parvenu à empêcher les noires pensées de troubler ton sommeil. Inlassablement, l'image de ton frère, la joue marquée de la marque de la honte et l'uniforme de la WDVB sur les épaules se dessinait, si nette que tu avais l'impression de pouvoir caresser sa joue rien qu'en tendant la main. La découverte de la lycanthropie de ton petit frère t'avait laissé un gout amer dans la bouche, ainsi qu'un poids sur le cœur. Lourde est la culpabilité. Et la douleur, plus encore. Et, depuis que Marlon t'a annoncé la nouvelle sans ménagement, tu ne cesses d'être hantée par des Et si.

Et si j'avais appris la nouvelle plus tôt ? Et si j'avais pu le faire rapatrier par l'ordre ? Et si j'avais été là ?

Voilà bien longtemps que tu n'étais plus là pour ton frère. Pour le protéger, tu t'étais éloignée. Pour te protéger, tu avais comme disparue. De façon insidieuse, calculée (comme toujours avec toi), pour ne pas attirer les soupçons. Petit à petit, tu avais fait celle qui s'éloigne, ne donne plus de nouvelles. Trop occupée par des priorités qui ne sont plus celles des Abbott. Jusqu'à couper les ponts. Par cet éloignement, tu avais voulu les protéger. Leta, Henry, Maria. Et Jonah, bien sûr. Et, mais c'était plus difficile à admettre, tu t'étais éloignée pour ne pas avoir à subir leur déception. Par lâcheté en somme. Mais voilà, tu avais lamentablement échouer, puisque Jonah était aujourd'hui à la merci de ce gouvernement infâme. Là où tu y avais fait ta place, profitant d'un excellent poste de chercheuse qui te permettait d'être au plus prêt des secrets du département des mystères, lui n'était qu'un chien de chasse, une bête de somme qui vaut à peine mieux qu'une vermine. Tout comme te l'a fait comprendre Marlon.  

Mais aujourd'hui tu es là, tentant vainement de rattraper les choses. Pour apaiser ta conscience, par sincère inquiétude. Parce c'est ton rôle de sœur. Tu étais ainsi arrivée plus tôt au ministère afin d'avoir le temps de visiter les quartiers de la Wizard Defense Values Brigade. Règle numéro 1, toujours avoir les bons contacts. Tu avais ainsi réussi à persuader Leopold d'éloigner quelques instants le Handler de Jonah. C'était risqué, et le temps serait compté. Mais tu te devais de réussir. Tu ne pouvais faire autrement. Tu avais besoin de savoir comment allait ton frère. De le revoir, de voir cette marque de l'esclave de tes propres yeux. Tu retins non sans mal un haut le coeur, en apercevant les Handlers et les Hounds qui les accompagnaient, la marque brune ornant leurs joues. Malgré les années, tu peinais à t'habituer à cette image, d'autant plus en sachant qu'aujourd'hui, ton petit frère faisait partie de ces victimes de ce système que tu combattais, dans l'ombre.

Quand tu le vis enfin, ton cœur s'emballa. Et un instant, tu crus chavirer, avant de te rattraper. Tu ne pouvais rien montrer, garder ce masque qui depuis des années te permet de naviguer dans ce monde sans attirer les soupçons. D'un léger signe de tête, tu indiques à Leo qu'il est temps de mettre le plan à exécution. Bien entendu, le mangemort ignore ta véritable allégeance, mais vous êtes assez proches pour que lui puisses lui demander ce service. D'autant plus qu'il était à l'école avec Jonah. Tu t'avances vers Jonah, en silence. Puis d'un signe de tête, tu l'invites à te suivre dans un bureau attenant à la pièce, que tu prends le temps d'insonoriser d'un coup de baguette. Vous allez devoir faire vite, choisir vos mots. Pourtant, une fois face à lui, tu peines à trouver quoi dire. La vision de la marque sur sa joue te perturbe. Tu as peur, tu as mal. Puis, rassemblant tout courage et tes forces, tu te lances. Timidement, comme si tu ne le connaissais pas. « Jonah je ... Je suis contente de te voir. » Tu te tais un instant, le temps te manque mais les mots ne viennent pas. Tu as envie de le prendre dans tes bras, mais tu ne sais comment il peut réagir. Vous ressemblez à deux inconnus alors que le même sang coule dans vos veines. « Je viens de l'apprendre ... Je ... je suis désolée.  » Tu bafouilles, comme une enfant. « Comment vas-tu ? » Et l'Oscar de la question la plus idiote est attribuée à Freya Abbott dans comment retrouver son frère lycan.
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Les jours se ressemblent tous. Les nuits aussi, pour ce que cela vaut. L’approche de la pleine lune se fait sentir dans chaque articulation. Si Jonah n’a plus la notion des semaines, il s’est fié à celle des mois.

On lui aboie des ordres mais ce serait lui le chien. L’air a l’odeur de la terre mouillée, le pétrichor, mais il a oublié à quoi lui sert de savoir comment la nommer. Ses pensées n’intéressent plus personne. Même dans la meute, il s’est fait taciturne. Tout ce qu’il pourrait dire, faire, penser pourrait être retenu contre lui. Il n’imagine pas pouvoir tomber plus bas, mais quelque chose lui souffle que le plus bas existe, qu’il y a encore à craindre, et cette peur inscrite dans les os le bloque mieux que ne feraient des rhumatismes. Elle ralentit ses gestes, lui dont l’esprit était devenu cotonneux. Il reste de la rage, larvée comme des braises sous la cendre.

La colère est à doser avec parcimonie, il ne lui reste pas grand-chose d’autre. Oh, il commence à trouver ses marques dans la meute. Doucement. Il les apprécie. Ce n’est pas comme la famille qu’il avait fondée – crue fonder ? Ou comme celle dont il faisait partie et qui s’est faite cruellement absente. Il baisse le nez, reprenant les dossiers contenant les éléments signalant les sorciers recherchés. Il trouve de l’humour à ce qu’on lui fasse lire un dossier. Ils auraient pu se contenter de lui agiter un chiffon sous le nez, comme avec un chien policier. Il ne plaisante pas là-dessus. Ca pourrait encore arriver. Il se persuade que c’est imminent, vu le mal qu’il a à lire ce dossier. Mais merde, j’étais bon lecteur, avant. Non. Il se reprend. Mais il arrivait à assurer ses notes à Poudlard. A lire, quoi, trois romans par an ? Franchement, c’était pas mal. Il essaie de se souvenir du titre d’un de ceux qu’il aimait et dont il avait corné des pages – démarche totalement vaine. Le livre est dans l’endroit qui était sa demeure. Il aurait dû l’emporter. Il garde le nez baissé.

On s’approche. Il se décide à lever les yeux. Et Jonah se fige. Raideur de tout son être.

Mais

Qu’est-ce

Qu’elle

Fait



Il est perdu. Le hound regarde sa sœur avec des yeux ronds. Il cherche à la reconnaître. Qu’est-ce qu’elle fait là pourquoi est-ce qu’elle est là mais elle arait dû être avant c’est un peu tard pour venir le voir elle espère quoi – il doit avoir l’air bouleversé. Il est en tout cas incapable de faire autre chose que la suivre. Il lui emboîte le pas, incertain. Elle l’emmène dans un bureau. Il ne voit pas pourquoi. C’est sa sœur, elle n’était pas là mais elle n’osera pas le rosser. N’est-ce pas ? Elle ne veut pas se débarrasser de lui. Il attend que la porte se referme – sur son avenir ou quelque chose qui y ressemble.

Des mots chaleureux. Une détresse manifeste chez Freya – elle a un peu le nez qui tremble et rougit quand elle manque de pleurer. Au demeurant, il trouvait ça attendrissant. Mais tout le monde s’en tape désormais. Il croise les bras sur son torse, pour rajouter un peu de distance. Elle lui dit qu'elle vient d’apprendre. Il ne comprend pas. « Mais t’as appris quoi ? »

Oh.

Ca.

La lyncathropie.

Il se raidit en l’entendant continuer. D’instinct, il tourne la tête, et présente le profil qu’il a appris à présenter. Celui qui ne porte pas la marque. Celle que personne ne veut voir – surtout pas lui le matin. S’il avait encore un appartement, il en aurait vendu tous les miroirs. Mais naturellement, ce luxe n’est plus de mise. Ses vêtements sont loqueteux, sa soeur si propre sur elle accentue une gêne qu'il ne soupçonnait plus. Il crache, du bout des lèvres, sans oser la regarder.

« Tu veux une réponse qui te fasse plaisir ou une réponse sincère ? » Sur ce sujet, il n’ajoute rien de plus. Elle a bien compris. La réponse sincère ne passerait pas sur sa colère, sa détresse, l’une disputant la place à l’autre. Il lui jette un regard – noir – à la dérobée. Freya et sa carrière insolente. Il a entendu son nom par quelqu’un au Ministère, à la volée. Pendant tous ces mois, elle n’était pas loin de lui.

Elle n’était pas là pour lui.

«   T'es pas l’image de la santé non plus. J’imagine que tu m’as fait venir pour une raison ? Je t’écoute. » Parce que l’idée qu’elle ne vienne que par amour, elle qui s’est pourtant excusée, n’est plus envisageable. Elle n’est pas venue. Il en veut à la Terre entière, et si c’est Freya qui se manifeste, il prendra cette opportunité de hurler cette colère.
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Freya Abbott
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Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
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Tu ne t'attendais guère à un accueil chaleureux. Malgré tout, les paroles acerbes qu'il te lance te donnent l'impression qu'on te verse un seau d'eau froide sur la tête. Non pas froide, glaciale. Comme ce frisson qui parcoure ton dos à mesure que ton regard analyse malgré toi Jonah. Ou en tout cas ce qu'il en reste. La personne que tu as face à toi est bien différente de ton frère bien aimé, à bien des égards. Dans ses mots, dans son regard et même dans son attitude, tu sens la colère, l'incompréhension, la rancœur aussi. Tout autant de ressentiments qui t'amènent à te demander si tu as ta place ici, face à lui. N'as-tu pas perdu ton droit d'être sa grande sœur finalement ? Ce droit, tu y as renoncé il y a plusieurs années de ça. Et la colère de Jonah semble être le juste châtiment de tes erreurs passées. Ils semble bien loin, le temps de vos rires d'enfants.

Tu te rappelles ces instants, des fou-rires, des histoires partagées.
Balayées.

Tu te rappelles du cœur que tu mettais à ton rôle de grande sœur, depuis toujours. Tu étais celle qui regardait faire ta mère, n'hésitant pas à lui demander de l'aider à s'occuper de Jonah. À peine avais-tu appris à lire, que tu lisais des histoires à Leta et Jonah, parcourant les mots de ta voix encore hésitante pour développer leur imagination. Et bien sûr, quand il fallait s'unir pour faire tourner les parents en bourrique, tu étais là. Plus que tout, tu chérissais ces souvenirs. Vestiges d'une enfance idyllique, bien loin de cette vie d'adulte régie par la guerre, et emplie de mauvais choix.

Et venir ici, est-ce également un autre mauvais choix ?

Tu te poses la question, décontenancée par l'attitude de Jonah. Tu ne t'attendais guère à mieux, pourtant tu gardais l'espoir - naïf - qu'il soit heureux de te voir. Comme si de rien n'était. Bien sotte tu fus d'espérer, car bien plus dure est la chute. Tu cherches tes mots, avec le douloureux sentiment d'être face à un étranger. Tu as l'impression que le moindre de tes mots pourrait le braquer. Comme un animal à apprivoiser, qui au moindre geste brusque peut fuir ou attaquer. Tu soupires, jouant nerveusement avec une mèche de cheveux. Tu cherches son regard, qu'il refuse de t'offrir. « Je ne suis pas là pour te narguer. Je suis juste inquiète. Et désolée. »

Désolée de ne pas avoir été là. De t'avoir tourné le dos.
De t'avoir abandonnée.

« J'aimerais pouvoir t'aider. Ou en tout cas te soutenir. » Évidemment, tu n'effaceras pas ces années d'absence - dont il ignore la raison. Mais tu aimerais faire quelque chose. Ne plus être aussi impuissante.
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Un métamorphomage n’aurait pas réussi à rendre Freya si réelle. Son frère la regarde avec scepticisme. Il voudrait y croire. Ce serait commode d’avoir une explication. Que l’aînée de la famille ne pouvait pas lui parler pour une bonne raison, qu’il y a une raison au fait qu’elle ne prenait pas contact. Il refuse d’affronter l’idée qu’elle lui tournait le dos, qu’elle était si prompte à le faire. Il n’y a pas douze lunes qu’il est dans cet état et combien il a eu besoin d’aide sans la trouver. Un métamorphomage n’aurait pas inventé la rougeur sur ses joues, le tic qu’elle a avec cette mèche de cheveux. Il est surpris. Troublé. Ce doit bien être elle, mais où était-elle auparavant ? Il ne parvient pas à la comprendre.

« Pourquoi est-ce que tu te réveilles maintenant ? Tu n'étais ni inquiète ni désolée, avant ? » Il se prépare à encaisser le coup. N’importe quelle excuse serait mauvaise. Il est trop méfiant. Sa sœur était là toute leur enfance. Présence attentive à ses besoins, bienveillante, douceur décuplée. Il ne s’est jamais senti seul. A Poudlard, il se sentait déjà protégé par sa présence, pouvait graviter dans son ombre et lui demander conseil. Lorsqu’elle a quitté le château après l’avoir abreuvé d’histoires sur ce qu’il s’y passait, il a commencé à lui écrire. Freya répondait toujours, avec une infinie tendresse. Elle est venue le voir tant de fois après. A assisté à son mariage, était là pour les premiers pas de son fils, l’aidait lorsqu’elle en avait l’occasion et qu’il était à Sainte-Mangouste. Souvenirs qui lui réchauffent le cœur mais dont il se sent gêné. C’est inconciliable avec cette Freya qui le renie. Qui n’a pas levé le doigt quand on lui a pris tout ce qu’il avait. Sa vie de famille, son maison, l’argent qu’il avait mis de côté. En la voyant si à l’aise dans les couloirs du ministère, le lycan imagine qu’elle aurait pu faire quelque chose. Il ne sait pas quoi mais il lui paraît évident qu’elle avait les moyens de l’aider et n’a pas choisi de le faire.

Il s’éloigne, marchant dans cette salle vide comme un lion en cage. Sourcils froncés, bras croisés, regard fuyant. Il s’attarde sur la vision du coton élimé de la veste qu’il porte. Rien ne sert de faire des efforts depuis qu’il est affublé de cette marque sur le visage. Il n’est plus accepté dans les endroits qu’il fréquentait auparavant.

A côté de lui, elle a l’air heureuse. En forme. Il repense à ce qu’il a entendu, un bruit de fond. Ce n’était pas à cause de lui qu’on prononçait son nom de famille. Les murmures se sont évanouis quand il a voulu se rapprocher. « Je ne pense pas que tu puisses m’enlever ça. » grogne-t-il en désignant le triangle sur sa joue. Rester lycan lui serait égal si le Ministère ne l’avait pas réquisitionné. Il ne ferait plus la même erreur. Les jours à l’approche de la pleine lune, il se dissimulerait. « Je déteste cet endroit. Je déteste le fait de ne plus rien avoir de ma vie d’avant. Je suis seul. » Il baisse la tête. Sentiment de honte mêlé de colère, ce n’est pourtant pas sa faute. Il relève le menton. Incapable de s’arrêter sur l’une de ces émotions. Freya savait pourtant l’aider et l’apaiser. « J’ai entendu des rumeurs. Visiblement il y a du changement dans ta vie. Tu pourrais déjà cesser de me considérer comme un paria. »

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Il a changé, terriblement. D'une manière bien plus profonde, bien plus intime que via la lycanthropie. Alors que des années auparavant, tu aurais été capable d'anticiper ses réactions, tu as le sentiment d'avoir face à toi une bête blessée qui pourrait te mordre au moindre geste brusque. Bête. Le mot est fort, le mot est dur. D'autant plus que c'est à ton frère que tu penses. Tu culpabilises d'avoir laissé ce mot traverser tes pensées. Tu ne parviens à lire dans son regard, tu ne sais comment réagir, ni comment il va réagir. Tu en viens à regretter d'être venue. Et si finalement tu avais fait plus de mal que de bien ? Tu croises les bras, comme pour te protéger, le suivant du regard tandis qu'il tourne en rond.

Comme une bête en cage, la comparaison est inévitable.
Et  atrocement douloureuse.

Pourquoi maintenant ? La question est légitime. Pourquoi revenir alors que tu es silencieuse depuis des années. Là maintenant, tu aurais aimé tout déballer. Tout expliquer. L'ordre du Phoenix. Le cercle quatre. Marlon. Tout raconter. Mais ce n'est pas le moment, et encore moins l'endroit. Votre entrevue est déjà bien trop risquée pour y ajouter la révélation de ta réelle allégeance en plein cœur d'un ministère gangrené par les porteurs de la marque noire. « Inquiète, je l'étais. Bien plus que tu ne le crois. Quant à mon éloignement, tu ne me croiras surement pas, mais c'était dans votre intérêt à tous. J'ai mes raisons, que je ne te révèlerais pas. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. » Vigilance constante, comme disait Fol Oeil. Une leçon que tu n'avais jamais oubliée. Sauf quand tu avais laissé le death eater Travers prendre ton coeur, mais c'est une autre histoire.

Si seulement tu pouvais l'aider, lui ôter cette marque infâme. Peut-être le mettre en contact avec des membres de l'ordre. Remus peut-être ? Il faudrait trouver un moyen de lui faire passer le message. Discrètement. Tu y réfléchiras. Si tes années passées au sein de l'Ordre t'ont appris quelque chose, c'est bien de ne jamais te précipiter. Le timing, c'est la clé. Tu prends une inspiration, tu cherches tes mots tant tu crains d'empirer les choses d'une parole maladroite. « Je ne peux t'ôter cette marque infâme, mais je peux t'assurer qu'à mes yeux tu n'es pas un paria. Les rumeurs sont vraies, je m'apprête à épouser Travers.  » Comment justifier cela ? Tu ne parviens à le faire pour toi-même. L'agent-double prise à ses propres mensonges. Jeu de séduction qui s'est retourné contre toi. Tu marques une pause, ta main jouant nerveusement avec une mèche de cheveux. « J'ai cru que m'éloigner de vous était une bonne déscision, je réalise que non, que ça a fait plus de mal que de bien. Cela n'aurait sûrement pas empêcher ta transformation, mais j'aurais pu être là. Te protéger, te soutenir. Si tu savais à quel point je suis désolée. S'il te plaît Jonah, laisse-moi me rattraper. Je sais que c'est difficvile à croire mais, qu'importe le nom que je porte, tu n'es pas un paria à mes yeux. »
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Un renard se ronge bien la jambe pour se hisser hors d’un piège, Jonah estime que cette envie, dingue, brûlante, impérieuse de se barrer est encore un signe d’instinct à défaut d’être sain d’esprit. Freya a des mots caressants. Il se sent redevenir l’enfant qui ne demande pas mieux que la croire. Se fier à elle quand elle lui assure que le désinfectant ne lui fera pas mal, que la vilaine entaille à la main va disparaître d’un sort. Il se fiait à elle quand elle prétendait que tout s’arrangerait s’il avouait la bêtise commise – la lampe cassée, les fleurs piétinées, le tissu brûlé. Elle réussissait toujours. Il se sent attiré parce qu’elle propose. Jonah aimerait la croire, aussi pleinement qu’avant, quand elle dit que c’était pour son bien. Qu’elle a pensé à lui. Il y a quelque chose qui bondit dans son cœur.

Et se referme. Elle n’était pas là. Elle aurait pu, elle aurait dû. Hannah avait le droit de ne rester dans l’ombre, trop jeune, trop marquée. Pas Freya que rien ne fait céder. Le sourire s’évanouit, l’expression dure revient sur ses traits. Il grommelle. « et quand, et où ? » mais elle ne l’entend sans doute pas. Elle cherche ses mots. Peut-être qu’elle lui ment. Sinon ce serait plus simple. Lui-même pourtant ne voudrait pas devoir dialoguer avec quelqu’un que le sort a rendu si méfiant. Il ne peut pas se fier à elle, parce qu’il ne peut plus se fier à personne. On va le trahir. Il a aimé quelqu’un qui l’a trahi, malgré la promesse de le protéger.

Jonah encaisse, les bras croisés, une main serrée sur l’autre bras pour calmer ses nerfs. Pas une bonne décision. Quoi ? Travers ? Mais non, bien sûr, elle se ravise. Ecoeurant de voir qu’elle va vivre une nouvelle vie tandis qu’il n’a plus rien de la sienne. Réminiscences de son épouse qui critiquait Freya plus qu’elle ne s’inquiétait pour elle. Elle va finir vieille fille. Mal vu, c’est eux qui ne sont plus. « Non, tu ne risquais pas d’empêcher quoi que ce soit. » Pas un paria, pas un paria. Il se sent en colère. De quel droit lui annonce-t-elle ça ? Elle en sait quoi, d’être paria ? Elle va épouser Travers et sera contente de se débarrasser du nom de famille honteux. Leurs parents regretteront de n’avoir pas d’héritier de leur nom mais le sang sera préservé. « Il en pense quoi, Travers, de ton frère abâtardi ? Je peux assister à la noce, avec ou sans muselière ? » La colère, l’envie d’un geste violent. Contre elle ou contre lui, il ne sait pas. C’est insupportable de savoir qu’elle réussit là où il a échoué, et plus encore de savoir qu’il ne peut pas l’aider. Merde, elle va avoir des enfants, c’est la suite logique, il aurait dû la faire profiter de son expérience, se moquer gentiment en lui expliquant les soins. Il aurait pu s’occuper d’un neveu, d’une nièce, et jamais Travers ou elle ne la laisseront approcher de leur progéniture. « Laisse-moi. Je ne vois pas ce que tu peux faire pour te rattraper. Tu ne peux pas me rendre ma vie, tu ne peux pas m’enlever ça. » crache-t-il en indiquant la marque. Gêne instantanée, il ignore pourquoi elle le gratte jusqu’à être brûlante, frottement des ongles sur la peau, mal arrêtés par la barbe. « Va t’en. »



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Depuis petite, tu es de ceux qui ne supportent pas d'être dans l'ignorance, tu aimes tout savoir et tout comprends. Tu dévorais les livres de la bibliothèque familiale par pure volonté d'en découvrir les secrets. Tu posais tout le temps des questions, et tu te nourrissais de leurs réponses. Une parfaite Ravenclaw. Avec le temps, à cette soif de connaissance s'est ajoutée une volonté farouche de garder le contrôle sur tous les aspects de ta vie. Que ce soit ton apparence, toujours tirée à quatre épingles, ou alors tes relations. Mais à mesure que ta vie avance, tu réalises à quel point il est compliqué de tout contrôler. Et surtout, tu subis de plein fouet les conséquences de ce que tu n'as pas su contrôler. À commencer par Jonah, victime collatérale de tes choix passés. En face de toi, l'homme à la joue marquée du sceau de la honte n'a plus grand-chose à voir avec ton frère bien aimé. Il semble bien loin le temps de votre complicité. Balayé par cette marque infâme et tout ce qui l'accompagne. Ses mots sont durs, mais tu sais à quel point il a raison. Tu te rappelles encore la véhémence des propos de ton fiancé à l'égard de ton frère. À ses yeux, il n'est qu'un hybride comme les autres. Malgré tout, tu sais qu'il tient suffisamment à toi pour ne pas s'en prendre à Jonah. « L'avis de Travers compte peu. Il n'a pas son mot à dire là-dessus ... Et c'est lui qui m'a mis au courant de la situation. » Avec froideur et dédain, certes. Mais c'était d'une certaine façon grâce à lui que tu étais face à lui.

« Je ne peux pas t'ôter la marque, ni te rendre ta vie d'avant et encore moins rattraper les années que nous avons perdues. C'est un fait. » Et cette prise de conscience  te brûle les lèvres à mesure que les mots s'échappent de tes lèvres fardées. Tu as presque honte de ta noble apparence, alors que devant toi Jonah porte les pauvres atours du Hound, le chien de chasse du gouvernement. « C'est vraiment ce que tu veux ? Que je parte sans me retourner ? » Tu te rappelles vos disputes d'enfants, emplies de toutes les vacheries que vous pouviez vous balancer en tant qu'enfants. « Tu as été adopté. » « Je te déteste. » et autres joyeusetées. À cette époque, vous saviez que ce n'étaient que des mots sans conséquences. Aujourd'hui, rien n'est sans conséquences. Vos jeux d'enfants sont devenus ardues et dangereux. Sans retours arrières de possible. « Rien ne rattrapera mes années d'absence, et je n'ai pas l'intention d'obtenir ton pardon. Mais je refuse de te laisser ainsi. Pas de retour arrière de possible, mais par contre je peux essayer de sauver ce qui peut l'être. Je te promets de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider. Avec ou sans ton accord. »
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