NEW ORDER

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nom prénom(s) » Siobhan Doyle. Le prénom est simplement un dérivé de Jane. Il se prononce "sean-vawn", mais la sorcière est habituée à l'entendre écorché de bien des manières.  Il est le gage précieux de sa culture gaélique. Il est  aussi le premier témoin d'un décalage culturel entre elle et ses camarades. Le patronyme, Doyle, est un nom courant irlandais, signifiant "l'étranger". Cette étymologie révélatrice fait sourire amèrement Siobhan, qui se demande parfois si ce sentiment d'être inadaptée n'est pas inscrit dans la paume de sa main. surnom(s)  » son cercle familial l'appelle Sinead, surnom usuel lié à son prénom. De plus, pour éviter un trop grand massacre de prononciation, la sorcière se fait appeler Sean à Hogwarts. Un prénom certes masculin, mais aussi plus courant sur la grande île. Il arrive que ses amis proches l'appellent Ginger, la désignant alors par la couleur flamboyante de ses cheveux.  date de naissance » le 12 janvier 1990, ce qui fait d’elle un capricorne. Patiente, prudente et organisée, la blague. Il est propre aux sorciers travellers de vivre en marge du monde moldu et d'être en mesure de leur lire l'avenir dans du thé, sur la main, ou encore grâce aux étoiles. Bien sûr c'est des histoires à dormir debout auxquelles Siobhan ne croit pas un mot. Toutefois, la sorcière s'amuse dans sa tête à deviner le signe astrologique de ses comparses. Elle n'en fait part à personne, en revanche. Elle a bien compris que cette proximité avec les moldus rebute plus d'un sorcier par ici.   origines & nationalité  » la nationalité irlandaise de Sean est une part intégrante de son identité. En effet, la sorcière vient d'une famille de travellers, peuple nomade d'Irlande, avec leur propre langue, le shelta. La sorcière parle et lit couramment l'anglais, mais cela ne demande pas une oreille connaisseuse pour comprendre qu'elle est une étrangère ici. pureté du sang  » c'est du sang pur qui coule dans ses veines, un peu par erreur. Dans sa culture, les mariages consanguins ne sont pas rares, et c'est ainsi que son "carmin" est resté "immaculé". Sean est pourtant loin de souffrir de la manie du sang-pur, elle s'en fiche. Elle a conscience d'être privilégiée, mais elle a aussi conscience de l'injustice sous-jacente. Pourtant très vocale habituellement, elle garde cette opinion pour elle, ayant compris que ce sujet déchaîne des passions et des peurs irrationnelles chez ses comparses.  métier/études  » en sixième année à Hogwarts, dans la maison Hufflepuff. Si les premières années ont été vraiment difficiles pour Sean, à cause d'un trop grand écart culturel entre elle et les élèves et de par le caractère difficile de la sorcière, elle a aujourd'hui trouvé un semblant d'équilibre ayant un groupe d'amis fort sur lequel elle sait pouvoir s'appuyer. Ce qu'elle veut faire post-Hogwarts est encore flou. Elle rêve de retourner en Irlande et reprendre sa vie de nomade, mais elle pense avoir perdu sa nature rêveuse et insouciante : les choses vont mal ici et il n'est plus possible de détourner son regard. Sean veut jouer un rôle.  orientation & état civil  » Sean aime les garçons, mais Sean est surtout perdue. Bien qu'elle ne l'avouera que difficilement, elle est éperdument romantique. Elle a rêvé du prince charmant pendant la plus claire partie de sa jeunesse. Aujourd'hui elle ne veut plus de personne. Elle est célibataire et souhaite  le rester indéfiniment. Les relations romantiques lui font peur. Quand quelqu'un lui plaît sa force de caractère diminue, elle devient très dépendante et est incapable de se défendre.  camp  » depuis que Sean a pris conscience de son existence, elle n'a plus qu'une idée en tête : rejoindre l'Order of the Phoenix. Elle souhaite être réunie avec son frère, bien sûr, mais surtout, elle en a plus qu'assez du climat actuel. Elle ne comprend pas tout à la politique et a absorbé une partie de l'éducation qu'elle a reçu. Toutefois, il est dans sa nature de remettre ses croyances en question. Hors, pour le peu d'échanges qu'elle a pu avoir avec des né-moldus, elle n'a rien à leur reprocher et trouve le système en place injuste et effrayant. Il n'y a que les hybrides pour lesquels elle conserve une certaine méfiance. baguette  » elle était en pleurs, le jour où elle a acheté sa baguette magique. Elle y a d'abord vu un symbole du temps qui passe, du changement, du départ loin de sa famille. Mais le vendeur a su la rassurer, une baguette en bois de cèdre, au cœur en crin de licorne, 32 centimètres,  souple, c'est la baguette d'une sorcière loyale, forte de caractère, qui saura s'adapter au changement, lui a-t-il promit. Ces quelques mots gentils ont su la rassurer. Aujourd'hui, Sean tient à sa baguette comme à la prunelle de ses yeux. patronus  » c'est dans son enfance heureuse ou dans les grands espaces verts que Sean puise l'énergie nécessaire à l'apparition d'un patronus. Toutefois, il ne sort de sa baguette que quelques filaments argentés, car elle est loin de maîtriser ce sortilège. Il faut noter une fois exceptionnelle, tout de même, où ces filaments se sont assemblés en une forme de boule. Après cela, elle a annoncé, entre humour  et frustration, que son patronus est probablement une pomme de  terre.   épouvantard  » depuis qu'elle l'a vu, ou plutôt revu, impossible de l'oublier. Son épouvantard prend la forme d'une vision qu'elle a eu dans le passé mais n'a pas jugé bon de prendre au sérieux. Il y a une lune, pleine, puis le cri d'une jeune fille. Sean aurait dû reconnaître cette voix, mais elle ne l'a pas fait. Passe alors rapidement une forme animale, pâle, poilue, purement monstrueuse, et des  grognements se font entendre. Les cris recommencent, et la scène se joue en boucle jusqu'à ce que Sean trouve les nerfs de la tourner au ridicule.    particularité(s)  » le don de voyance court dans le sang des Doyle depuis des générations. Sean a eu sa première vision à l'âge de  huit ans, pressentant le décès de son grand-père. Elle ne vit pas particulièrement bien son pouvoir. Elle estime avoir la responsabilité de changer l'avenir pour le mieux. Dans le passé, elle n'y a pas réussi. Ses visions s'accompagnent donc d'un très fort sentiment de culpabilité.