BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Priamhark Nundinarius
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Priamhark Nundinarius
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pansy parkinson
i always have such need to merely talk to you. even when i have nothing to talk about – with you i just seem to go right ahead and sort of invent it. i invent it for you. because i never seem to run out of tenderness for you and because i need to feel you near. excuse the bad writing and excuse the emotional overflow. what i mean to say, perhaps, is that, in a way, i am never empty of you; not for a moment, an instant, a single second.
Blaise n’arrive pas à dormir. Il a une potion prescriptive, pourtant. Une goutte pour effacer le monde, deux pour ne plus rien voir, trois pour un sommeil sans rêves. Un jour, il a versé l'entièreté de la bouteille dans un verre et allait en faire un shot quand Theodore a débarqué sans prévenir dans sa chambre pour… Blaise ne s’en souvient plus. Il a tout oublié à propos de Theodore, comme si il n’avait pas existé. Il se souvient, ceci dit, s’être fait la réflexion qu’il était soulagé que Theo l’ait sauvé même sans le savoir. Il n’a plus jamais fait la même chose, a remis la potion dans sa fiole et s’en tient désormais à son ordonnance. Parfois, ceci dit, il écoute les conseils de sa mère et se serre à la place deux doigts de whisky qu’il boit en caressant l’épaisse fourrure de Bastet, assis sur son fauteuil à regarder par la fenêtre le Chemin de Traverse qui dort et en espérant silencieusement en faire partie. Mais cette fois-là, après deux autre doigts, il n’arrive toujours pas à apaiser la tourmente de ses pensées et l’aspect acéré de ses cauchemars; alors à la place, Blaise a recours à sa dernière solution: dormir dans le même lit que Pansy.

La dernière fois, ça c’est plutôt mal passé: apparemment il a ronflé, ou alors il lui a foutu un coup de coude dans le sein, ou alors il a fait trop de bruit en se glissant dans les draps. Toujours est-il que Pansy, sa douce Pansy, était bien énervée et lui a fait promettre de ne pas recommencer; Blaise a tout de suite obéi, parce qu’ils savent tous les deux qu’il ne tient jamais ses promesses de toutes façons. C’est ce qui s’est passé après tout, c’est pourquoi il en est là, pourquoi il a tant de cauchemars. Si seulement il avait tenu sa promesse à sa mère, il n’en serait pas là, il serait heureux, il serait encore un gentil garçon, et non l'ombre de Blaise qu'il est devenu… Mais il est trop tard pour regretter tout ça, maintenant, beaucoup trop tard pour se dire ce qui aurait pu être différent; ainsi, son verre inachevé toujours à la main, Bastet s’enroulant à chacun de ses pas autour de l’un de ses pieds (avant de se rendre compte qu’il se dirige vers la porte de Pansy, que la chatte, qui se pense reine de la maison, n’apprécie pas; alors elle se détourne d’un air déçu, comme si Blaise l’avait trahie), il finit par arriver à la porte close et par y actionner la poignée, qui tourne dans le vide.

Elle a verrouillé la porte. Pas si bête, quand elle savait qu’il n’allait jamais tenir sa promesse de ne plus venir l’embêter; ça fait trois semaines maintenant, ceci dit, elle aurait pu lui laisser le bénéfice du doute. Blaise ne peut pas s’empêcher de sourire, ceci dit, un peu distraitement, parce que Pansy ne laisse jamais le bénéfice du doute à personne. Il laisse son front reposer contre le battant de la porte au bois sombre, étouffe un soupir en apportant son verre de whisky à ses lèvres, levant son autre main pour en frapper la jointure des poings sur la porte, trois fois d’abord, puis cinq, puis de manière continue. Toujours aucun mouvement de l’autre côté, Blaise soupire en se laissant tomber contre le battant, s’y asseyant et faisant des bruits de bouche pour attirer Bastet qui boude définitivement tout le pan de l’appartement qui appartient à Pansy. De là où il est, Blaise peut voir la porte de la chambre définitivement fermée de Theodore, alors il ferme les yeux en sentant quelque chose de désagréable et douloureux tressauter dans sa poitrine.

Le monde tourne. Il aurait dû prendre la potion, mais il n’a plus la force de se lever. Il finit d’une traite son verre de whisky et, frustré, l’envoie valser dans le couloir dans l’espoir de le voir s’exploser contre le mur d’en face; mais il n’a plus de force et le verre ne fait que rebondir deux fois sur le tapis sans se briser. Pathétique, dirait sa mère. Pathétique, pense Blaise. Il est à moitié en train de s’endormir quand la porte s’ouvre derrière lui, le faisant tomber en arrière dans les jambes de Pansy qui fait un bond en arrière elle aussi. Blaise la regarde à l’envers, un sourire amusé se glissant sur ses lèvres quand il aperçoit un bout de jambe sous sa robe de chambre et les joues un peu roses de son amie, de sa fiancée, de… Pansy, juste Pansy. “ I can’t sleep, ” dit-il comme si ce n’était pas d’ores et déjà évident. Il a l’air ébouriffé et des petits yeux et il a toujours un peu de transpiration sur le front et sur le torse — laissé nu sous sa propre robe de chambre, en soie, brodée à ses initiales, BEZ —, symptôme de ses cauchemars qui le laissent en train d’étouffer dans ses draps. Ils ne viennent jamais quand Pansy est proche, ceci dit. “ Can I sneak into bed with you? Please, Pansy. I’ll make you breakfast.


Dernière édition par Blaise Zabini le Mar 16 Avr - 19:23, édité 1 fois
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Pansy a le sommeil léger, elle a toujours eu le sommeil plutôt léger, pour ça qu’elle détestait dormir avec cinq autres filles dans le dortoir des Slytherins, trop habituée à dormir seule dans un manoir trop silencieux, trop habituée à sa solitude. Chaque murmure dans leur sommeil, chaque ronflement, chaque gloussement étouffé, aussi, lui arrachait un grognement agacé et l’envoyait se retourner une dizaine de fois dans ses draps jusqu’à trouver le sommeil ; elle a le sommeil léger et il lui faut un silence complet pour s’endormir. La colocation avec Theodore et Blaise s’est arrangée sur cet accord : personne ne la réveille sauf urgence et, une fois qu’elle est partie se coucher, le bruit doit être laissé à leurs chambres aux portes fermées. Parfois la règle est rompue par Blaise parce qu’il ne tient jamais ses promesses de toute façon et elle le laisse faire parce qu’il a le corps chaud et qu’elle, elle a tout le temps froid quand elle dort, s’emmitouflant dans au moins deux grosses couvertures. Theodore lui s’en tient toujours à leur accord et ne l’a jamais dérangée en pleine nuit, même si elle sait qu’il reste parfois réveillé jusqu’à pas d’heure dans sa chambre. Theodore n’est plus là ceci dit, et quand on tente d’ouvrir la porte de sa chambre, le bruit du verrou bloquant la poignée l’extirpant de son sommeil, il n’y a aucun doute quant à l’identité de celui qui trouble son sommeil. Blaise ne doit pas arriver à dormir. Elle pense que le verrou actionné pour son bénéfice à lui justement — trop bruyant la dernière fois qu’il a voulu dormir avec elle — suffira à le faire abandonner, sauf que non, foutu pour foutu Blaise insiste en frappant à sa porte, perdant le rythme à force d’insister, jusqu’à abandonner quand Pansy ne moufte pas, bougeant à peine dans ses draps, mais soulevant tout de même le masque en satin sur ses yeux pour jeter un regard noir à la porte. Elle l’entend toujours, en tendant un peu l’oreille, qui fait les mêmes bruits qu’il réserve normalement à sa chatte — qui la déteste, et Pansy le lui rend bien, surtout maintenant qu’elle sait que son alter-ego animal est un chien, pour faire bonne mesure — qui doit probablement traîner dans les parages. Elle peut l’imaginer, Blaise, assis près de sa porte. Elle ne doute pas qu’il a tout essayé, qu’elle n’est pas sa première solution.

Quand elle pense qu’il a assez souffert, elle s’extirpe silencieusement de ses draps, marchant même sur la pointe de ses pieds nus pour ne pas l’alerter de sa venue, déverrouillant la porte et l’ouvrant d’un même geste. Elle s’attend presque à ce que Blaise ait abandonné, soit retourné dans sa chambre, mais non, il manque de tomber à la renverse sur elle, assis contre sa porte et elle se recule vivement pour l’éviter. À voir le sourire qui fend ses lèvres alors que son crâne est tombé sur le tapis à l’entrée de sa chambre, Pansy se demande si elle ne ferait pas mieux de lui refermer la porte dessus. Mais non, elle le regarde comme une reine regarderait un membre de la plèbe venu la voir avec une doléance. “ I can’t sleep, ” Elle bat de ses paupières encore un peu lourdes de sommeil. Énoncer l’évidence n’est jamais de nature à s’attirer les grâces de Pansy, mais elle s’adoucit un peu quand même devant l’air épuisé de Blaise quoique son visage encore de marbre n’en montre pas grand chose.  “ Can I sneak into bed with you? Please, Pansy. I’ll make you breakfast. ” Elle pousse un petit soupir agacé. Quand ses yeux glissent sur son torse nu sous sa robe de chambre elle les avertit rapidement avec un petite moue. Ses doigts sont encore sur la poignée de sa porte, mais son ami à moitié allongé sur le pas celle-ci la bloque totalement. Elle croise les bras contre sa poitrine. “ Fine. ” Son ton laisse entendre que ça ne l’est pas vraiment, mais elle ne va pas non plus le remercier de réchauffer ses draps pour elle. Il va encore mettre son odeur partout sur ses oreillers en satin, elle n’aime pas ça. Parfois ses mots importent plus que la façon qu’elle a de les prononcer, parfois c’est l’inverse, et si quelqu’un au monde peut avoir un quelconque espoir de démêler tout ça c’est bien Blaise. Elle lève un de ses pieds nus et pousse l’épaule de Blaise avec pour l’inciter à se relever. “ I got up for water though, go get it for me? ” Elle accepte, et elle est trop fatiguée pour penser à une meilleure punition, mais elle ne serait pas Pansy Parkinson si elle ne lui rendait pas la vie difficile. Elle insiste un peu du bout de ses orteils blancs et puis se recule quand Blaise accepte enfin de bouger un peu. “ Be quick and if you make any noise, I’m putting a curse on that door knob for the next time you think of coming. ” Prévient-elle apparemment parfaitement sérieuse et Blaise doit savoir qu’elle en est capable, même si le maléfice ne serait pas vraiment méchant et qu’elle finirait par le lever au bout d’un moment. Elle s’éloigne sans vraiment lui laisser le choix laissant la porte ouverte et se re-glissant dans les draps faisant déjà de la place à son ami en s’approchant un peu du mur accolé à son côté préféré du lit.
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Priamhark Nundinarius
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Blaise reste allongé, il se demande si il pourrait dormir là, la moitié du corps dans la chambre de Pansy — havre de paix — et l’autre dans le couloir de leur appartement — enfer et damnation. Il garde les yeux vissés sur elle, la regarde lâcher la poignée de la porte et croiser les bras, l’air impassible, alors que Blaise lui offre des yeux de chien battu auxquels personne ne peut résister, même elle. “ Fine. ” Son ton est peu amène, mais Blaise sait qu’elle ne lui en veut pas trop et son visage se fend d’un énorme sourire qu’il essaie un instant plus tard de réprimer, de peur que ça la fasse changer d’avis; il s’en mord la lèvre en la regardant, triomphal, les yeux pétillants. Il est soulagé aussi, tellement soulagé, parce qu’il se voyait déjà ne pas dormir. Il gronde un peu quand elle enfonce le bout de ses orteils froids dans son épaule, mais ne bouge pas, attend simplement sa demande (invariable) en échange d’une bonne nuit de sommeil. “ I got up for water though, go get it for me? ” Blaise sourit un peu, grogne encore quand elle enfonce avec un peu plus d’insistance le bout de son pied dans son épaule, et finit par accepter de se relever dans un grognement de douleur, s’étirant les épaules en tournant la tête vers elle quand elle reprend la parole: “ Be quick and if you make any noise, I’m putting a curse on that door knob for the next time you think of coming. ” Il roule des yeux, sachant pertinemment qu’elle est sérieuse mais ne s’inquiétant pas le moins du monde, elle l’aime trop pour réellement penser à le maudire. “ Thanks, Pansy, ” dit-il simplement en se relevant prestement.

Le monde tourne un peu et il se rattrape à l’encadrement de la porte — le geste presque nonchalant, travaillé malgré la douleur qui s’installe entre ses deux sourcils — avant d’aller vers la cuisine, récupérant son verre de whisky délaissé au passage. Il le remplit d’eau et l’avale d’une traite avant d’en remplir un propre, et une carafe, qu’il va pour amener à la chambre. Bastet le rejoint dans la cuisine, assise comme une reine sur le plan de travail près de lui, et miaule quand il fait mine de quitter la pièce, lui demandant de rester et de, pourquoi pas, passer la soirée avec elle plutôt que Pansy. “ Sorry, honey, but madame can’t wait. ” Bastet déteste encore plus Pansy depuis leurs fiançailles, et encore plus depuis qu’elle a accompli l’impossible en devenant une Animagus — cette simple pensée fait sourire Blaise, bien malgré lui, en repensant à la forme animale de sa chère fiancée. Il gratte le crâne du chat et puis apporte carafe et verre dans la chambre, en fermant la porte du pied avant de donner le verre à Pansy qui est déjà dans le lit, et poser la carafe sur la table de nuit.

Il ne perd pas de temps pour retirer sa robe de chambre, finissant en sous-vêtements comme toujours — il a tellement chaud quand il dort, surtout dans le lit de Pansy vu qu’elle semble penser que s'emmitoufler dans mille couvertures tout en s’enfonçant dans une centaine d’oreillers est nécessaire — avant de se glisser à son tour dans les draps, soupirant d’aise quand il laisse son crâne reposer sur les moelleux oreillers (dont il n’hésite pas à se moquer ordinairement à cause de leurs couleurs criardes et de leur softness presque indécente). Le monde tourne à toute vitesse autour de lui, il n’aurait pas dû boire ce Whisky Pur-Feu et il le regrette amèrement. Il tourne la tête vers Pansy mais elle regarde devant elle d’un air concentré tout en buvant son verre d’eau, peut-être n’a-t-elle pas envie de parler, Blaise a envie de parler, mais il sait qu’il ne vaut mieux pas la contrarier vu qu’il est littéralement sur la sellette pour rester dans la chambre. Blaise s’est toujours dit, très étrangement, que le lit de Pansy était assez grand pour accueillir trois personnes. Mais il a aussi toujours su que Theodore préférerait mourir plutôt que de les rejoindre, même les nuits où ils ne dorment pas et ne font que gossip jusqu’au petit matin en riant et en finissant par dire n’importe quoi.

C’est étrange, ce manque dans sa vie, Blaise a du mal à s’y habituer. Les Parkinson et les Shacklebolt n’en ont pas encore eu vent (son père s’en fiche, quant à lui, de ces fiançailles) sinon, certainement qu’il aurait à déménager ou à trouver un nouveau chaperon. Mais ça reste étrange, l’appartement sans Theodore. Déjà, Blaise est obligé de faire le café tous les matins et il déteste ça, celui de Theo était meilleur. Ensuite, la porte de sa chambre est toujours, toujours fermée et Blaise n’a pas le droit de l’ouvrir, ne le ferait pas de peur de se faire surprendre par Pansy. Et ensuite, son meilleur ami lui manque. Lui manque vraiment. Il n’a pas répondu à ses cinq derniers hiboux. Blaise sait qu’il est désespéré et pathétique. Mais il ne peut pas s’en empêcher. Il prend le verre vide de Pansy quand elle l’a fini et le repose sur la table de nuit. Le lit est assez grand pour trois et pourtant leurs épaules se frôlent sous les couvertures, envoyant un frisson le long du corps de Blaise. “ You’re so cold, ” chuchote-t-il dans le noir, une moue audible dans sa voix. Il sait qu’ils vont devoir partager un lit pendant toute une vie mais ça reste quand même… gênant, d’une certaine manière, même après tout ce temps. Il ne sait jamais si il devrait la prendre dans ses bras ou se percher au plus loin d’elle sur le bord du lit. Un jour, ils se sont réveillés dans les bras l’un de l’autre et n’en ont jamais reparlé. “ I’m sorry Theo left, ” finit-il par dire, tout doucement, pas plus fort qu’un murmure. C’est la première fois qu’il parle de lui depuis qu’il a claqué la porte de l’appartement, il se demande si eux-mêmes ont parlé depuis. Ça ne l’étonnerait pas, ils ont toujours été plutôt proches. La jalousie de Blaise n’a jamais été calmée que parce qu’ils étaient cousins. Il s’excuse parce qu’il sait que c’est de sa faute, la faute à son coeur, à son corps, à son esprit qui l’a trahi. Il est pas foutu comme il faut, Blaise. Il ne devrait pas ressentir ça. Il soupire légèrement devant le silence de Pansy, finit par rouler sur le ventre pour enfoncer son nez et son visage dans l’oreiller. Il ne sait pas si il va dormir, mais entendre sa fiancée respirer à côté de lui le calme plus que tout au monde.


Dernière édition par Blaise Zabini le Mar 16 Avr - 19:25, édité 1 fois
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Pansy ne fait pas un geste pour aider Blaise, avec le verre et la carafe dans les mains, à jongler pour fermer la porte de la chambre d’un pied, se redressant simplement sur ses oreillers pour attraper son verre plein quand il le lui tend. Il se déshabille sans pudeur particulière, ni même le moindre avertissement, ils ont l’habitude après tout, et Pansy ne le regarde de toute façon pas, les yeux fixés droit devant elle buvant son verre d’eau avec un air concentré. Elle bouge à peine quand il se glisse dans les draps à côté d’elle. Étrange de se dire que dans quelques mois ce sera plus que simplement récurrent, ça sera la norme, elle et Blaise dans un même lit. Ils ne seront pas obligés bien entendu, feront ce qu’ils veulent dans l’intimité de leur maison, comme dans cet appartement, mais tout de même. Pansy se demande s’ils feront chambre à part, imagine que non, Blaise aime déjà bien dormir dans son lit après tout, et ils pourront en avoir un suffisamment grand pour ne pas avoir à se toucher. Même si le simple fait de les voir comme ça pourrait affoler Parkinsons comme (Zabini-) Shacklebolts, ils ne font jamais plus que dormir près l’un de l’autre, ou parfois chuchoter pendant des heures. Ça sera différent dans quelques mois, mais peut-être pas beaucoup songe Pansy vu la raison pour laquelle Theodore est parti. Elle se renfrogne malgré elle et elle tend son verre vide à Blaise sans le regarder. Son lit à elle aussi est grand, ils peuvent y dormir sans se frôler, pourtant leurs épaules s’effleurent sous les couvertures quand elle se rallonge. “ You’re so cold, ” Il devrait en avoir l’habitude, elle est toujours froide la nuit Pansy, d’où sa couche de couvertures, et parfois la journée aussi dans ses extrémités, ses doigts surtout. Elle entend la moue dans la voix de son meilleur ami et esquisse un sourire masqué par l’obscurité de la pièce. Il a l’audace de se plaindre quand il l’a suppliée de venir la rejoindre dans son lit ; c’est Blaise. “ I’m sorry Theo left, ” le murmure est presque inaudible, mais Pansy l’a entendu en dépit de son silence qui pourrait faire croire au contraire. Elle a presque un peu retenu son souffle, expiré ensuite très lentement pour ne pas que Blaise le remarque. Elle ne doute pas qu’il soit désolé et il peut l’être, aussi, parce que Theo manque à Pansy. Ils ont grandi ensemble dans une certaine mesure, elle a l’habitude de lui et elle l’aime bien, beaucoup même. De façon plus pragmatique — et elle préfère se concentrer là-dessus — Theo était leur chaperon, la seule raison pour laquelle ses parents ont accepté qu’elle vive avec Blaise, non que ce n’était pas spécifiquement avec les deux qu’elle voulait vivre. C’était avant qu’ils ne se fiancent et elle ne doute pas un seul instant que quand sa famille aura eu vent du départ, apparemment définitif, de son cousin elle sera obligée de retourner chez elle, même si c’est stupide parce que dans quelques mois elle et Blaise ré-emménageront ensemble, mariés. De toute façon c’est stupide, d’imaginer qu’elle et Blaise pourraient faire quoi que ce soit de dérangeant aux yeux de leurs parents.

C’est la première fois que Blaise parle de Theo depuis qu’il est parti sans se retourner, Pansy n’a pas osé demander, elle n’a osé rien faire, parce qu’elle déteste admettre qu’elle ne sait pas quelque chose et poser des questions c’est faire justement ça. C’est surtout de l’entendre lui mentionner son cousin qui l’a fait retenir sa respiration un court instant. Mais ce n’est pas ça qui explique qu’elle garde le silence si longtemps, jusqu’à l’entendre soupirer et le sentir se retourner sur le ventre, enfouir son visage dans un de ses oreillers satinés. Elle hésite un instant à simplement fermer les yeux et chercher le sommeil, mais finalement elle vient chercher son mollet du plat du pied, juste de quoi le faire sursauter à cause de la froideur de sa peau. “ You’re too warm. ” se plaint-elle de la même façon que lui se plaint de sa température à elle, quand bien même elle l’aime bien son radiateur personnel. Ils ne se touchent jamais beaucoup quand ils dorment, elle suppose qu’elle pourrait lui demander de passer ses bras autour d’elle pour la réchauffer — il lui doit bien ça vu le service qu’elle-même lui rend — mais elle ne l’a jamais fait. Et la seule fois où elle s’est réveillée dans ses bras elle a préféré ignorer la chose, parce que c’était bizarre, quand même. Elle suppose que ça ne devrait pas l’être ceci dit, pas vu ce qu’elle sait. “ My hands are cold, hold them a little. ” ordonne-t-elle presque plus pour l’inciter à sortir son visage de l’oreiller qu’autre chose. Elle ramène ses mains entre eux deux pour qu’il puisse les prendre dans les siennes, soupirant d’aise quand sa peau chaude trouve la sienne. “ Are you finally going to tell me about it? ” Il s’excuse du départ de Theo, comme si c’était sa faute, et ça l’est, elle imagine, d’une certaine façon, sauf que Blaise ne lui a jamais rien dit, et si ce n’était pas pour la lettre que Theo lui-même lui a adressé quelques jours après qu’elle soit rentré pour trouver ses affaires disparues de leur appartement, elle ne saurait rien. “ I already know. ” Le prévient-elle avec naturel, mais une once d’accusation dans la voix. Elle aimerait bien pouvoir dire qu’elle avait deviné, sauf que non. “ You could have told me. ” Dans sa voix il y a moins d’accusation que presque un peu de douleur cette fois. Theo l’a prévenue parce qu’ils sont fiancés, Blaise et elle et que c’était à son sens — et à raison, il lui semble — quelque chose qu’à ce titre elle se devait de savoir. Cependant ce qui l’agace le plus, l’embête plus directement, la vexe même, c’est que Blaise ne lui ait rien dit. Toutes ces nuits où il s’est glissé dans ses draps, toutes ces heures à ragoter, toutes les confessions qu’ils se sont faites, il aurait pu lui dire ce qu’il ressentait pour son cousin. Il aurait pu lui dire à sa meilleure amie — du moins pensait-elle l’être — qu’il aimait ça, les hommes. Elle croit comprendre que ça veut dire qu’il ne lui fait pas confiance. Peut-être que c’est pour ça, surtout, qu’elle a verrouillé sa porte et que, du bout du pied encore, elle effleure sa jambe comme pour le punir.
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Pansy ne réagit pas, peut-être qu’elle dort déjà — quoique Blaise en doute —, alors il ne fait pas de bruit, ne ferme pas les yeux parce qu’il a peur d’avoir la nausée, préfère lentement laisser ses muscles se détendre et son corps s’enfoncer dans le matelas. Il a bien eu raison de ne garder que son sous-vêtement parce qu’il est en train de brûler sous les deux couvertures stupides de Pansy, normalement il dort dans son joli ensemble vert sombre en soie. Ceci dit, depuis le début des cauchemars, il essaie de ne pas trop se couvrir quand il dort, il a tellement chaud la nuit et il s’étouffe dans les vêtements qu’il porte quand ils sont sur son dos. Il se force à respirer lentement et calmement, espérant tromper son cerveau pour le calmer, mais tous ses espoirs sont réduits à néant quand quelque chose de froid lui touche le mollet et qu’il pousse un petit squeak de surprise et d’outrage en comprenant que c’est le petit pied gelé de Pansy. Même sous toutes ces couvertures? Un jour il lui a dit que c’était parce qu’elle avait un coeur de glace et de pierre, et elle l’a simplement regardé en haussant les sourcils avant de sourire en coin sans répondre. Il la hait. Il l’adore. “ You’re too warm. ” Blaise grommelle quelque chose dans l’oreiller avant d’en retirer son visage, le reposant sur sa joue gauche pour regarder Pansy dans le noir, sans y voir grand-chose pourtant. Au moins pense-t-il que ça veut dire qu’elle ne le déteste pas trop pour avoir fait fuir Theo. Ils sont très proches tous les deux et ça le rend triste, Blaise, qu’il ait été celui à ruiner ça pour elle, pour eux. Theo n’aurait jamais dû savoir, il n’aurait jamais dû aller si profondément dans ses pensées, c’est de sa faute si il y a trouvé quelque chose qui ne lui a pas plu.

Mais Blaise sait que c’est faux. C’est de sa faute. Il n’aurait jamais dû ressentir ça to begin with. Il ne peut qu’imaginer ce que sa mère dirait si elle l'apprenait… un tressaut dans sa poitrine, coup de poing dans son estomac, noeud dans sa gorge. “ My hands are cold, hold them a little. ” Blaise soupire, suffisamment fort pour que son souffle effleure le visage de Pansy et assez longtemps pour qu’elle comprenne la torture de ce qu’elle lui demande; pourtant il n’hésite pas à rouler sur le flanc pour prendre ses mains dans les siennes, elles sont effectivement gelées, Blaise se demande si elle a encore du sang dans le bout des doigts. Ses mains sont tellement plus petites que les siennes, c’est ridicule mais au moins Blaise peut s’assurer qu’il peut les réchauffer. Un jour, leurs mains porteront les mêmes alliances. “ Are you finally going to tell me about it? ” Il lui a toujours tout dit, à Pansy, plus librement qu’à Theo et qu’à Draco — pensée interdite, il n’est pas censé penser à lui. C’est dur, pourtant, parce qu’ils ont toujours été amis, enfin c’est l’impression que Blaise a en tout cas. Ça fait plus de treize ans qu’ils se connaissent tous les quatre, plus pour Theo et Draco, plus pour Pansy et Theo, plus pour lui et Draco aussi, et maintenant… maintenant tout a changé. Theodore porte la Marque du Seigneur sur le bras, Draco fait partie de la lie de la société, Pansy va bientôt porter son nom de famille à lui. Ça n’a aucun sens. Il lui a toujours tout dit mais il a l’impression que c’est la seule chose qu’il ne pouvait pas partager avec elle, elle n’aurait pas compris, hell, lui-même n’y comprend rien. Surtout que la réaction de Theo ne l’a pas incité à partager ça avec quiconque d’autre.

Que pourrait-il lui dire? Qu’il est désolé, qu’il est stupide, qu’il y a quelque chose de très tordu chez lui? De dégoûtant, d’inhumain même d’après certaines personnes. Qu’il ne vaut pas mieux qu’un sang-de-bourbe, qu’un hybride, qu’un mêlé, qu’un moins que rien? Qu’il est désolé qu’il ne sera jamais un bon mari, même si il avait l’impression de l’être, du moins jusqu’à voir le visage tordu de choc et de mépris de Theo? Ils étaient si bons amis pourtant. Trop, peut-être. “ I already know. ” Tout l’air du monde vient d’être avalé par la bouche de Pansy, ces trois petits mots qu’il pensait impossibles tout en sachant que Theo et Pansy sont proches et que bien entendu, ce triple-idiot… lui aurait dit. Blaise devient très immobile, arrête les légères frictions qu’il faisait sur la jointure des poings de Pansy. Si il y avait un peu plus de lumière, elle pourrait le voir se mordre la lèvre et avoir l’air malade, presque blême, soudainement. “ You could have told me. ” Blaise a envie de sortir du lit, quitter la chambre, s’enfuir en courant; il a l’impression que tous ses nerfs sont à découvert, sa peau ouverte, son coeur mis sur une table et observé et disséqué et détruit, réduit en poussières, jeté à la poussière. Il ne sait pas quoi dire alors il ne dit rien, apporte leurs mains liées à son visage, laisse les phalanges froides de Pansy reposer contre son front brûlant. “ I’m sorry. ” Sa voix n’est qu’un croassement pathétique. Pathétique, pathétique, pathétique. “ I’m so sorry, Pansy. ” Il aimerait lui demander: penny for your thought ou what are we going to do ou même please don’t hate me too much mais rien ne vient.

Elle est là, gelée et agacée et vexée d’après sa voix. Mais elle est là. Si il la dégoûtait… elle ne l’aurait pas laissé entrer dans son lit. Si? Ou alors c’était à cause de ça, le verrou? Ou alors… Blaise se force à respirer longuement, cinq fois, pour essayer de calmer la chamade soudaine de son coeur. “ I didn’t want to say any of it… to you, to him, to myself, to anyone. I thought it would go away, I hope it’d go away, I wish it’d go away. ” Il aimerait la prendre dans ses bras, la serrer contre lui, ou mieux, qu’elle le prenne dans ses bras et le serre contre elle, il a besoin de réconfort et même si elle est gelée, il a besoin de sa chaleur, de son support, de son amitié aussi. Surtout. Mais il ne bouge pas d’un poil, ne relâche pas ses mains ceci dit, les serre même avec un peu plus de force. “ How disappointing it is, ” dit-il d’une petite voix, “ that no one manages to be good enough for you. ” Lui qui est tordu et pourri et Draco qui n’était qu’un traître, un imposteur depuis le début. Blaise pousse un soupir souffreteux entre deux lèvres tremblantes. “ What is there to say about it? That I’m crooked and wrong and a fraud? We already knew that. I just wish- I just wish he had never seen that.
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Blaise a cessé de lui réchauffer les doigts un peu brusquement, sûrement doit-il être surpris qu’elle soit au courant, ce que dans d’autres circonstances Pansy trouverait à la fois vexant et stupide — elle sait tout, reine des vipères et des mauvaises langues même des années après ses NEWTs. Seulement elle n’a pas le cœur à se moquer de quoi que ce soit en cet instant précis, ses yeux cherchant Blaise dans le noir de sa chambre, en vain. Elle ne fait que le sentir lui et son corps irradiant de chaleur tout près d’elle. Il aurait pu lui dire, il aurait du lui dire surtout. Elle pensait qu’ils étaient suffisamment amis, suffisamment proches pour ça, pour qu’il n’y ait pas de tabou entre eux. Elle lui en veut, mais pas assez pour le repousser, le faire sortir de son lit ou pire encore de sa vie. Ils ont déjà perdu Draco, Theo est…en stand-by au mieux, elle ne tolèrera pas de perdre Blaise avec. Il ne lui répond pas tout de suite, seuls leurs souffles, celui un peu sifflant de Pansy, rompant parfois le silence alors qu’il apporte ses doigts froid à son front qu’elle sent brûlant sous ses phalanges. Ça l’inquiète un peu, suffisamment pour qu’elle presse comme en réponse ses doigts contre sa peau, comme si ça pouvait suffire à faire tomber ce qui semble être une véritable fièvre. “ I’m sorry. ” Elle bat des cils, mais c’est idiot parce qu’il ne la voit pas. Elle roule un peu sur son flanc pour mieux lui faire face, par principe, comme pour lui montrer qu’elle ne lui tourne pas le dos. Ce n’est pas tant ses excuses qui la surprennent ou la touchent que sa voix brisée. “ I’m so sorry, Pansy. ” S’il ne tenait pas ses mains dans les siennes elle lui tapoterait la joue faussement distraitement. Ça ira va, sauf que ses doigts sont prisonniers des siens et, surtout, Pansy n’a pas pour habitude de mentir à Blaise.

Elle ne sait pas si ça va aller. Elle aimerait bien avoir la version de Blaise. Blaise avec ses crushes sur un millier de filles à la fois, dont certaines, beaucoup, dont Pansy désapprouvait grandement — à commencer par la fille Weasley. Blaise qui regarde trop intensément tout ce qui porte un jupon. Blaise aime Theo. Elle aussi elle aime Theo, et elle aime Blaise et Millicent. Mais Blaise aime Theo comme Pansy aimait Draco. Blaise aime Theo comme un homme n’est pas censé aimer un autre homme. “ I didn’t want to say any of it… to you, to him, to myself, to anyone. I thought it would go away, I hope it’d go away, I wish it’d go away. ” Si Blaise n’était pas Blaise ou si Pansy n’était pas Pansy elle le prendrait certainement dans ses bras si ce n’est que pour s’épargner l’embarras que c’est d’avoir à entendre la boule dans la gorge d’autrui. Elle n’a jamais été douée pour se mettre à la place des autres et c’est d’autant plus difficile pour elle de se mettre à la place de celle de Blaise en ces circonstances. Elle n’a jamais trouvé une fille un peu trop belle, ses yeux n’ont jamais traîné sur un corps plein de courbes trop longtemps, elle n’a jamais voulu que tirer les cheveux ignoblement bouclés de Granger et la faire pleurer. Elle ne sait pas ce que c’est que d’aimer ce qu’on ne devrait pas. Elle sait en revanche qu’elle n’aime pas ce qu’elle entend dans la voix de Blaise. Quand il serre un peu plus ses doigts dans les siens elle lui rend spontanément l’étreinte comme si ça pouvait avoir un sens, comme si elle cherchait à faire autre chose que simplement profiter de sa chaleur. “ How disappointing it is, that no one manages to be good enough for you. ” elle n’aime pas sa petite voix et elle aime encore moins ses mots. Ils sont vrais pourtant, Draco l’a déçue et Blaise.. elle peut presque entendre ses lèvres trembler, le deviner dans le souffle souffreteux qui s’échappe de ces dernières pour s’écraser sur le visage de Pansy qui s’est rapprochée presque sans s’en rendre compte. En tant normal elle lui ferait une remarque sur son haleine pleine de whisky. Cette fois-ci, elle ne dit rien. “ What is there to say about it? That I’m crooked and wrong and a fraud? We already knew that. I just wish- I just wish he had never seen that. ” Pansy pince des lèvres, garde le silence un instant et puis se force à sourire et prendre un ton presque joueur : “ Disappointing but predictable.

Personne n’a jamais été assez bien pour Pansy Parkinson, à l’entendre en tous cas — oubliant peut-être comme elle a rampé au pied de ce qui s’est avéré être un impur, oubliant comme elle a envie d’être aimée, aussi. Plaisanterie récurrente, surtout quand on lui présente quelqu’un censé lui plaire et qu’elle ne s’en satisfait jamais. Pour ça qu’elle reste intouchée comme au premier jour Pansy : personne n’est assez bien pour elle. Mais Blaise n’est pas n’importe qui, il ne joue pas dans la même ligue, il n’est pas question qu’il soit jugé comme les autres, rejeté comme les autres. Blaise n’a jamais été censé l’aimer comme ça même après qu’ils se soient fiancés. “ You are not crooked. ” Elle détache lentement ses doigts de son front apporte les siens à son visage à elle, à ses lèvres plus douces encore que le reste de son corps, plus chaudes aussi. “ Although lying to me is not commendable it doesn’t make you a fraud. ” Qu’il mente au monde, à leur monde est compréhensible, vu comme il est, vu comme il aurait tendance à le rejeter. Rien n’importe plus pour les sangs-purs que de rester purs, que d’avoir une descendance. Et ce n’est pas comme ça que Blaise en aura. Pansy pense qu’elle s’en fiche de leur monde. Qu’un monde qui rejette Blaise ne doit pas tourner rond. Elle s’en fiche de leur monde quand Blaise tremble presque dans son lit. “ Lie to the world and yourself and Theo and anyone but not me. ” Sa voix est douce mais il y a quelque chose de tranchant dedans aussi, comme une menace, un besoin de lui faire passer l’envie de lui mentir à elle. Parce qu’elle est son amie. Depuis si longtemps.

Parce qu’ils vont se marier aussi. Ça la gêne un peu, Pansy, bien sûr. Il se forcera à la toucher — mais il l’aurait fait dans tous les cas. Ça la dérange comme ça ne la dérangerait pas d’autrui, ça la met un peu mal à l’aise. Leur mariage sera loin d’être idéal, mais au fond il n’a jamais prétendu à l’être. Il était juste mieux que toutes les autres offres, toutes les autres options. Et c’est encore le cas. Blaise sera toujours son allié. Son partenaire. Son ami. Et s’il lui dit tout désormais peut-être qu’elle saura un jour lui pardonner son mensonge. “ Don’t lie to me and you’ll always have me. ” Et elle relâche un peu brusquement ses doigts comme si, entre ses mots et leur contact physique, c’était plus de proximité qu’elle ne pouvait en supporter.
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Priamhark Nundinarius
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Disappointing but predictable. ” Un bruit de gorge provient de Blaise, alors qu’il entend comme si il le voyait le sourire dans la voix de Pansy. Disappointing but predictable. En se concentrant, il peut presque entendre sa mère lui dire ça, exactement ça, et ça lui fait mal. Décevant, comme on s’y attend. Détestable, comme on s’y attend. C’est stupide et irrationnel, il sait ce qu’elle entend: c’est décevant, mais prévisible, que personne ne mérite Pansy Parkinson. Mais lui aussi l’est, finalement. Parce que pendant un instant, ils auraient presque pu y croire: qu’il allait la mériter, la rendre heureuse, plus qu’elle ne l’aurait jamais été avec Draco. Sauf qu’il ne serait jamais aussi bien que Draco, et encore moins maintenant, maintenant que son secret est là, dehors, exposé et mis à la merci de sa fiancée. Elle doit être vexée, dégoûtée, elle doit le haïr... “ You are not crooked. ” Il devrait savoir une chose: si lui est prévisible, Pansy ne l’est jamais. Ils ont appris à se connaître pourtant, Blaise trouve parfois un peu de lui chez et elle et de elle chez lui, comme s’ils étaient deux arbres ayant poussé trop proches, leurs racines fermement entremêlées dans le sol, impossibles à dénouer. Mais elle reste imprévisible, trop parfaite pour être réelle. Pour Blaise, il n’y a définitivement personne d’aussi bien que Pansy. Il l’adore, l’adore terriblement; sa haine serait la pire punition. Mais ce n’est pas ce qu’elle lui offre, attirant à la place sa main à elle, à sa bouche comprend-t-il quand elle l’embrasse brièvement, son souffle chaud contre la peau brûlante de Blaise. Le geste est intime, offre plus de contact qu’ils n’en ont habituellement l’un pour l’autre; Blaise a toujours été tactile, toujours du genre à flanquer les gens, les serrer même brièvement contre lui, reposer ses jambes contre les leurs, mais rarement avec Pansy. Peut-être parce qu’elle était une fille, et n’avait pas le droit à sa camaraderie virile et brusque comme Theodore qui la souffrait en silence, certainement parce qu’il a toujours compris que si lui aimait sentir la vie chez les gens, les toucher et les sentir et se faire remarquer par eux, physiquement, ce n’était pas son cas à elle. Pansy? Your Pansy? That Parkinson girl? lui a dit sa mère quand il lui a annoncé la nouvelle. Nonsense, you’re like fire and ice, you’ll never make a good couple.

Although lying to me is not commendable it doesn’t make you a fraud. ” Blaise grimace un peu, mentir à Pansy n’est jamais une mauvaise idée, il l’a appris à ses dépens. Menteur compulsif, briseur de promesses, le genre à dire des choses sans les penser, c’est à son contact qu’il réfléchit un peu avant d’ouvrir la bouche, de s’avancer sur quelque chose au lieu de juste la dire pour faire plaisir à quelqu’un. Pansy pardonne difficilement — lui aussi — et si elle n’était pas dans sa vie, Blaise ne sait pas comment il ferait. Il ne sait pas comment il ferait pour dormir, pour choisir la tenue parfaite, pour se décider entre deux couleurs de cravate, pour se rappeler de manger à tous les repas, pour tenir ses promesses, pour garder la tête droite. “ Lie to the world and yourself and Theo and anyone but not me. ” Mais pas elle, jamais elle. Même si elle ne le voit pas dans le noir, Blaise hoche la tête doucement, de bas en haut, pour approuver. Il ne lui mentira pas à elle, surtout qu’ils vont se marier, qu’ils partageront une maison et un lit et une vie. Des enfants, peut-être un jour. Il se demande si elle y pense. Maintenant qu’elle sait où est son coeur, ce qu’elle en pense, de leur futur mariage. Theodore… Blaise l’aime. Ces mots le dégoûtent mais il l’aime, comme il n’a jamais aimé personne avant. Il n’est jamais tombé amoureux, pensait que ça ne lui arriverait jamais, riait en voyant Pansy se pâmer devant Draco sans y penser deux fois. Il a eu des crushs — un nombre incalculable — mais juste des filles, juste des coups de coeur qui n’ont pas duré, jamais, qui ont fait rouler les yeux de Draco, arquer un sourcil à Theo et pincer les lèvres de Pansy. Non, il ment. Il y avait Diggory, un peu, et puis Krum bien entendu, et ce mec de Serdaigle. Mais ils étaient juste beaux. Rien de plus.

Quant à Theodore… Blaise aime bien ses longs cheveux, qu’il garde toujours en catogan, qui sont si noirs et si longs et si soyeux, il en prend grand soin même si il fait mine de rien, prétend qu’il s’est réveillé ainsi. Il aime bien ses yeux couleur chocolat, il aime bien sa petite barbe qui a l’air de gratter un peu mais pas trop, il aime bien ses longs doigts qui appartiennent sur des touches de piano et au coin de gros grimoires à l’air ennuyeux. Il aime bien la ride entre ses sourcils quand il lit un gros grimoire ennuyeux, il aime bien son café, et le sourire amusé mais retenu qui vient effleurer sa bouche (sa bouche) quand Blaise dit une bêtise (exprès) et qu’il le trouve ridicule. Il aime bien qu’il soit complètement plus intelligent que lui mais incapable de s’habiller correctement pour sauver sa vie, il aimait bien ses grognements agacés à chaque fois que Blaise lui apportait son déjeuner au Ministère parce qu’il avait encore oublié, il aime bien… “ Don’t lie to me and you’ll always have me. ” Elle relâche ses doigts et Blaise en couinerait presque de désespoir quand sa main retombe sur le matelas entre eux, barrière subtile et pas insurmontable, mais présente tout de même. Comme une ligne entre eux. Peut-être que ce sera ça dans leur lit marital. Blaise ne veut pas. Il aimerait qu’elle le prenne dans ses bras. Hold me, pourrait-il avoir le courage de lui demander, mais il a trop d’orgueil, ou alors il sait qu’elle refuserait, ou se moquerait, ou serait dégoûtée. “ I’m sorry, ” répète-t-il, c’est tout ce qu’il arrive à faire, dire, ressentir en cet instant précis, en reprenant sa main comme un animal blessé. Are you not disgusted? a-t-il envie de lui demander. Are you still on my side? Mais il sait que c’est inutile. Il a juste besoin d’être rassuré mais il connaît déjà la réponse.

Elle est là. Ils sont là. Dans le même lit, même si séparés par une éternité. You’ll always have me. You have me. You’ll always have me. ” La promesse est presque naturelle. C’est vrai depuis des années et ce le sera pour des années à venir encore. Quand il s’est proposé pour la fiancer, c’était presque naturel, il n’y a même pas réfléchi, et pas dans le sens qu’il ne savait pas à quoi ils se réservaient. Il savait. Mais il n’existe pas meilleure vie que d’épouser sa meilleure amie, non? Il a juste peur que ça change tout entre eux. Peut-être que ça change déjà tout entre eux. Blaise ne sait pas. Ils devront partager un lit, avoir des enfants ensemble. Il n’arrive pas à l’imaginer — n’arrivait pas à l’imaginer même après la cérémonie de fiançailles. Non pas que ça le dégoûte mais… c’est Pansy. Pansy qui peut se transformer en carlin à loisir, Pansy qui brûle toujours son toast, Pansy, juste Pansy. Peut-être qu’ils feront chambres séparées. Sans doute. Ils devraient en parler, Blaise imagine, parce qu’il a du mal à s’imaginer… faithful, sauf si elle le lui demandait en fait. Et même… non, il le ferait pour elle. Parce que perdre son estime et sa confiance serait la pire chose au monde. Mais maintenant… Blaise doute que Pansy veuille plus jamais le toucher sauf si elle peut l’éviter.

We’re going to need a new chaperone, ” murmure-t-il dans le silence de leur moment, plus pour changer de sujet qu’autre chose. Tout son corps est encore tendu comme un arc, depuis le moment où elle lui a dit qu’elle savait, mais il se force à sourire quand il continue: “ I was thinking of Vincent, if you don’t mind him stealing off your underwear to sniff out later of course. Greg is out of the question… maybe your cousin Benjamin? ” Blaise ne peut pas s’imaginer vivre avec ces gens. Theo ou rien. Financièrement, ils n’ont pas véritablement besoin de quelqu’un; mais il sait que les parents de Pansy, et la famille de sa mère à lui, ne les laisseront jamais vivre seuls maintenant qu’ils sont fiancés. Alors que rien ne se serait passé entre eux… et que rien ne va se passer maintenant. De toutes manières, Pansy n’a jamais été active. “ Please don’t say Millicent. She loves you too much, it makes me jealous. And she hates me - remember that time she said I looked bloated? You know, at Henry’s party. She hates me. I know you love her and such but one day, you’ll have to make a choice Pansy. ” Blaise soupire lourdement, théâtralement, se force à expirer la tension qui l’habite tout entier. Il roule de nouveau sur lui-même, sur le ventre, nez dans l’oreiller. “ Actually, never make a choice, because I’m scared I’d lose.
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“  I’m sorry, ” Pansy fronce aussitôt des sourcils presque sévère. Elle ne veut pas de ses excuses, elle pense s’être montrée claire, elle n’en veut pas, les premières lui ont suffit, pourvu qu’il ne refasse pas la même erreur. C’est tout ce qu’elle demande et c’est ce que Blaise va lui offrir. Elle le sait. Il ne la trahira pas, pas lui. “ You have me. You’ll always have me. ” Elle ne lui a pas demandé de lui rendre sa promesse, mais elle la touche quand même. C’est censé être une évidence pour eux, entre eux, surtout depuis leur fiançailles. Ils seront à l’avenir obligés de s’avoir. Mais ce n’est pas qu’elle a voulu dire et ce n’est pas ça que Blaise entend non plus. Ils seront toujours là l’un pour l’autre, plus que comme des époux qui dans leur monde se parlent parfois à peine et font chambre à part et se haïssent souvent. Non, eux ils sont amis. Et ça vaut tellement plus et ce n’est qu’une fois que Blaise lui fait cette promesse à son tour que Pansy se rend compte qu’elle en avait besoin, elle aussi, d’être rassurée, assurée que ce mensonge n’en a pas caché d’autres. Qu’il reste son Blaise. Ça change des choses pourtant, ça change beaucoup de choses, mais elle pourra s’en soucier le matin venu. “ We’re going to need a new chaperone, ” Elle roule des yeux geste dramatique dont elle a depuis longtemps maîtrisé les secrets de la perfection, mais qui n’a aucun impact dans la pénombre. Il a raison, il leur faut un nouveau chaperon, quelqu’un pour préserver les apparences qui n’ont de problématique que ça justement. Aucun risque que Pansy et Blaise ne rompent la règle qu’on s’imagine les voir briser s’ils habitent seuls. Aucun, avant le départ de Theodore. Encore moins maintenant. Elle se demande si c’est pour ça que Blaise s’est proposé de l’épouser, pour elle, mais aussi pour lui, parce que pour toutes les filles qu’il embrassait il savait déjà qu’il ne serait jamais heureux en ménage. Ou pour rester proche de Theodore.  I didn’t want to say any of it… to you, to him, to myself, to anyone. Lui a-t-il dit et elle le croit, bien entendu qu’elle le croit, mais quand même inconsciemment peut-être, Blaise l’a peut-être choisie pour se protéger lui-même.

I was thinking of Vincent, if you don’t mind him stealing off your underwear to sniff out later of course. Greg is out of the question… maybe your cousin Benjamin? ” Aucune solution ne semble acceptable à Pansy qui claque de la langue après chaque nom offert pour bien signifier sa désapprobation. Vincent est trop sale pour vivre avec eux, Greg remplirait leur placard de choses immondes et jetterait sans doute sa crème zéro pourcent, et Benjamin…Pansy l’aime bien et c’est son cousin direct, mais ce n’est pas Theo. Personne n’est Theo. Et Pansy n’a pas encore fait son deuil de l’ancien propriétaire de la troisième chambre de l’appartement pour en accepter déjà un autre. “ Please don’t say Millicent. She loves you too much, it makes me jealous. And she hates me - remember that time she said I looked bloated? You know, at Henry’s party. She hates me. I know you love her and such but one day, you’ll have to make a choice Pansy. ” Elle ricane un peu, presque malgré elle et roule de nouveau les yeux. Millicent est sa meilleure amie. Elle était sa meilleure amie, en tous cas, si Pansy se devait d'en avoir une. Elle était son chien de garde auraient dit certains à Poudlard. Mais un soutien aussi, une vraie amie. Mais Millicent… ça n'est plus comme avant, entre elles. Millicent est pire que mêlée, elle est hybride. Et Pansy et elles sont… elle ne sait pas trop ce qu'elles sont. Quoi qu'il en soit, elle doute que Millie obtienne le droit de vivre avec eux. Pour être honnête Theodore fonctionnait bien, parce que garçon ça ne posait pas de problème vis-à-vis de Blaise — l’amertume lui gonfle un peu le fond de la gorge — et cousin de Pansy on était à peu près assuré que rien ne se passerait entre eux non plus. Trouver une autre solution tout aussi acceptable pour leur famille sera compliqué, à moins effectivement qu’elle ne demande à Benjamin.

Elle entend Blaise faire tout un spectacle de son soupir et puis rouler de nouveau sur le ventre pour enfouir son visage dans son oreiller. Il doit sentir l’odeur de ses cheveux qui y reste accrochée surtout quand Pansy s’endort les cheveux mouillés comme c'est souvent le cas, mais ça n’a pas l’air de trop le déranger. “ Actually, never make a choice, because I’m scared I’d lose. ” Elle se redresse sur un coude, fait mine de s’approcher et puis, change d’avis en calant de nouveau sa tête de son oreiller, quelques centimètres plus près du visage de Blaise toutefois. Elle le repousse légèrement du bout du pied, toujours sur son mollet découvert. “ You’d never lose against anyone. ” Murmure-t-elle avec sincérité, trop peut-être, pour qu’elle ne se rattrape pas un peu : “ The only way would be for you to be pitched against me. ” Parce que Pansy se choisirait alors, c’est évident. La princesse s’aime tant. C’est connu. Elle roule des yeux, heureuse cette fois-ci que le noir avale sa grimace et puis elle lève une main et tâtonne jusqu’au visage de Blaise qu’elle force à se détacher de l’oreiller. Ses doigts froids glissent ensuite de son front jusqu’à ses paupières qu’elle force à se clore. C’est une bénédiction pour elle cette fraicheur constante quand elle est prise de maux de tête et qu’elle peut presser son propre front, ses tempes, ses paupières de sa main, compresse froide naturelle. “ This conversation bores me. ” Conclut-elle finalement, étouffant un bâillement sincère (mais curieusement bien tombé) contre son épaule. “ We can talk about chaperones tomorrow, I doubt either of our families is likely to come banging at our door tonight. ” Ses doigts finissent par quitter la peau chaude de Blaise non sans avoir appuyé une dernière fois sur son front encore trop brûlant à son goût. “ You better not be sick Zabini, I’m not keen on being bedridden for the next week because of you. ” Sa voix est un peu sèche, mais pas autant qu’elle le serait face à un autre, si elle pensait véritablement ses mots, si sa menace n’était pas juste destinée à masquer son inquiétude.
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Priamhark Nundinarius
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Particularité : revenante + maudite (ancienne outre-tymbiste).
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Blaise reste résolument immobile quand Pansy bouge un peu, plutôt concentré à compter les niffleurs, jusqu’à couiner et grogner quand elle remet son petit pied gelé sur sa jambe, celle-ci se pliant aussitôt lui échapper. C’est plus playful qu’autre chose mais Blaise n’a jamais rien été si ce n’est théâtral. “ You’d never lose against anyone. ” Il rouvre malgré les yeux, inutile dans le noir, quoique ses pupilles se soient habituées à l’obscurité et qu’il puisse presque détailler Pansy en face de lui, à l’autre bout du lit quoiqu’elle soit plus proche qu’il ne l’aurait d’abord imaginé. C’est vrai aussi pour elle. Tout le monde perdrait face à Pansy, elle est un peu comme un soeur pour lui, quelque chose comme ça il imagine. Il n’y a pas vraiment de mots pour définir ce qu’il ressent pour elle, ce qu’il serait capable de faire pour elle. “ The only way would be for you to be pitched against me. ” Blaise sourit un peu dans le noir, révélant quelques dents. “ Of course. ” Bien entendu, il se demande si ce serait la même chose pour lui, sûrement, il ne sait pas trop. Ils sont tous les deux (tous les trois; étrange de penser à eux sans inclure Theodore) des individualistes jusque dans leurs coeurs. Blaise observe le profil de sa fiancée dans le noir sans rien dire, pensif, des années à venir et de la vie qu’ils vont mener. Il la sent chercher quelque chose et grogne quand ses doigts effleurent son front, quoiqu’ils soulagent un peu son mal de crâne discrètement lancinant. Il ferme les yeux quand elle y appuie le bout de ses doigts, souriant légèrement malgré lui. Ils sont insupportables et égoïstes et parfois brusques l’un envers l’autre, mais ils prennent soin de l’autre, c’est déjà beaucoup. “ This conversation bores me. ” Blaise roulerait bien des yeux (il essaie, il pense qu’elle doit le sentir à travers ses paupières) mais se contente de renifler son amusement. “ We can talk about chaperones tomorrow, I doubt either of our families is likely to come banging at our door tonight. ” Fort heureusement, ils seraient sans doute révoltés de les voir partager le même lit. Les doigts de Pansy retombent après avoir effleuré son front, la marque froide le brûlant paradoxalement là où elle l’a touché en dernier. “ You better not be sick Zabini, I’m not keen on being bedridden for the next week because of you. ” Il roule des yeux en grommelant, s’enfonçant plus confortablement dans les coussins. “ Get your cold ass hands off me then, Parkinson, ” gronde-t-il, poussant un énième couinement de pucelle quand le bout des pieds de Pansy vient effleurer sa cuisse. “ I’m serious, stop! Stop!

Ils finissent par s’endormir, Blaise boudant un peu à l’extrémité du lit même si il revient vers le centre quand il pense que Pansy dort. Il s’enfonce dans un profond sommeil sans rêve, s’étalant peu à peu dans le lit et ignorant complètement les doigts que Pansy enfonce dans ses côtes quand il commence à prendre trop de place, grognant seulement dans son sommeil quand elle le pousse un peu trop, lui laissant généreusement de la place dans un grognement ensommeillé parfois. Il est complètement confus quand il se réveille des heures plus tard, un peu de soleil passe à travers les lourds rideaux de la chambre mais Blaise ne s’inquiète pas, Pansy ne travaille pas le samedi et lui ne travaille pas la journée. En revanche, il s’inquiète un peu d’avoir un corps entre ses bras, pensant d’abord qu’il s’est endormi dans les bras d’une amante avant de la pousser dehors, comprenant simplement qu’il n’est pas dans son lit mais dans celui de Pansy, et que c’est bien elle qui est emprisonnée dans ses bras et repose contre lui. Il est nettement plus grand qu’elle, plus épais et plus chaud et plus lourd, pourtant leurs corps ont naturellement trouvé une position confortable, pour lui du moins, lui qui n’a jamais aimé dormir avec un poids près de lui, surtout si proche. Il se détache lentement en priant pour qu’elle ne soit pas réveillée — elle ne le lui pardonnerait jamais —, roulant de nouveau de son côté du lit en espérant trouver un peu de sommeil pour quelques heures; il a à peine le temps d’enfoncer de nouveau son nez dans l’oreiller que le bout du pied de Pansy effleure son mollet, de manière intentionnelle, et qu’il grogne.

Elle était réveillée mais Blaise sait d’ores et déjà qu’ils ne vont jamais en parler. Il se demande pourquoi elle ne l’a pas réveillé pour le repousser et depuis combien de temps elle avait les yeux ouverts. Peu importe. Il grogne comme toute réponse et Pansy insiste un peu, son pied trouvant rapidement son flanc pour le pousser hors du lit, ordre silencieux pour qu’il exauce sa promesse de la nuit précédente que Blaise n’a pas oublié, bien entendu, mais qu’il n’a aucune envie de garder pour autant. Toutefois Pansy est bien l’une des seules personnes sur terre à être assez convaincante (chiant) pour le forcer à garder ses promesses et bientôt Blaise en tombe du lit en geignant, mais finissant par se redresser pour aller la cuisine avec un dernier regard assassin à sa colocataire qui fait mine de se retourner pour se rendormir. Il gratouille le menton de Bastet qui n’a pas l’air d’avoir bougé depuis la dernière fois qu’il l’a vue, lui parle un peu en faisant à manger, roucoulant de la voix qu’il réserve aux animaux, dégoulinante d’amour et de tendresse exagérée. Il prépare un plateau entier, va même récupérer une rose dans sa chambre qu’il met dans un petit vase, lui écrit même une carte à la main — To my beautiful Pansy, hope you have a great day, your Blaise — qu’il coincé entre son pot de thé et le vase justement, avant d’apporter le tout dans la chambre, s’inclinant profondément devant elle quand elle se redresse un peu sur le lit pour accueillir son plateau sur ses genoux. “ My mistress’ breakfast, ” fait-il d’une voix guindée, avant de reprendre place à côté d’elle en s’emparant de sa propre tasse de café, Blaise mange rarement le matin, se contente généralement de picorer dans l’assiette de Theodore. Son café est dégueulasse, comme tous les matins depuis que Theo est parti, mais il n’en montre rien, l’avale à petites gorgées. Pancakes à la myrtille, oeufs brouillés, sausage, toasts au beurre, jus d’orange pressées, elle n’a pas à se plaindre, mais ça n’étonnera jamais Blaise si elle le fait.
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Pansy est contente quand Blaise répond à la rigolade : “ Get your cold ass hands off me then, Parkinson, ” et qu’elle peut lui arracher un autre couinement hilarant quand elle l’effleure du bout de son pied si froid. Toute l’émotion de la conversation flotte encore dans l’air, mais ils s’en sont débarrassés, il lui semble, et ça lui va comme ça, qu’ils puissent dormir puisqu’elle n’attend prétendument que ça, mais aussi qu’ils soient tranquilles, réconciliés, si tant est qu’ils aient véritablement eu besoin de l’être. “ I’m serious, stop! Stop! ” Elle roule des yeux mais n’insiste pas et chacun s’enfonce dans son coin du lit en se tournant le dos. Elle s’endort vite malgré le bruit toutefois discret de la respiration de Blaise et la chaleur qui irradie pratiquement de son corps et puis elle se réveille presque à chacun de ses mouvements, ou plutôt surtout quand il lui prend trop de couverture ou s’étale trop sur le matelas et elle le repousse de ses doigts froids et elle grogne un peu, mais Blaise ne commet pas de trop grande offense (comme ronfler) et il n’est ni poussé jusqu’au sol ni mis à la porte ce qui est un progrès comparé à la dernière fois.

Quand Pansy se réveille finalement elle est véritablement surprise de ne pas s’être réveillée plus tôt vu la position dans laquelle elle se trouve et dans laquelle elle semble être depuis un moment. Étrange que le souffle de Blaise dans sa nuque ne l’ait pas réveillée, que ses bras autour d’elle non plus, peut-être que, pour une fois, elle était juste trop fatiguée pour se réveiller au moindre contact de sa peau chaude sur sa peau si froide. C’est déjà arrivé une fois avant, quand ils se sont réveillés dans la même position, leur corps s’étant trouvés dans leur sommeil, étonnamment. Elle devait avoir froid, tout simplement, comme toujours et elle s’est rapprochée de la source de chaleur et lui, lui il a le sommeil plus lourd quand il arrive à s’endormir et peut-être qu’il avait trop chaud et que la fraicheur était la bienvenue. Elle sent à son souffle régulier qu’il dort encore et elle ne bouge pas. Ce n’est pas qu’elle n’ose pas — il n’est rien que Pansy Parkinson n’ose pas faire. Mais elle est bloquée par ses bras et si elle essaye de bouger elle va le réveiller et il serait idiot qu’il se soit donné du mal pour se retrouver dans son lit et parvenir à trouver le sommeil pour qu’au final elle le réveille (non que ça l’ait dérangée de le faire quand il prenait trop de place sur le matelas). Elle espère peut-être simplement qu’il finisse par la lâcher spontanément, qu’elle puisse rouler sur le côté et qu’il n’ait jamais à se rendre compte de la position dans laquelle ils ont passé une partie de la nuit. Ça va le gêner (elle, elle s’en fout), ça va le gêner, surtout à cause de leur conversation de la veille elle pense. Il se réveille quelques minutes à peine après elle de tout façon, avant qu’elle ait eu le temps de changer d’avis, ou de s’agacer et de lui donner un coup de coude dans le flanc.

Elle le sent se réveiller et elle ne bouge pas d’un poil, peut presque entendre les rouages de son cerveau, deviner l’expression de son visage (sauf que pour une fois justement, non, elle n’arrive pas à deviner quelle tête il fait en la trouvant comme ça, en les trouvant comme ça, collés l’un à l’autre) avant qu’il ne se détache avec lenteur. Pansy pourrait continuer de faire semblant de dormir, et faire mine de se réveiller, elle pourrait, elle devrait leur éviter à tout deux l’embarras (mais elle s’en fout), elle en a conscience et pourtant son pied vient comme la veille effleurer son mollet trois secondes à peine après qu’ils aient cessés de se toucher. Il grogne, elle mord un petit sourire et elle répète le même geste, encore et encore jusqu’à ce qu’il comprenne un message qu’elle n’a même formulé dans ses pensées qu’en cours de route : il lui a promis son petit-déjeuner au lit et après l’écoulement du délai de grâce qu’elle lui a offert par égard à son sommeil par encore terminé, il est temps qu’il s’exécute. Une conversation très claire s’en suit ensuite entre grognements de Blaise et coups de pieds de Pansy jusqu’à ce qu’il sorte du lit. Ou, plutôt, en tombe carrément sur un geignement qui la fait ricaner sous son souffle. Elle s’installe confortablement sur ses oreillers (et reprend ses droits sur les trois-quart du matelas géant) quand il sort de la chambre, manque de s’endormir avant qu’il ne revienne, tiquant un peu parce qu’il a laissé une place brûlante sur les draps. Il revient avec un plateau chargé, couronné d’une unique rose dans un vase avec une petit note qu’elle récupère en premier, à peine s’est-il incliné devant elle avec son offrande. “ My mistress’ breakfast, ” sa voix guindée est moqueuse, mais Pansy n’en fait pas grand cas lit la carte (To my beautiful Pansy, hope you have a great day, your Blaise) et fronce du nez alors qu’il pose le plateau sur ses genoux et revient s’installer près d’elle. “ Tsssk you could have gotten me a pansy. ” fait-elle comme si ça coulait de source, parce que c’est la fleur qui correspond à son nom (même si objectivement elle trouve ça moins joli qu’une rose, elle n’en dirait jamais rien). Elle aime bien le châtier son Blaise, même alors qu’il est très bien son plateau et très rempli, il y a beaucoup plus de nourriture qu’elle ne pourra jamais en manger en une fois, mais elle apprécie l’effort. À sa façon. Elle attrape sa tasse de thé sachant pertinemment que si Blaise a mille et une saveurs insolites dans les placards il n’osera jamais lui donner autre chose que son English breakfast tea, qu’elle boit noir — et effectivement il ne lui a pas ruiné son délice matinal. “ Don’t you have a female cousin, Blaise? ” lance-t-elle après une petite gorgée (qui lui brûle un peu la gorge, comme elle aime) le plus naturellement du monde, comme si leur conversation de la veille n’avait jamais été interrompue et qu’il devait tout de suite comprendre où elle voulait en venir. Il ne serait pas proper qu’ils vivent avec un homme avec lequel elle n’a pas de lien de sang et, quand bien même elle sait désormais que cette dernière limite est fondée sur une illusion, il ne serait pas proper qu’ils vivent avec une femme qui n’a pas de lien de sang avec lui non plus, ce qui ouvre malgré tout une nouvelle porte d’options qu’elle a oublié la veille. Il a bien des cousins Shacklebolt. “ Or I guess I could ask Benjamin. ” propose-t-elle toutefois au surplus, d'une voix incertaine, une moue ennuyée sur les lèvres. Elle préfèrerait encore une autre fille dans leur colocation. eut-être pour ne pas avoir trop l'impression de remplacer Theodore non plus. Ou peut-être, un peu, pour ne pas risquer d'autres problèmes avec Blaise. Elle n'a pas le souvenir que lui et Ben s'entendaient particulièrement bien à Hogwarts, mais on ne sait jamais, non ?
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